Chapitre 44

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Laura.

C'est neuf heures, j'ai finis de ranger mes affaires, j'ai plus qu'à faire le tri. Je sors de ma chambre et je descends pour aller manger, j'ai faim !

J'arrive à la cuisine, Herman y est déjà, et ça sent bon. Je vais voir ce qu'il fait en me plaçant à côté de lui, c'est une belle poêlée de légumes, ça sent vraiment bon !

-Ça a l'air bon ce que tu fais.

-Merci.

-Il y en a pour moi ?

-Bien sûr. Je ne te voyais pas arriver, donc j'ai décidé de préparer quelque chose pour nous deux.

-C'est très gentil. J'ai super faim ! T'as fait quoi avec ?

-Du blanc de poulet.

-Mais c'est que tu cuisines bien toi !

-C'est pas secret, dit-il en riant. J'ai toujours aimé la cuisine. Stéphanie est là sinon ma maison serait sale et je perdrais trop d'argent dans les restaurants.

-D'accord. Merci pour préparer le dîner. Je vais mettre la table.

-Laisse moi juste les assiettes, je les apporterais quand elles seront pleine.

-OK.

Je récupère nos couverts, nos verres et vais y dresser sur la table. Je sors aussi une bouteille d'eau une de vin, je sais qu'Herman aime ça. Je m'installe à table et j'attends le cuisinier, qui ne tarde pas à arriver avec deux belles assiettes.

-Madame, votre plat est prêt.

-Merci monsieur.

Je souris, j'aime beaucoup l'ambiance qu'il y a ici. Nous mangeons dans la bonne humeur, en racontant nos journées respectives. J'aime bien quand Herman me parle de son boulot, il est passionné et s'il pouvais offrir un toit à tout le monde, il le ferais.

Il est un homme d'affaires puissant et un philanthrope reconnu. Comme il le dit, son métier est bien plus qu'un travail, c'est une passion. Si tu viens dans l'immobilier que pour l'argent, tu vas finir par sombrer ou par être mal vu.

Si, en revanche, tu aides les gens et tu essaies d'être un peu en dessous du marché, ton entreprise peut réussir. Sa façon de voir les choses dans le monde de l'immobilier peut déranger, mais il reste le propriétaire d'un bon nombre d'immeubles à New-York.

On dîne tranquillement, je rapporte les assiettes et regarde ce qu'il y a comme dessert, je décide de prendre la délicieuse salade de fruit que Stéphanie a préparée dans la journée. Je récupère deux verrines, les remplis et les apportent à table.

-Au fait, j'ai oublié, mais je pars quelques jours, dit-il quand je m'installe.

-Ah bon ?

-Ouais. Je pars à la Nouvelle-Orléans, j'ai des choses à faire pour le boulot. Et je ne rentre pas demain soir, je prendrais directement mon avion.

-Je vais être seule combien de temps ?

-Cinq jours. Juste le temps de quelques réunions et quelques visites.

-D'accord. Merci de me prévenir.

-Puisque tu n'as aucune restrictions, tu peux venir si tu veux.

-Vraiment ? Je peux venir avec toi ? Les gens ne vont pas se poser de question sur la raison de ma présence avec toi ?

-Oui, tu peux venir avec moi et je m'en fiche un peu des questions. On prends un vol privé assez tard, donc il ne devrait pas y avoir de paparazzis ou je ne sais quoi.

-Bah, d'accord, je viens. Je n'ai jamais visité la Nouvelle-Orléans, encore moins la Louisiane. Je viens avec plaisir.

-Super. Je préviendrais Henry, pour qu'il vienne te chercher avant que je finisse ma journée.

-Pas de soucis. C'est très gentil de me proposer de voyager avec toi.

-C'est normal. Je ne vais pas te laisser seule ici alors que je peux t'emmener ailleurs. Autant en profiter.

-Encore merci. Tu n'étais pas obligé.

Je souris, heureuse de partir en voyage avec lui. On finit notre dîner sans parler du voyage, puis on va faire la vaisselle, on ne va pas utiliser le lave-vaisselle pour deux assiettes, fourchettes, couteaux, cuillères, assiettes, verres et verrines. Il y a toujours une bonne ambiance, je deviens un peu taquine et j'ai envie de l'embêter.

Je prends un verre, le rince et le remplis d'eau avant de lui jeter l'eau à la figure, il saute pour reculer. Je me retiens de rire, et le regarde le plus sérieusement possible.

-T'es sérieuse ?!

-Quoi ? J'ai rien fait.

-Vraiment ? Tu veux faire un plongeon dans la piscine ?

-Tu ferais pas ça ?

Il coupe l'eau, s'essuit les mains et s'approche.

-J'en suis capable. Excuse toi.

-Mais j'ai rien fait !

-Menteuse. Et t'as cherché.

Il essaie de m'attraper, je réussis à reculer et je fuis de la cuisine.

-Laura, tu ne pourras pas m'échapper !

-Si.

Je me dirige vers les escaliers en courant et je monte, dans le but d'aller me cacher dans ma salle de bains, j'entends parfaitement Herman me courir après. Il me rattrape dans ma chambre en passant ses bras autour de ma taille, je déteste être aussi légère, il me sort de la chambre et m'entraîne jusqu'à la bibliothèque.

-Herman, non ! Si tu m'emmène jusqu'à la piscine, je pars d'ici.

-Tu ne le feras pas.

Il réussis à me mette sur son épaule, j'essaie de descendre mais son bras est trop fort. Il monte très facilement sur la terrasse et nous emmène jusqu'à la piscine.

-S'il te plaît, non ! Herman !

-Tu t'excuses ?

-J'y ai juste fait pour rire, je ne mérite pas un plongeon dans la piscine.

-T'as juste balancé un verre d'eau à la figure.

-Tu pouvais te venger en me lançant à ton tour de l'eau dessus.

-La piscine est beaucoup plus drôle.

Il réussit à me mettre dans ses bras et, sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, je me retrouve dans l'eau. Je remonte rapidement à la surface et je regarde Herman, qui se marre comme un abrutis !

-T'es méchant !

-C'est si drôle. Et le cri, magique.

J'essaie de l'éclabousser, mais il est trop loin.

-Je te déteste.

-Mais non, tu ne me déteste pas.

Il s'approche enfin, je me retiens de l'éclabousser. Je tends ma main, il fronce les sourcils.

-J'ai besoin d'aide.

-Tu vas pas me faire un sale coup ?

-Non, j'ai juste envie de sortir de l'eau.

Il me donne sa main et, vu qu'il est penché et qu'il a moins d'équilibre, je le tire très facilement dans l'eau. Il plonge à son tour, je rigole en me hissant sur le bord de la piscine et je m'assois. Il remonte à la surface et me regarde, prêt à me tuer.

-Déjà je me prends un verre d'eau en pleine figure, mais tu fais ça aussi ? T'es pas cool avec moi.

-C'est toi qui m'a jeté à l'eau en premier. C'était la revanche.

-T'étais pas obligée.

-Si.

Il vient vers moi et ne dit rien, il réussis juste à me remettre dans l'eau. J'en étais sûr qu'il allait me faire ça, je l'éclabousse, il fait la même chose en rigolant. Nous passons un bon moment comme ça, à juste s'amuser comme des enfants.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant