Chapitre 95

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Quelques jours plus tard, Herman.

Mes parents sont il y a quelques jours, vendredi dernier, le 6. Le séjour c'est plutôt bien passé même si ma mère a tiré la gueule à chaque repas et à chaque fois qu'elle était proche de Laura.

Je ne comprends pas pourquoi elle déteste autant Laura. Elle a prouvé à quel point elle est sincère avec moi, mais ma mère n'a jamais vu. Je sais qu'elle le fait exprès, jamais elle n'a été comme ça, avec aucune de mes exs. Je pense qu'elle n'aime juste pas l'idée que je puisse faire ma vie avec Laura.

Mais bon, je me fiche royalement de son avis et je vis ma vie comme j'en ai envie avec Laura. C'est pas elle qui va me faire changer d'avis, et faire changer mes sentiments.

Enfin, je suis au boulot, pour pas changer. J'ai une semaine très chargée, pas sûr de pouvoir passer du temps avec Laura comme je le désir. Je savais que ce mois-ci allait être chargé, alors je ne regrette pas trop.

Je retourne dans mon bureau après une longue réunion pour faire un point sur le trimestre à venir, maintenant je vais attendre le rapport de la réunion, qui devrait être envoyé avant la fin de la matinée. Tout ce passe bien pour mon enterprise, même si une personne reste très casse-couille, osons le dire. Il y a un immeuble que je veux depuis des mois, mais qu'on ne veut pas me vendre. Il est en vente, mais le propriétaire refuse catégoriquement de me le vendre malgré le fait que j'ai plus que triplé l'offre. Ça me saoule.

-Monsieur Gomez !

La voix de ma secrétaire me coupe dans mes pensées, je la regarde en allant jusqu'à ma porte.

-Quelqu'un est passé et a laissé ce paquet.

Elle me tends une enveloppe épaisse, je la prends.

-Merci. Vous savez de qui ça vient ?

-Non. Mais il n'y a pas de danger, j'ai demandé au service sécurité de me vérifié.

-D'accord. Je vous préviens si quelque chose de bizarre en sort.

-Très bien.

Je rentre dans mon bureau en regardant le paquet, il n'y a effectivement aucun nom, hormis le mien. Sans doute un dossier que j'attends ou une enquête de terrain. J'en fais souvent quand un chantier a dû mal à avancer ou que j'ai besoin d'être rassuré sur un des lieux où je suis.

Je vais me poser sur mon siège et ouvre ce courrier. J'en sors un paquet de feuille assez épais, mais pas de mon détective, ni de mes employés et je vois tout de suite que ce n'est pas non plus un dossier. Je récupère le premier papier et le lis, c'est un courrier de menace. Le propriétaire récalcitrant me menace de poursuite judiciaire voir pire si je n'arrête pas de faire des propositions sur son bâtiment.

Je prends le deuxième papier, il m'explique ce qui est pire pour lui : s'attaquer à quelqu'un que j'aime. Je saisie mon téléphone et appelle Henry, je dois aller voir ce fils de pute. Je regarde le reste du tas, il y a des photos de Pablo au boulot, dans la rue, avec des amis ou à la plage. Mais le pire, ce sont les photos de Laura. Elle ne sort pas souvent, mais il a des photos de ma compagne ! S'il la touche, il n'a plus de tête.

Les papiers retourne dans l'enveloppe et je sors de mon bureau avec. Je préviens ma secrétaire que je m'absente un petit moment et je rejoins Henry qui m'attends au garage. Je tape du pied dans l'ascenseur et réfléchis à l'endroit où pourrait être ce connard. Il ne peut être que dans son immeuble, il y tient tellement.

J'aperçois Henry à la sortie de l'ascenseur, je le rejoins rapidement.

-Où est-ce qu'on va monsieur ?

-On va voir ce cher Nicolas. Je dois le voir.

-Il est chez lui ?

-Sans doute.

Je m'installe sur la banquette arrière, Henry ferme la porte et s'installe à sa place. Il roule rapidement jusqu'au Queens, là où est l'immeuble.

On arrive rapidement, je sors de la voiture avec l'enveloppe quand Henry ouvre la portière. Je rentre dans l'immeuble, sans attendre et cherche un appartement où il y a du bruit. Cet immeuble est vraiment indécent, personne ne devrait y vivre. Je rêve de le démolir et d'en reconstruire un, plus beau, spacieux, lumineux et accessible avec de bons loyer.

Je finis par trouver l'appartement que je cherche, il est au dernier étage et la musique est forte. Bon sang, mais c'est qui ce type ? Je toque fort à la porte, personne vient répondre alors je frappe plus fort. Encore une fois, le silence réponds, la musique dois le rendre sourd.

Je décide d'entrer, la porte est ouverte, je l'ai remarqué en appuyant sur la poignée. J'entre dans l'appartement, ça pu le joint, ça me dégoûte. J'arrive au salon, il est là, dans son canapé, à fumer.

-Nicolas ?

Il lève la tête vers moi, il rigole en me voyant. Il se lève en prenant une taffe et vient à la hauteur. Merci papa de m'avoir donné ta grande taille, je le dépasse d'une bonne tête.

-Herman ! Qu'est-ce que vous faites là ? Vous n'avez pas le droit d'être ici.

-J'ai le droit dès lors que vous m'envoyer ce genre de merde, dis-je en montrant l'enveloppe. Vous êtes qui pour me menacer et menacer des gens qui n'ont rien à voir avec notre affaire ?!

-Il faut bien que je fasse quelque chose pour vous faire comprendre que cet immeuble restera à moi. Soit vous vous arrêtez et je laisse les gens que vous aimez tranquille, soit vous continuez et vous pourrez dire au revoir à votre chère petite amie.

Putain, le con reste bien sur terre malgré son joint. Mais la colère l'emporte, interdit de toucher à elle. Je jette l'enveloppe sur le canapé, le prends par le tee-shirt puant et le plaque contre un mur.

-Écoute moi bien sombre merde. Tu touches à ma compagne, je te démolie. Et si tu avais un minimum de respect pour les affaires, tu saurais qu'il existe d'autres choses que la menace pour faire partir quelqu'un qui insiste.

-Même si je réussis à te foutre en taule, tu réussirais encore à m'emmerder ! Je ne te vendrais jamais mon immeuble.

-Même si t'as plus un seul locataire, que c'est un tas de ruine qui ne réponds plus au code du logement ?

-Prouve le que mon immeuble n'est plus possible à louer !

-Je vais le faire. Et un conseil, ne touche pas à ma famille. Sinon je te jure de te faire mordre la poussière.

-Essaie.

-Tu ne me connais pas encore alors que ça fait quelques mois que je suis sur ton immeuble, c'est triste.

Je le lâche et recule en défroissant ma veste. Je récupère les photos, je garde les preuves de menace avec moi.

-Je vais trouver le moyen d'acheter cet immeuble, croyez moi. Attendez-vous à avoir des nouvelles de moi.

Je sors sans attendre de réponse, j'ai une idée pour avoir l'immeuble mais aussi pour me débarrasser de lui. En plus, il ne recevra pas le moindre centime de ma part.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant