II - Chapitre 41

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Laura.

Je suis de retour sur terre, contre Herman, sous les couvertures dans une chambre d'hôtel magnifique à la vue imprenable. Je caresse son torse, c'est si bon de l'avoir retrouvé. On a encore beaucoup de chemin à faire avant d'être comme avant, mais on y arrivera.

-Laura ?

-Mmm ?

-Ça te dit qu'on parte en voyage au lieu de rentrer à New-York ?

Je me redresse pour voir son visage, je suis surprise.

-Un voyage ? Où ? Pour combien de temps ?

-Un voyage à travers le monde, pendant une bonne période, quelques mois.

-Tu proposes qu'on parte faire le tour du monde ? Mais le boulot, qu'est-ce que tu en fais ?

-J'ai prévu une année de repos pour moi, je travaille sans relâche depuis des années en prenant le minimum de vacances. Et j'ai envie de respirer, de voir d'autres choses. J'ai besoin de découvrir ce monde.

-Et le mien ?

-Tu peux toujours demander à composer sur la route et demander aussi au musée de te laisser partir découvrir les merveilles du monde. J'ai vraiment envie qu'on prenne du temps pour nous, pour construire notre couple.

-Je ne te dirais jamais non, mais je dois en parler à mes chefs. S'ils acceptent, on peut partir le plus vite possible.

-Super ! Un nouveau voyage comme ça, en amoureux, il n'y a rien de mieux.

-Je confirme.

Je l'embrasse et je profite de ce moment calme et tendre entre nous. Sauf qu'Herman prends ma main, je la regarde, j'ai oublié de retirer ma bague de fiançailles.

-T'as oublié de la retirer ?

-Ouais. J'étais impatiente de te voir, j'ai pas fait attention à mes mains et j'ai dormi dans l'avion. Mais je la retire.

J'enlève la bague et la pose sur la table de chevet, c'est parfait comme ça.

-Voilà. C'est mieux.

-C'est sûr.

Herman me regarde comme si j'étais à croquer, je tente de m'éloigner mais il me retient et plonge dans mon cou. J'éclate de rire, ses lèvres et ses doigts me chatouillent. Nous nous amusons bien dans le lit, ça fait longtemps que je n'ai pas autant rigolé.

Le lendemain matin, Herman.

Je me réveille tranquillement, la nuit était excellente. Je regarde à côté de moi, Laura n'est plus là. Je sais que je n'ai pas rêvé de sa venue, j'ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes. Je prends donc mon portable, c'est à peine huit heures, donc deux heures à New-York. Je me demande où a bien pu aller Laura alors que c'est deux heures dans son esprit.

Je repose mon portable, récupère mon caleçon et le mets en me levant. Je cherche Laura dans la superbe suite, je la trouve dans le coin salon, sur le canapé. Je m'approche doucement, elle est concentrée sur son portable. Je pose ma main sur son épaule, ce qui la fait sursauter et crier, moi ça me fait rire.

-Herman, t'es con !

-Bonjour chérie. J'ai bien dormi, merci. Et toi ?

-Tu m'as fait peur espèce de crétin. Et j'ai bien dormis aussi, même si je suis complément à la ramasse.

-Ça va aller ? Tu peux dormir encore un peu tu sais.

-Ne t'inquiète pas, ça va. Je mets dans mon esprit qu'il est huit heures et non deux. C'est perturbant.

-D'accord. On commande un petit-déjeuner ?

-Je voulais voir Paris et discuter avec nos chers fiancés. On peut le prendre dehors ?

-Ouais, pas de soucis.

-Cool. Je préviens Stéphanie.

Laura reprends son portable, je pose ma main dessus.

-T'as pas oublié un petit truc.

-Oh si !

Elle contourne le canapé et vient à ma hauteur, se mets sur la pointe des pieds et passe ses bras autour de ma nuque. Et je remarque qu'elle a piqué un de mes tee-shirt.

-Bonjour mon cœur.

-Bonjour.

Elle tends ses lèvres vers moi, je lui fait un bisou sur le nez, ce qui la fait rire. C'est bon de l'entendre rire de bon matin, ça réveille bien.

-Aller, embrasse moi. S'il te plaît.

Je souris et l'embrasse tendrement. Mais Laura n'a clairement pas envie que ce baiser ne s'éternise, elle quitte rapidement mes lèvres. Elle consulte de nouveau son portable, elle sourit aussi.

-Tu parles avec qui pour être aussi souriante ?

-Elea. Elle est très heureuse que je sois à Paris avec toi.

-Ça ne m'étonne à peine. Et je vais prends ma douche. Tu viens ?

-Avec plaisir. Elea attendra deux minutes.

-Deux minutes ? Tu sais que quand on entrer dans la cabine, on en ressortira pas avant un petit moment ?

-Deux minutes, une demi-heure, c'est la même chose. Elle en profitera pour dormir.

-Allons-y.

Je tends ma main, Laura la prends en posant son téléphone sur le canapé et nous allons dans la salle de bain. J'allume l'eau de la baignoire, Laura est déjà nue quand je me retourne. Elle sourit en haussant les épaules, j'aime un peu trop le mouvement de sa poitrine. Je retire mon caleçon, prends sa main et l'attire contre moi. Mes lèvres percutent les siennes, je ne sais pas si un jour je m'en lasserai.

Laura réponds à mon baiser avec fougue, ça m'avait manqué. Je l'entraîne jusqu'aux vasques et la pose sur le meuble. Elle a une hauteur parfaite.

-Je t'aime Herman. Je t'aime tellement.

-Je t'aime aussi.

Je l'embrasse de nouveau et descends doucement sur son cou. Sa peau est toujours délicieuse, un bonheur à embrasser. Je continu ma descente en posant des baiser sur sa poitrine, son ventre, jusqu'à atteindre son intimité.

Je la cherche doucement, elle pose ses mains sur mes cheveux et je l'emmène loin dans son plaisir, mais je ne la laisse pas jouir. Je remonte rapidement et glisse mon sexe dans le sien. Cette chaleur, c'est la meilleure au monde. Je saisis son visage avec douceur dans ma main droite et commence des va-et-vient lents, qui la frustre au plus au point.

-Herman, s'il te plaît, gémit-elle.

-Quoi ?

-Plus vite. Je déteste quand t'es lent.

C'est vrai, elle déteste la lenteur. À force de coucher avec elle, je la connais. J'accélère donc tranquillement, jusqu'à atteindre la vitesse qu'elle adore. Ni trop vite, ni trop lent. Elle me remercie en m'embrassant, mais le plaisir arrive. Je pose ma main sur son tas de nerf, elle quitte totalement mes lèvres pour se laisser aller dans son plaisir.

La voir prendre son pied, c'est terriblement bon. Elle finit par jouir, mon orgasme suit le sien. Je la regarde, elle se calme doucement. Elle me regarde, un sourit béat sur les lèvres.

-Herman ?

-Quoi ?

-La baignoire.

Je me retourne, la baignoire est bientôt pleine. Je l'aide à descendre puis je coupe l'eau qui coule. Laura vient avec quelques sels de bains, en mets dans l'eau et se glisse dedans avec mon aide. Je la suis, je me mets contre elle et la laisse s'installer contre moi.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant