II - Chapitre 40

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Laura.

Je n'arrive pas à y croire, je suis à Paris, ville de l'amour, en robe de mariée et sneakers, avec un énorme jetlag dans la figure, mais j'adore être ici. J'admire la vue que j'ai d'ici, c'est magnifique. J'ai toujours rêvé de venir ici, en France, voir le musée du Louvre, les grandes peintures qui y sont, visiter les musées et les galeries d'arts, aller voir les salles de concert de cette ville.

Bon, on ne va pas se mentir. Il y aussi les macaron Ladurée, les grands pâtissiers, cuisiniers, les meilleurs magasins de luxes que je rêve de voir. Venir à Paris pour ne rien acheter, pour une américaine comme moi, impossible.

Je finis par chercher Herman, il est derrière moi depuis le début avec un grand sourire. Je cours le rejoindre et je saute dans ses bras, ce qui le fait éclater de rire.

-Bonjour mon amour.

-Bonjour.

Il me serre fort contre lui, ça fait tellement du bien de le retrouver. Ce long câlin fait énormément de bien. Herman finit par reculer et pose sa main droite sur ma joue.

-Ça fait plaisir de te voir ici. Je ne pensais pas que tu viendrais.

-Tu as osé douter de moi ? Herman, je t'aime, j'ai toujours pensé à toi. Évidemment que j'allais revenir vers toi. Une fois mes problèmes à Durham réglé.

-Il a été violent avec toi ?

-Je préfère ne pas en parler. Encore moins maintenant alors que je te retrouve.

-D'accord. En tout cas, bienvenue à Paris.

Je souris en l'entendant parler français, il a fait un bel effort. Il m'embrasse rapidement, puis nous nous tournons vers le paysage. Cette ville est vraiment magnifique.

Nous restons un petit moment ici, puis c'est l'heure de descendre. On retrouve Henry en bas, avec Stéphanie. Les deux sourient en nous voyant, ils sont étonnement rayonnant.

-Laura, ça fait plaisir de vous revoir. Surtout aussi rayonnante !

-Merci, le plaisir est partagé. Et vous êtes autant rayonnante.

-Cest normal.

Elle tends sa main gauche vers nous, une superbe bague habille son annulaire. Je regarde Henry, il est fier de son coup.

-Vous êtes fiancés ?! Demande Herman.

-Venir dans la ville la plus romantique, ça donne des idées avec sa chérie.

-C'est trop mignon. Félicitations vous deux.

Je saute sur eux et leurs fait un câlin, je suis très heureuse pour ces deux-là. Ils forment un superbe couple et je n'imagine même leur mariage, il sera magnifique. Herman les félicite à son tour puis il veut se poser avec moi. Et on a envie de laisser nos fiancés profiter d'un moment ensembles.

Henry nous emmène jusqu'à l'hôtel, qui est au bout des Champs Élysées. Et je me rends compte qu'Herman n'a pas réservé n'importe quel hôtel, nous sommes au Crillon, ça me fait rêver. Je manque de me pincer, c'est trop beau ce qui m'arrive. Henry se gare dans le parking et nous nous dirigeons vers l'accueil. Je laisse les hommes y aller, Stéphanie reste avec moi. Je prends sa main gauche et regarde la bague, le diamant est superbe. Trop gros pour moi, mais magnifique.

-Henry ne s'est pas moqué de vous. Ça c'est du diamant.

-C'est sûr. C'est vrai que je n'imaginais pas avoir une telle bague à mon doigt.

-Vous la méritez. Encore pleins de bonheur pour vous deux.

-Merci. Et vous, vous êtes étonnement rayonnante.

-C'est le bonheur de retrouver Herman après quelques mois... Compliqué.

-Vous me raconterez tout ça demain. Les hommes arrivent.

Je me tourne vers Herman et Henry, ils arrivent effectivement. Je prends une carte dans la main d'Herman et nous partons vers les ascenseurs. Henry et Stéphanie sont les premiers à descendre, l'ascenseur nous emmène jusqu'au dernier étage avec Herman. Je regarde le numéro de la carte et je cherche la chambre quand les portes s'ouvrent. Je la trouve rapidement, je passe la carte et ouvre la porte.

Je commence à entrer dans la chambre, mais Herman me retient. Je le regarde, surprise, et il me prends dans ses bras.

-Mais qu'est-ce que tu fais ?!

-J'ai envie de te porter.

-Je vois ça, mais pourquoi ?

-Par plaisir.

Il pose un baiser sur ma joue et entre dans la chambre. Il me pose devant la fenêtre, ma vue est superbe. Je vois la Concorde et la Tout Eiffel, c'est superbe comme panorama. Il y a le pont de la Concorde, l'assemblée national et la grande roue qui complète le décor, cette chambre est magnifique.

Herman vient me prendre dans ses bras après avoir ramené nos sac à l'intérieur, je souris. C'est ça la vie que je veux. Être avec un homme que j'aime, dans des hôtels splendide avec des vues incroyables.

-Tu savais que j'allais venir pour réserver la plus belle chambre du Crillon ?

-Non, mais avoir de l'argent et de l'influence, ça aide à avoir les plus belles chambres.

-C'est la chose la plus romantique sur tu ai faite pour moi.

-Pas le voyage en yacht, ni le séjour aux Bahamas avec nos premiers je t'aime ?

-Ça, ce sont des souvenirs inoubliables.

Je réussis à me retourner, je regarde Herman en souriant.

-C'était des moments romantique, mais ça, me faire venir à Paris, ville romantique par excellence, avec tout ce qu'on a vécu après mon enlèvement, c'est... Juste incroyable. T'as su me pardonner toutes les phrases horribles que j'ai pu te dire, pas tout les hommes ne sont capable d'un tel pardon.

-J'ai faillit ne pas te pardonner, mais tu m'as fait tomber amoureux comme un ado de 15 ans. Et quand on rencontre l'amour de sa vie, on n'abandonne pas aussi rapidement.

-Tu as abandonné à un moment.

-Mon esprit, pas mon cœur. Il t'aime et t'aimera toujours.

-Et moi je t'aime, je t'aimerais toujours.

Je me mets sur la pointe des pieds et l'embrasse, ses lèvres, ses bras fort, son esprit, son cœur, son odeur, tout m'a tellement manqué. C'était une évidence ses retrouvailles, on s'aime trop pour rester séparés.

Je sens Herman chercher la fermeture de ma robe, il galère. Ça me fait rire contre ses lèvres, il n'a pas l'habitude de ce genre de robe visiblement.

-Attends. Elle est sur le côté.

Je descends la fermeture et retire la robe, Herman en profite pour me regarder. Je défait mon soutien-gorge en soutenant son regard, retire ma culotte et mes chaussures. Herman fait la même chose, je me mordille la lèvre inférieure en le voyant se déshabiller, et il me pousse à m'allonger sur le lit.

Je savoure encore plus ce moment intime qu'il y a trois semaines, il est juste incroyable. Et j'oublie totalement les États-Unis, Paris, tout, je profite de ce moment. Juste Herman et moi.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant