Chapitre 58

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Laura.

Nous sommes dans l'avion, direction New-York. Je regarde par le hublot, me remémorant ce séjour. La Nouvelle-Orléans est une ville magnifique, avec de la vie, de la musique, de la danse. Je n'ai vu que cette partie de la ville, mais j'ai adoré.

Mais étonnement, ce que j'ai le plus aimé c'est passé dans l'intimité d'une chambre. Cette dernière nuit était fabuleuse. Il y a de la douceur, de la tendresse, un poil de force, mais c'était doux. J'ai tellement aimé, c'était un moment si beau. Et Herman est bel et bien gâté par la nature, je comprends la réputation, mais vraiment ! Je ne regrette pas d'être venue, j'ai adoré ce séjour.

Je regarde Herman, il travaille, donc je me lève et je vais me chercher un café, histoire de me réveiller. Je suis fatiguée ce matin, je n'ai pas eu un séjour reposant. Je me suis levée tôt et couchée tard pendant les quatre jours, je vais être contente de retrouver un semblant de vie normale.

-Mademoiselle, vous auriez pu me demander de vous servir.

L'hôtesse me fait sursauter, je finis de préparer mon café.

-Je suis désolée, j'avais juste envie d'un café et j'avais pas envie d'attendre.

-Je le comprends. Mais demandez la prochaine fois. Je suis rapide.

-Je n'oublierais pas.

Je cherche le sucre, mais je ne le trouve pas. L'hôtesse me le tends, je le prends en la remerciant. Je mets une cuillère dans ma tasse puis je file m'asseoir. Je prends ma tablette, mes écouteurs et je regarde ma série que j'ai téléchargé avant de partir en voyage.

Je lève un peu les yeux, pour regarder Herman qui travaille, puis je tourne la tête vers Henry, qui dort. Même si ce week-end a dû être reposant pour lui, surtout dimanche, il doit avoir des semaines très chargées. Je retourne sur mon épisode et profite de ce voyage.

* * *

Nous venons d'atterrir à New-York, il est déjà une heure. Nous descendons de l'avion et nous dirigeons vers la voiture qui nous attends déjà. Nos valises sont rangés en moins de deux le temps qu'on s'installe et on part. Henry va me déposer à la maison puis il part avec Herman.

Et ce trajet passé très vite, nous arrivons devant l'immeuble. Henry a ouvert ma portière, je commence à bouger mais la main d'Herman me retient. Je me tourne vers lui, surprise.

-Un problème ?

-Non. Je voulais juste te dire que je devrais rentrer vers huit heures et demi, j'ai beaucoup de choses à faire au boulot.

-Merci de me prévenir.

-C'est normal.

Je réessaie de sortir de la voiture, mais il me retient encore une fois. Je me retourne vers lui en soupirant, ce qui le fait sourire.

-Passe une bonne après-midi.

-Toi aussi.

Il passe sa main sur ma joue, le sourire vient aussi sur mon visage. Il me tire à lui et me vole un baiser. Après ça, il me libère, je peux enfin sortir de la voiture pour enfin rentrer à la maison.

Je vois Henry me sourire quand je récupère les valises, je rougis, il a du voir notre rapide baiser. Je ne suis en générale pas gênée, mais là, je le suis. Il va gentiment m'ouvrir la porte d'entrée, j'entre dans le bâtiment.

-Passez une bonne journée Henry.

-Vous aussi.

Je me dirige vers l'ascenseur, ça fait bizarre de rentrer après un si bon voyage. J'appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur, il s'ouvre directement. Je rentre dedans, appuie sur le bouton de mon étage et je me cale contre la paroi.

Quand les portes s'ouvrent sur l'appartement, je vois tout de suite Stéphanie. Je souris en sortant de la cabine et je rejoins Stéphanie.

-Bonjour Laura, ça fait plaisir de vous revoir !

-C'est aussi un plaisir de vous revoir. Et bonjour.

-Je vais récupérer la valise de monsieur Gomez. Je peux m'occuper de la votre.

-Je vais plutôt vous accompagner, j'ai des choses à récupérer dedans.

-Alors suivez-moi.

Elle récupère la valise d'Herman, je la suis dans la cuisine, où elle ouvre une porte que je n'avais jamais remarqué en bientôt 2 mois. C'est une buanderie plutôt grande, avec une grosse machine à laver et un sèche linge. Il y a également une table à repasser dépliée et une table classique, un peu plus basse que la moyenne.

Stéphanie pose la valise dessus, je comprends l'utilité maintenant. La table est juste adapté à la taille de Stéphanie, pour éviter de trop souffrir du dos. Elle vide rapidement la valise, l'habitude ce sens.

-À votre tour.

Elle retire la valise de la table, je pose la mienne, l'ouvre et la vide. Je retire les objets que j'ai acheté, certains sont pour moi, d'autres sont pour madame Miller, que j'irais voir demain. Je lui ai acheté une tasse, de la nourriture française et une superbe casquette pour rire.

Je sors mes habits, Stéphanie les prends et les mets là où elle les range. Une fois ma valise vide, je replace mes objets dedans et je file dans ma chambre. Je laisse ma valise sur le côté, je pose mon sac et ma veste sur mon bureau et je saute sur mon lit. Ça fait du bien de retrouver le confort de ce matelas, bien que l'autre était très bien.

Je ferme les yeux, le souvenir de la nuit dernière me revient en pleine face. Je me demande si Herman sera d'accord pour qu'on soit encore intime. On va devoir en parler, j'ai pas envie qu'on retombe dans la relation platonique comme avant. Après, à voir avec lui.

Je reste un bon moment allongée, puis je me redresse. Je regarde ma valise, je dois encore ranger quelques petits trucs pour être tranquille. Je rouvre ma valise, récupère mes achats et je finis de ranger mon bazar. Je prépare aussi le sac pour madame Miller, branche mon téléphone, ma tablette puis je vais dans mon dressing.

Je soupire, puis décide de faire le tri. Herman ne va rentrer que dans quatre bonnes heures, autant m'occuper. Puis comme ça, demain, je vais pouvoir aller déposer le sac d'habits que je vais donner. Je vais bien bouger, je suis contente. Et j'en profiterais peut-être pour aller voir Edward, le propriétaire du bar karaoké. J'aimerais beaucoup y retourner avant la prochaine insémination.

Bref. Je fais mon tri tranquillement, ça fait du bien de trier et ranger.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant