II - Chapitre 47

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Quelques temps plus tard, Laura.

Aujourd'hui, c'est le mariage de Stéphanie et Henry. Je suis quasi prête, j'ai mis une robe longue rouge, offerte par Stéphanie. Elle est très jolie, je l'aime beaucoup. Herman porte un costume très simple, sans cravate. Il est très beau.

Je mets mes chaussures, mon collier, mes boucles d'oreilles et je rejoins Stéphanie dans sa chambre. Elle est bientôt prête, elle est déjà splendide. Sa robe de mariée est simple, longue, blanc cassé. Ses cheveux long et ondulés sont détachés, ça change. Et elle a fait une coloration châtain.

-Waouh, vous êtes superbe !

-Merci Laura. Vous êtes très belle aussi.

-Grâce à votre robe.

-Bien sûr que non, ce n'est pas grâce à une robe.

-Mais cessons de parler de moi. C'est vous la star de la journée.

Stéphanie éclate de rire, puis elle s'avance en mettant son collier.

-C'est vrai. C'est moi la mariée.

-Mais vous n'avez pas l'air stressé.

-J'épouse quelqu'un que j'aime, alors ça va. C'est qu'une formalité entre nous. Puis on se maris avec un juge de paix avec deux amis, alors ça retire un stresse.

-Si je peux vous aider à vous détendre, alors je suis heureuse.

Stéphanie sourit puis elle finit sa préparation. Une fois son maquillage terminée, ses chaussures misent et les derniers détails réglé, on se dirige vers l'ascenseur. Herman nous attends avec deux bouquets de fleurs et la porte de l'ascenseur ouverte. Il tends le plus gros bouquet à Stéphanie et le plus petit pour moi.

-Allons-y mesdames. Et vous êtes superbe Stéphanie.

-Merci.

Herman nous laisse passer et il appuie sur le bouton pour descendre. Stéphanie prends une profonde inspiration, elle commence à stresser. Je me demande comment je serais dans un an, devant la salle de mariage du Plaza Hotel. Est-ce que je serais stressée, surexcitée, anxieuse ? Je me pose la question.

Et oui, on se marie au Plaza Hotel de New-York le 23 juillet de l'année prochaine. On a eu beaucoup de chance, un couple s'est désisté pour un lieu moins cher, ce qui nous a arrangé. On a pas encore la liste complète des invités par contre, mais ça va être fait d'ici juillet. Entre les gens qu'on ajoute, qu'on supprime, les couples, les familles, c'est compliqué à faire, mais on s'en sort. Et j'ai déjà commencé ma recherche de robe, Herman m'a dit que je pouvais monter assez haut. J'ai un bon, très bon budget pour ma robe qui m'arrange. La recherche est cent fois plus simple.

Enfin, cent fois plus simple, je peux me payer une belle robe de créateur, donc les possibilités sont énormes. J'ai lancés quelques mails à des marques, pour avoir des rendez-vous pour voir des croquis et me donner une idée du prix finale de ma robe. Je sais exactement ce que je veux, et je l'aurais.

La sonnette de l'ascenseur me sort de mes pensées, nous venons d'arriver au garage. Henry est déjà devant le tribunal, alors Herman nous y conduit rapidement. Le trafic est assez fluide, Stéphanie n'a pas le temps de plus stresser que ça dans la voiture.

Herman se gare, nous sortons de la voiture et on rejoint Henry, qui nous regarde arriver. Je vois le regard de notre chauffer changer, il est ému de voir sa future épouse aussi belle. Je me doute qu'elle est la plus belle à ses yeux, mais là, ça doit être décuplé.

Nos deux amoureux se retrouvent, ils se font un énorme câlin. Je rigole et tourne la tête vers Herman, qui lui aussi sourit. On est vraiment heureux pour eux.

-Le juge va nous attendre, allons-y.

Herman mène la danse, il ouvre la porte du bâtiment et nous y allons. Je prends le bras de mon homme et nous nous dirigeons vers la salle des mariages. La porte est déjà ouverte, personne n'est dedans mis à part le juge. Herman et moi passons en premier, le vieux monsieur lève la tête vers nous et nous sourit. Je préviens que c'est pour le mariage de Stéphanie et Henry, il avait tout préparé.

-Faites-les entrer.

-Merci.

Herman va les chercher, on s'installe et la "cérémonie" commence. C'est vraiment court, c'est juste un échange des consentements et des alliances. Mais le juge réussit à rendre ces échanges très mignon et très romantique, visiblement il a eu des instructions. Je ne connaissais pas ce type de mariage, mais c'est rapide et romantique. Et pas cher. Je ne pourrais pas le faire, mais pour des couples qui souhaitent aller vite et ne pas se casser la tête, c'est une excellente idée.

Nous signons les papiers, nos deux jeunes mariés en profite pour s'embrasser. Nous les applaudissons, c'était mignon ! Les deux rigolent et nous regardent, ils récupèrent leur certificat de mariage et nous partons.

Dans la voiture, mon portable se met à sonner. Je regarde qui m'appelle, c'est l'avocat.

-Qu'est-ce que c'est ?

-L'avocat.

Je réponds et mets le téléphone en haut-parleur.

-Bonjour maître. Que ce passe-t-il ?

-Bonjour Laura. Je vous appelle par rapport à Sébastian. Il n'est plus en prison.

-Comment ça ?

-Ne paniquez pas. Il a été transféré dans un hôpital psychiatrique. Il a eu des crises de folies sanglante d'après les surveillant de la prison.

-Des crises de folies sanglante ? C'est-à-dire ?

-Il n'a plus de femmes à frappé et violé, ni de médicaments adapté, alors il est devenu très violent avec ses co-détenus. Deux ont finis à l'hôpital. Le médecin de la prison a demandé son placement immédiat en cellule psychiatrique.

-Waouh. C'est... Et il va y rester combien de temps ?

-Il y est pour les quatre années qui arrivent, mais les médecins doutent d'une libération. Cet homme a besoin de soins et surveillance constant, il ne sortira pas de l'hôpital.

-Donc il ne sortira jamais. C'est rassurant.

-Surtout qu'il a été transféré loin. Alors Laura, vous pouvez respirer. Il n'est plus là.

-Ça c'est génial ! Enfin débarrassé de lui !

Je regarde Herman en souriant, c'est vrai, enfin débarrassé de lui. Définitivement. À l'hôpital, il ne sortira jamais. Il n'est pas stable.

-Merci maître pour votre appel et pour la bonne nouvelle.

-De rien. Je vous laisse, j'ai des dossiers à traiter.

-Pas de soucis. Passez une bonne journée.

-À vous aussi.

Je raccroche et, puisqu'on est à un feu rouge, je fais une petite danse de la victoire. Adios Seb !

-Toi t'es contente.

-Je ne suis pas contente, je suis heureuse ! Il est loin, il ne retrouvera jamais la liberté. Je m'en tape de l'endroit où il est, il est enfermé.

-C'est vrai. Mais je ne comprends pas pourquoi cette décision n'a pas été prise avant.

-J'en sais rien, et je m'en fiche. Maintenant, je peux pleinement profiter de ma vie.

Herman prends ma main et l'embrasse. Je souris, là je suis bien ! Nous arrivons en plus à la salle où se déroule la fête de mariage, je vais m'amuser ce soir.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant