Chapitre 54

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Le lendemain matin, Laura.

Je me réveille doucement, je sens que je suis seule en m'étirant tel un chat. Je me glisse sur le dos, Herman semble être partis. Et je ne me trompe pas, il y a un papier sous mon téléphone. Herman est bien partis pour le boulot, il devrait rentrer vers vingt heures. Il me souhaite aussi une bonne journée, c'est très gentil de sa part.

Puisque j'ai fait tout ce que je voulais faire hier, je décide de rester à l'hôtel pour me détendre et me reposer, bien que je pourrais y faire à New-York. J'ai vu que l'hôtel avait un spa, j'irais peut-être en profiter pour avoir un bon massage et retirer les quelques douleurs que j'ai dans le dos. Je récupère mon téléphone, j'ai encore une petite demi-heure pour commander mon déjeuner.

Je prends le téléphone de la chambre et j'appelle l'accueil, pour commander mon petit-déjeuner et prendre un rendez-vous pour un massage du corps et je décide de me faire un soin du visage. Un vrai moment détente cet après-midi ! Ensuite je me lève, je file mettre une tenue un peu plus acceptable et j'attends mon petit-déjeuner en regardant la télé que j'ai allumé.

* * *

Je me suis bien détendue au spa, je suis de retour dans la chambre. Je me pose sur le lit, mon mal de dos a disparu, le massage a fait beaucoup de bien et le soin du visage m'a quasi endormis. J'ai quand même assez d'énergie pour ranger enfin mes affaires, on part demain matin avec Herman.

Je récupère ma valise, l'œuvre, pose mes habits sur le lit et je commence à ranger, en triant ce qui est propre et ce qui est sale. Je laisse aussi une tenue et mon pyjama sortis, puis je range tout ce que j'ai acheté durant mon petit séjour ici. Heureusement que ma valise est grande, je peux tout ranger comme il faut.

Une fois ma valise rangée, je la referme et la pose. Je pose aussi mes affaires pour ce soir et demain puis je décide de mettre un peu de musique pour la fin de journée. Je ne mets évidemment pas trop fort, par respect pour mes voisins de chambre. Je m'allonge sur le lit, ferme les yeux et profite de ce moment calme. Je chantonne, ça me fait sourire.

Quand une chanson plus rythmé passe, je me lève et danse sur le lit. Je m'éclate, j'adore ! Et je n'entends pas la porte être ouverte, je tombe sur Herman qui me regarde, surpris. Je tombe sur les genoux, arrête ma musique et le regarde.

-Salut. Ça va ?

-Ouais. Juste surpris de te voir danser sur le lit comme ça.

-Je m'amusais. Je n'allais pas m'ennuyer toute la journée.

-Je vois ça. T'es pas sortie ?

-Non. J'ai profité d'un bon petit-déjeuner, je suis restée devant la télé, ensuite j'ai bien mangé, je suis descendus me faire un soin au spa et j'ai rangé ma valise.

-Une bonne petite journée tranquille quoi.

-C'est ça. Et toi ?

-Ça c'est bien passé. Maintenant j'ai hâte de rentrer pour conclure les affaires.

-Eh bah je suis heureuse que ta journée ce soit bien passé.

Il va poser ses affaires et s'assoit à côté de moi. Il se laisse tomber sur le lit, je m'assois à côté de lui.

-Vivement demain, j'ai hâte de retrouver ma maison.

-Et de retrouver les bons plats de Stéphanie.

-Aussi.

-Ça te fait toujours ça quand tu pars en voyage ?

-Non, pas toujours. Mais là, j'ai hâte de retrouver ma maison.

-Et de ne plus dormir avec moi ?

-Ça, c'était pas si désagréable. C'est juste que j'aime le confort que j'ai à la maison.

-Je te comprends. Être chez soi est toujours réconfortant.

II confirme en hochant la tête, je souris.

-Tu préfère être à New-York ou au Nebraska ?

-J'adore New-York, c'est une ville tellement active que t'as jamais le temps de t'ennuyer. Mais le Nebraska, c'est magnifique et tu peux te balader en cheval autant que tu veux. Je ne peux pas choisir. Et n'oublie pas aussi que mon petit frère est en Californie et que mes parents sont à Cuba.

-Je parlais des villes où tu as une maison ou un appartement.

-J'en doute pas. Mais je ne peux pas choisir un lieu. Là où j'ai mes maisons ou bien là où j'ai ma famille, j'y vis bien.

-T'as bien de la chance.

-Tu ne te sens plus à ta place à New-York ?

-C'est pas ça, c'est juste que j'aimerais avoir un lieu qui veut dire beaucoup pour moi. Aujourd'hui, hormis chez toi, j'ai pas d'attache. Je ne sais pas où j'irais demain.

-Tu le sauras, ne t'inquiète pas.

Il se mets sur le côté et prends ma main, ça me fait sourire. Je m'allonge à mon tour et je glisse mes bras autour de lui. Il devient une attache, je commence à vraiment l'apprécier plus que je ne le devrais. Je sais que le jour où je partirais de chez lui, j'y laisserais un bout de mon cœur. Pas seulement à cause de l'enfant, mais aussi à cause de ce que je ressens pour cet homme.

Herman me serre à son tour sans ses bras, je ferme les yeux et profite de ce long câlin. Il me fait du bien, me réchauffe le cœur. Je le sens faire un bisou dans mes cheveux, ça me fait encore plus sourire.

Nous restons un bon moment comme ça, puis Herman à envie d'aller se doucher et de manger. J'ai du mal à me détacher de lui, ce qui le fait rire.

-Aller petit koala, j'aimerais aller prendre ma douche.

-Petit koala ?

-T'es agrippée à moi comme le fond les koalas sur leurs arbres.

Je pouffe de rire, l'image me correspond bien évidemment. Je réussis quand même à le lâcher, il se lève et récupère ses affaires.

-Tu commandes le dîner ?

-Ouais. Dis-moi juste ce que tu veux prendre.

-Un truc léger. Je te fais confiance.

-Merci.

Il file dans la salle de bain après un bisou sur le front, je récupère la plaque et m'assois à côté du téléphone. Je regarde ce qu'il y a d'intéressant, je prends une salade avec pleins de bonne chose pour Herman après validation et je me prends un plat de pâtes à la carbonara. Ça ira bien pour ce soir. Je commande aussi les desserts, deux mousses au chocolat, pour qu'on soit tranquille. Je m'allonge quand j'ai passé la commande et je regarde le plafond.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant