Chapitre 36

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Quelques jours plus tard, Laura.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Pablo, il a 25 ans. C'est moi qui suis allée le réveiller, j'étais fière de moi. Herman a bien rigolé en me voyant réveiller son frère, il était dans son bureau. Bon, par contre, je l'ai juste réveillé, Stéphanie s'est occupée du petit-déjeuner.

Nous l'avons d'ailleurs pris ensembles, l'ambiance était sympa, c'était détente et nous avons bien rigolés. Nous sommes ensuite tous partis vaquer à nos occupations, je me suis douchée et maintenant, je profite de la terrasse. Il fait bon ici, et beau. La lumière naturelle est parfaite pour lire.

Sauf que, encore une fois, quelqu'un vient me déranger. Je soupire quand la personne s'installe face à moi et qu'elle prends mon livre.

-Pablo, je lisais.

-J'ai vu ça. Et t'inquiète pas, je ne veux pas te déranger longtemps. Je veux juste te demander un truc.

-Je t'écoute.

-Je veux que tu viennes à ma fête d'anniversaire.

-Non. Et tu sais très bien pourquoi.

-Laura, je sais, t'as eu une insémination il y a à peine une semaine, mais je ne vais pas te demander de danser comme une folle sur les tables, ni te forcer à boire.

-Je me doute bien que tu ne vas pas me forcer. Mais non. En plus, Herman refusera que je vienne.

-Je m'occupe de lui. Viens, s'il te plaît. Ce serait un beau cadeau.

Je secoue la tête en riant et en levant les yeux au ciel, il abuse.

-Pablo, non. Je refuse.

-C'est ton dernier mot ? Tu refuses ?

-C'est mon dernier mot mon petit Pablo. C'est un non.

-Bien. D'accord. En attendant, tu sais que tu es invitée. Tu peux venir dans problème. Ton nom sera donné à l'entrée.

-Merci de l'invitation. Et je peux récupérée mon livre ?

-Ouais.

Il me le rends et il part. Je dois dire qu'une soirée me ferait du bien. Ça fait maintenant près de 9 mois que je ne suis pas sortie danser, me dépenser un peu.

Je secoue la tête, je ne dois pas oublier que je suis là pour quelque chose et que je dois rester au calme. Je ne peux pas y aller.

Je continue ma lecture jusqu'à l'heure du déjeuner, où c'est Herman qui vient me chercher. Nous déjeunons avec la star du jour, qui nous fait l'honneur de sa présence. Hier, il nous a bien fait comprendre qu'il ne voulait pas passer la journée avec nous, mais finalement, il reste à la maison, sans doute pour avoir de l'énergie pour ce soir.

Nous profitons donc d'un bon moment ensembles, puis je suis la première à sortir de table. Je monde dans ma chambre, récupère mon ordinateur et je m'installe confortablement.

Je traîne un peu sur internet, mais je suis dérangée par une personne qui toque à la porte. Je lui dit qu'elle peut entrer, c'est Herman, je suis à peine surprise de le voir ici.

-Je te dérange ? Je peux entrer ?

-Non, tu ne me dérange pas et oui, tu peux entrer.

Il entre, ferme la porte à moitié et il vient s'asseoir sur le lit. Je me redresse, il récupère le doudou que j'ai acheté pour mon enfant. Je ne l'ai finalement pas caché, je dors avec pour qu'il ai mon odeur. En général, je le range mais j'ai oublié ce matin. C'est la première fois que Herman le vois.

-Il est mignon ce doudou. Il est pour le bébé je suppose ?

-Oui. Je voulais lui acheter quelque chose, pour qu'il ai quelque chose de sa maman. J'ai complètement craqué sur cette peluche.

-Ce que je comprends. Elle est adorable. Et tu n'as toujours aucun signe de grossesse ?

-Non. Mais le gynécologue m'a dit que je pouvais ne pas avoir de symptômes, donc je ne m'inquiète pas trop.

-Moi ça m'inquiète. T'as pas la moindre nausée, ni le moindre dégoût, rien

-C'est normal, ça ne fait à peine une semaine que j'ai eu l'insémination, mon corps doit le sentir le changement. C'est la semaine prochaine que je dois commencer à avoir des symptômes, et encore, si j'en ai.

-Mouais. Je te fais confiance.

-J'espère bien. Et repose le doudou, il n'est pas pour toi.

Il rigole en me rendant le doudou, puis il regarde ma chambre.

-Un problème avec la chambre ?

-Non. Je me dis juste qu'un bureau ne serait pas de trop ici.

Je rigole un peu, on a eu un partage de pensées.

-Pourquoi tu rigoles ?

-Parce que je pensais la même chose. Je veux un bureau, j'en ai marre d'être sur mon lit.

-Je peux t'en commander un, comme je l'ai fait pour la bibliothèque.

-Je veux bien, mais avant, je dois bouger la commode dans le dressing.

-Tu le mettra à la place de la commode ?

-Ouais. C'est le seul truc que je veux changer.

-Bien. Je demanderais à Pablo de m'aider à déplacer la commode avant qu'il parte et je m'occupe de l'achat du bureau, sauf si tu veux profiter de tes sous.

-Je vais me le commode, t'en fait pas.

-OK.

-C'est tout ce dont tu voulais me parler ?

-Je voulais aussi te dire que je refuse que tu ailles à la fête de mon frère. Même s'il insiste.

-J'ai déjà refusé, t'as pas à t'en faire.

-Super. Je te laisse maintenant. Passe une bonne après-midi.

-Toi aussi. Et rends le doudou. Il est pas pour toi.

-Je te le rends, dit-il en riant et en me le rendant.

Je le récupère et le pose à côté de moi. Herman s'en va, je me réinstalle et je regarde les références des bureaux et il y en a un qui me plaît vraiment. Je le commande, il me sera livré dans la semaine prochaine.

Je ferme l'ordinateur, prends le doudou et le regarde. Herman n'a pas remarqué la fermeture à glissière, tant mieux. Je l'ouvre et regarde une nouvelle fois ce que j'ai mis dedans ; le collier et une petite lettre. Même si j'ai confiance en Herman, je tenais à dire quelques petites choses à mon bébé.

Je referme le doudou, le repose et je vais devant la fenêtre. J'avoue que le fait que Herman m'interdis d'aller à la fête qu'organise Pablo. Je suis comme une enfant, tu m'interdis quelque chose, j'ai envie d'y faire. Et je sais que Pablo ne me mettrais pas dans une sale situation connaissais mon cas.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant