Loyauté.

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Note : je suis absolument confuse, car j'ai fait une erreur au début de cette histoire que je tiens à corriger aujourd'hui. Cela concerne l'apparence actuelle de Lord Voldemort. J'ai écris qu'il avait l'apparence d'un serpent, avec des fentes en guise de narines. Cela n'est pas correct, pas encore. Dans les années 70, il a encore un aspect humain. Il est simplement très pâle, couvert de cicatrices avec une peau cireuse et on peut penser qu'il est déjà chauve. Voilà. Désolée !





Bellatrix était assise sur les marches de pierres qui menaient aux cachots des Lestrange. Derrière la grille qui en marquait l'entrée, elle observait l'air absent tous les hommes qu'elle avait ramenés pour son Maître. En une semaine, la sorcière avait capturé et retenu prisonniers vingt adultes moldus. Chacun d'entre eux lui avait prouvé à quel point leur genre était immonde, sale et vulgaire. Elle ignorait ce que le Seigneur des Ténèbres comptait faire de toutes ces misérables créatures, mais elle se doutait que le sort qu'il comptait leur infliger serait...approprié.
Son père lui avait raconté des horreurs à propos des moldus quand elle était petite. Du temps où Cygnus Black III était encore jeune, il y avait eu une guerre d'une violence inouïe qui avait rapidement pris une ampleur telle que le conflit était devenu mondial. Il y avait eu des millions de morts. Cygnus lui avait décrit la façon dont ils s'entretuaient, à coup d'armes à feu et de machettes. Les moldus avaient même repoussé les limites de l'horreur en inventant des stratagèmes pour exterminer des peuples entiers de façon méthodique, systématique. Il lui avait raconté l'invention des chambres à gaz, les exécutions arbitraires de femmes, de vieillards et d'enfants. Il lui avait raconté les crimes de guerre, qui parfois allaient au delà même du meurtre. Il lui avait décris les chairs brûlées, souillées, ensanglantées, les corps faméliques, pourrissant au soleil.
Bellatrix, qui était pourtant maintenant une meurtrière accomplie, ne put réprimer un frisson d'horreur en repensant à cela. Jamais ses victimes n'avaient connu de telles souffrances. La sorcière aimait leur infliger du mal, elle aimait les voir se tordre de douleur. Mais ses exécutions étaient propres, et répondaient toujours à un besoin. Ce n'était pas des meurtres de masse...si ? Non. Pas vraiment. Les sorciers étaient épargnés, la grande partie du temps. Elle ne touchait jamais aux siens. Leur projet n'était pas d'exterminer tous les moldus, mais de leur interdire l'accès au monde magique en les intimidant. Tout ce qu'elle faisait, c'était pour le plus grand bien. C'était pour son Maître.
La violence des moldus était une violence folle, violente, lubrique même. Celle des sorciers, celle des mangemorts, était propre, et nécessaire. Le chaos qu'elle et les autres soldats semaient dans le monde magique était nécessaire. Le Seigneur des Ténèbres lui même le leur avait expliqué : le chaos n'est pas une fosse, le chaos est une échelle ; et sur l'échelle, seule l'ascension importe.

Bellatrix avait appelé son Maître en pressant ses doigts sur sa marque. Il devrait être là d'ici quelques minutes à présent. Elle demeura immobile, le regard perdu sur les hommes qui geignait devant elle. Leurs elfes de maison leur avaient apporté quelques maigres repas, parfois, quand Bellatrix y avait pensé. Son Maître les voulait en vie, alors elle n'avait pas pu les laisser mourir dans ses cachots. Elle aurait bien aimé, pourtant.

- Je vois que tu as accompli ta mission à la perfection, Bella, fit une voix aigüe et froide derrière elle.

Lord Voldemort descendit les quelques marches qui le séparaient de sa servante et regarda les prisonniers à travers les barreaux de fer de la porte des cachots.

- Je suis désolée d'avoir pris tant de temps, Maître. Le sortilège de l'Imperium que je lançais à chaque fois me drainait de mon énergie.
- Hmm, non, une semaine...une semaine c'est bien, Bella. Tu ferais n'importe quoi pour moi, n'est ce pas ?
- Mon Maître sait que je répondrai toujours à chacun de ses désirs, répondit Bellatrix les yeux brillants et se penchant le plus possible vers le mage noir.
- Hmm.

A Black Tale : Sisters of House BlackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant