II - Chapitre 38

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Laura.

Nous sommes à une petite demi heure du mariage, Alex m'a dit qu'il allait bientôt rentrer, j'ai hâte. Je regarde par la fenêtre, beaucoup d'invités sont déjà installés, d'autres boivent un coup. Qu'ils profitent, même s'il n'y aura de mariage à célébrer.

Je retourne devant ma coiffeuse et je joue avec un stylo qui traîne, j'en ai un peu marre d'attendre. Je soupire, je m'ennuie. Forcément, ça fait une heure que j'attends. Il y a un mélange d'impatience, de stresse, d'inquiétude et d'excitation. J'ai hâte quoi...

Quelqu'un toque à la porte, je me lève et vais répondre. Je souris en ouvrant la porte, c'est Alex et Elea. Ils sont bien vivants là !

-Alex, Elea, je vous attendais !

-Ça va ? Seb ne t'as pas fait de misère ?

-Non, il n'est pas beaucoup venu ici de toutes façons.

-Tant mieux.

-Et Herman ? Il est où ?

-On peut rentrer ?

-Oui, bien sûr.

Je laisse Elea et Alex entrer dans la chambre, ils s'installent sur le lit pendant que je m'assois à mon bureau.

-Alors, qu'est-ce qu'il a dit ? Comment il a réagit quand il a lu mon courrier ?

-On lui a donné le courrier et il s'est enfermé dans son bureau, réponds Elea. Après ça, on ne l'a plus vu.

-Quoi ?

L'angoisse du cauchemar revient, dites-moi pas qu'il lui est arrivé quelque chose ! Je ne m'en remettrais jamais.

-Rassure-toi, il va bien, on a eu des nouvelles ce matin. Il a laissé une enveloppe avec un post-it dessus. On doit te remettre un courrier.

-Un vrai courrier du cœur, j'adore !

-Où est sa lettre ?

Elea la sort de son sac, la lisse un peu et me la donne.

-Merci. Et allez vous préparer, ça va plus tarder.

-OK chef.

Alex sort de la chambre, je regarde Elea.

-Quoi ?

-Je trouve ça mignon, de discuter par lettre interposées. Il n'y a rien de plus romantique.

-C'est sûr. Et j'aimerais beaucoup lire mon courrier romantique.

-Oui, je te laisse. À toute à l'heure.

Elea vient me faire un bisou et s'enfuit de la chambre. Enfin seule. Je regarde mon courrier, m'installe au bord de la fenêtre et ouvre enfin cette enveloppe. J'en sors un papier, je reconnais l'écriture d'Herman. Ça ce voit qu'il a pris son temps pour l'écrire, ça me rappelle le mot sur la robe que j'ai eu pour l'ouverture du musée. J'inspire un grand coup et on est partis.

Dans ce courrier, Herman me dit qu'il m'aime, qu'il est heureux de me retrouver et qu'il m'attends dans une place spéciale pour qu'on se retrouve. Il a compris mon envie d'y aller en douceur, mais il souhaite bien redémarrer. Son avion m'attends à Raleigh, jusqu'à 22 heures. Je souris, je me demande où il a décidé d'aller pour prendre son avion.

Je pensais que je le rejoindrais à New-York ou qu'il viendrait, mais maintenant que je le connais beaucoup mieux, je pense qu'il prépare une très belle surprise. Je prends le courrier contre mon cœur, dans quelques heures on sera ensembles. Plus que quelques heures. Maintenant, je suis boostée pour quitter l'autre con.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant