II - Chapitre 52

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Laura.

Je sors de la cabine et donne la robe à Monica, j'ai du mal à détacher mon regard de cette beauté.

-Je vais demander à quelqu'un de venir pour qu'on puisse prendre vos tailles et on aura terminé.

-OK.

Monica pose la robe sur un portant et s'absente à nouveau, je reprends mon verre et je le bois en regardant la robe. C'est une robe princesse, assez imposante, mais légère.

Le jupon est simple mais évasée avec une petite traîne à l'arrière. La taille est marquée par le début de la dentelle, qui recouvre tout le bustier. Le devant a un très beau col en v et l'arrière est un dos nu, recouvert par la dentelle qui continue sur des manches trois-quarts. La robe est très travaillée et la dentelle viens de France, donc c'est de la haute qualité.

-Ça c'est de la robe de mariée. Herman va kiffer.

-Je confirme. Elle est tellement belle. J'aurais du mal à m'en détacher le jour du mariage.

-Vu l'appartement que vous avez, tu peux acheter un mannequin pour l'exposer dans votre dressing.

-C'est une bonne idée, mais non. Elle va finit dans une boîte, entouré de papier de soie pour la conserver dans les meilleures conditions. J'ai déjà une boîte avec ma robe de gala, la robe de mariée sera avec.

-Je comprends, même si moi je l'aurais exposé.

-Tu feras ce que tu veux quand tu auras une robe de mariée.

Monica revient, coupant la discussion avec ma sœur. Un de ses collègues la suit, c'est un styliste très gentil. Il prends la référence de ma robe et mes mensurations avant de s'échapper rapidement pour continuer son travail.

-Souhaitez-vous voir d'autres produits ?

-Pourquoi pas ?

On change de pièce, on arrive dans une salle remplis de voiles et diadèmes, choses qui ne m'intéresse pas du tout. Je ne compte pas mettre de voile, j'ai envie qu'Herman me voit vraiment tout de suite quand j'arriverais à l'autel. Et pour le diadème, ça ferait trop je pense. Si je dois y réfléchir, ce sera quand ma robe sera prête, pour voir un ensemble.

On passe rapidement cette pièce et on retourne à la boutique, où notre vendeuse propose différents bijoux allant bien avec la robe que j'ai choisi. Elle m'en propose pas mal, Elea craque sur un magnifique collier tout simple.

-Tu le veux ?

-J'aimerais bien. Mais t'as vu le prix ?

Elle parle discrètement, heureusement que Monica n'est pas là.

-Oui. Mais c'est de l'or, pas du plaqué. C'est pas n'importe quoi comme produit.

-Je le sais, mais quatre cents dollars, c'est pas rien et j'ai pas l'argent.

-Moi je l'ai. Je peux te l'offrir si tu veux. Un cadeau avant Noël.

-J'ai pas envie d'abuser, d'être la petite sœur qui profite de l'argent de sa grande sœur.

-Quatre cents dollars ne vont pas me ruiner. Et je te rappelle que je m'apprête à sortir beaucoup d'argent pour ma robe de mariée. Juste vingt milles dollars.

-En fait, quoi que je dise, tu vas insister pour me l'offrir ce collier ?

-Ouais. Et comme ça, t'en auras un pour le mariage.

Elle secoue la tête en ricanant, c'est un oui. Je peux bien lui offrir. Notre vendeuse revient avec de nouvelles pièces, rien ne m'attire vraiment puisque je sais exactement ce que je désire. Nous allons à la caisse, c'est la première fois que je vais utiliser ma carte pour une telle somme. Heureusement que je suis allée à ma banque pour changer ma carte bleue pour avoir un plafond plus élevé, qui correspond à mes nouveaux gains d'argent.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant