7 Octobre 1970, École de sorcellerie Poudlard, Écosse.
Les pas d'Andromeda résonnaient dans les couloirs des cachots. Lorsqu'elle entra dans la salle commune de Serpentard, le bruit des conversations s'arrêta, et tous les regards se tournèrent vers elle. Narcissa était au centre d'un groupe d'une dizaine d'élèves de son âge, ainsi que d'autres légèrement plus vieux. Maisie Parkinson fixait la cadette des sœurs Black avec une moue dédaigneuse, Narcissa restait de marbre et Lucius lui lançait un regard suspicieux. Nul doute, ils étaient en train de parler d'elle avant qu'elle ne fasse irruption dans la salle. Elle resta figée un instant sous le regard accusateur de ses camarades avant de se réfugier aux dortoirs. Depuis la rentrée, elle avait expliqué la situation à ses amis. Ils avaient convenu qu'ils continueraient à se voir en secret jusqu'au vacances de Noël, pour laisser le temps à la jeune sorcière de peser sa décision. Sa relation avec Teddy Tonks avait par ailleurs évolué avec une rapidité fulgurante. Après des années à s'aimer en secret, ils s'étaient finalement avoué leurs sentiments, ce qui avait plongé Andromeda dans une douce euphorie durant plusieurs semaines. Ted était son-âme sœur, elle en était certaine. S'il fallait choisir entre sa famille détraquée et lui, elle n'hésiterait plus une seule seconde. Néanmoins, elle pensait qu'il valait mieux faire profil bas jusqu'à la période des fêtes pour tenter une dernière fois d'apaiser les tensions entre sa famille et elle-même.
Il était tard. Andromeda se préparait à aller se coucher quand elle vit le reflet de sa sœur dans le miroir de la salle de bain.
- Salut, dit timidement Narcissa.
- Salut.
- Tu vas bien ?
- Tu daignes enfin m'adresser la parole ? T'as reçu une lettre de père qui t'autorisait à approcher ta sœur c'est ça ?
- Dromeda je...c'est plus compliqué que ça en a l'air.
- Oh je sais pas, je crois qu'à ta place j'aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour affirmer mon soutien envers ma propre sœur. Mais après tout, qu'est ce que j'en sais ?
- Lucius sait. Pour Tonks et toi. Il ne l'a dit à personne d'autre que moi, pour l'instant. Je l'ai dissuadé de le faire, mais j'ai eu du mal. Tu devrais être plus discrète.
- Oh pitié, ne me dis pas ce que je dois ou ne dois pas faire. Tu n'es pas Druella, ni Cygnus.
- Je fais ça pour ton bien.
- Mon bien ? répéta Andromeda en croisant les bras sur sa poitrine. Ah oui, Cissy ? Et qu'est ce que c'est mon bien ?
- C'est de rester avec ta famille. Avec ceux qui t'aiment.
- Ceux qui m'aiment, répéta à nouveau la sorcière en laissant échapper un rire narquois. Je crois que nous n'avons pas la même conception de l'amour.
- Tu crois qu'il t'aime, lui ? Ce...ce...
- Ce ?
- Il n'est pas digne de ton rang.
- Par Merlin, Cissy, ouvre les yeux ! Arrête de suivre tout ce que père et mère te mettent dans le crâne, réfléchis un peu par toi même, bon sang !
La blonde secoua la tête et soupira longuement.
- Peu importe ce que tu crois. Je sais que ça te passera. Ce n'est qu'une phase, c'est normal. Ça arrive. Tu veux tester tes limites, je comprends. Je sais que tu ne nous trahiras jamais. Je sais que tu nous aimes trop pour cela. Tu ne vas pas m'abandonner.
- Arrête.
- J'ai eu des nouvelles de Bella, d'ailleurs. Elle va bien.
- Je n'ai que faire de Bellatrix. Qu'elle aille au Diable.
- Tu ne peux pas dire ça enfin ! C'est ta sœur !
- Je vais me coucher, répondit Andromeda d'un ton sec, coupant de court la conversation. Bonne nuit, Cissy.
- Bonne nuit, Dromeda.
31 octobre 1970.
Les couloirs de Poudlard étaient décorés aux couleurs d'Halloween. Les élèves se baladaient joyeusement entre les murs du château, leurs sacs remplis de confiserie de chez Honey Dukes et de farces et attrapes en tout genre. Andromeda, Arya, Pablo et Teddy revenaient de leur visite à Pré-au-Lard et s'apprêtaient à passer les grilles de l'école quand Ted attrapa son amie par la manche et demanda aux autres de les attendre dans la Grande Salle.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Andromeda en regardant les deux autres s'éloigner.
- Suis-moi.
Il l'entraina jusqu'au Lac Noir. Le paysage était magnifique avec les couleurs de l'automne. L'eau était calme, sombre, les feuilles mortes tapissaient le sol de couleurs chatoyantes. Ted s'arrêta au bord du lac et fixa un point à l'horizon, sans rien dire. Sa poitrine se soulevait lentement au rythme de son souffle, mais ses points serrés trahissaient sa nervosité.
- Qu'est-ce qu'il y a ? répéta la sorcière avec cette fois une pointe d'appréhension.
Ted se tourna vers elle, et ses yeux brillaient d'émotion.
- Dromeda je...voilà. Merde. J'ai répété cette scène des centaines de fois et je...bon. Dromeda. Je suis tombé amoureux à la seconde où j'ai posé les yeux sur toi. Je n'étais qu'un première année qui découvrait le monde des sorciers, ayant vécu dans l'ignorance toute sa vie, et toi tu...tu étais là, devant moi, la plus belle créature magique de tout l'univers. Je ne savais pas ce que cela voulait dire quand on me disait « c'est une Black ». Aujourd'hui encore, j'ai du mal à comprendre. Tu n'es pas juste une Black. Tu es Andromeda. Tu es la sorcière la plus drôle, la plus brillante et la plus douce que je connaisse. Tu n'es pas ta famille ; tu es toi, et tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. Dromeda je...je ne pourrais pas imaginer de futur sans que tu sois à mes côtés alors...hum...
Il sortir une petite boite de velours carrée de sa robe et s'agenouilla, tremblant.
- Andromeda Black, voulez-vous m'épouser ?
La sorcière sentit alors ses jambes flancher. Elle regarda Teddy avec des yeux embués de larmes de bonheur. Elle détailla ses traits fins, ses yeux gris, ses mèches blondes, ses lèvres fines qui formaient un sourire hésitant.
- Oui, dit-elle dans un souffle. Oui, Teddy. Je le veux.
Il lui passa la bague au doigt, une bague argentée sertie d'une émeraude, et elle se jeta dans ses bras. Leurs lèvres se rencontrèrent, leurs souffles s'accélérèrent. Il sentait délicieusement bon, il sentait les livres et le feu de bois. Andromeda se perdit dans son parfum, sur ses lèvres. Ils restèrent blottis l'un contre l'autre un long moment avant que Ted ne relâche difficilement son étreinte.
- Je ne te laisserai jamais tomber, Dromeda. Jamais.
- Je t'aime, Ted.
- Je t'aime aussi. Plus que tout.
Sur le chemin qui les menait jusqu'à la Grande Salle où leurs amis les attendaient, Andromeda pensa à ce qui venait de se passer. Elle avait accepté de passer le restant de ses jours auprès de celui qu'elle aimait. Elle avait conscience que tout était allé très vite, mais cela ne lui importait pas. Elle avait écouté son cœur. Teddy l'aimait, et Andromeda aimait Teddy. Elle devrait cacher la bague de fiançailles jusqu'à ce qu'ils soient officiellement unis, mais à Noël, elle en parlerait à ses parents. Elle leur poserait un ultimatum : qu'ils l'acceptent et qu'ils acceptent l'élu de son cœur, ou qu'ils fassent leurs adieux à leur fille. Cela lui brisait le cœur de penser que ses propres parents puissent la renier, mais elle avait encore espoir qu'ils trouvent la volonté de lui pardonner. Tout n'était pas encore perdu.
Lorsqu'ils prirent place aux côtés de Pablo et Arya, ceux-ci échangèrent un regard complice. Ils savaient exactement ce qui venait de se passer, et semblaient sincèrement heureux pour leurs amis. Andromeda les observa et sentit une vague de chaleur envahir son corps. Elle n'avait jamais été aussi heureuse. Le repas d'Halloween se passa de la façon la plus agréable qui soit. La sorcière ne prêta pas attention à ses camarades de Serpentard qui lui lançaient des coups d'œil de temps à autre depuis leur table. Cette soirée était la sienne, et pour une fois, elle laissa tomber sa garde. Elle voulait juste profiter de ce moment magique, de la bienveillance et de l'amour de ses amis. Ce soir là, il n'y avait qu'eux sur Terre. Rien d'autre ne comptait.
18 novembre 1970.
- Dépêche-toi, Slughorn nous attend dans la cour principale. On va être en retard, la pressa Narcissa.
Andromeda soupira et saisit le sac dans lequel elle avait rassemblé quelques affaires pour le week-end. Sa sœur et elle avaient obtenu une permission pour rendre visite à leur famille. Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de Bellatrix. Cygnus avait insisté pour qu'elles soient toutes deux présentes. Elles avaient toujours été ensemble pour fêter ce jour particulier. L'an dernier, Bellatrix avait été avec elles à Poudlard, mais cette année, l'événement se déroulerait au Château Lestrange où elle habitait désormais. Andromeda n'avait aucune envie de s'y rendre, mais elle n'avait également pas le choix. Aussi, elle suivit Narcissa qui trottinait dans les couloirs l'air joyeux jusqu'à ce que les deux sorcières aperçoivent le professeur Horace Slughorn qui les attendait dans la cour recouverte de givre.
- Ah, mesdemoiselles Black. Si vous voulez bien me suivre.
Les trois prirent le chemin de Pré-au-Lard. Il était impossible de transplaner dans l'enceinte de Poudlard, aussi leur chef de maison devait les accompagner jusqu'au dehors pour qu'elles puissent rejoindre Cygnus. Le père de famille leur avait donné rendez-vous aux Trois Balais. Sur le chemin, Slughorn et Narcissa discutaient avec entrain des personnages importants du monde sorcier. Le professeur avait toujours eu un faible pour les personnalités publiques. Chacune des trois sœurs Black avait d'ailleurs eu l'honneur, ou plutôt l'horreur en ce qui concernait Andromeda, d'être membre du petit club que le sorcier avait formé. Il n'y réunissait que les fils de ou fille de. La cadette savait que Bellatrix avait aussi détesté ces petites réunions, mais Narcissa semblait les adorer. Cela n'étonnait guère Andromeda.
Cygnus les attendait autour d'un verre de cognac. Narcissa se jeta dans ses bras quand elle le vit, et il discuta brèvement avec Slughorn avant de transplaner avec ses deux filles jusqu'au manoir Black. Druella accueillit la benjamine avec un grand sourire et adressa un signe de tête à Andromeda quand ils arrivèrent.
- Nous partons dans un quart d'heure. Allez enfiler les robes que j'ai déposées sur vos lits et descendez, nous n'avons pas de temps à perdre.
Avec Druella, ils n'avaient jamais de temps à perdre. La mère de famille était toujours pressée, elle avait toujours peur d'arriver en retard et de faire mauvaise impression. Andromeda avait la gorge nouée alors qu'elle essayait sa nouvelle robe grise. Elle regarda sa bague de fiançaille que personne ne semblait avoir remarquée. Mieux valait-il qu'elle ne la porte pas ce soir là ; sa sœur aînée trouverait sûrement un moyen de l'humilier si elle la voyait avec.
Quelques instants plus tard, les Black arrivèrent au Château Lestrange. La fête avait lieu dans la salle de récéption qui était décorée avec délicatesse. Des lustres de cristal ornaient le plafond, le parquet était d'un bois verni luxueux et de somptueuses moulures encadraient les murs. Le buffet prévu pour l'occasion était richement garni, et les invités se pressaient pour se servir des coupes de champagne. Druella et Cygnus ne furent pas en reste ; après avoir salué leurs hôtes, ils se dirigèrent immédiatement là où reposaient les bouteilles -et là où, bien évidemment, se trouvait Bellatrix. Si la brune ne s'était pas comportée de façon déplorable à son égard, peut-être qu'Andromeda aurait trouvé la force de s'inquiéter quant à son penchant pour la boisson. Mais Bellatrix avait agit de façon injuste, voire cruelle, et sa sœur n'était pas prête de lui pardonner. L'aînée des Black était une cause perdue ; sa cadette la soupçonnait même d'avoir des idées encore plus radicales que leurs parents en ce qui concernait les moldus et né-moldus.
Aussi, elle ne prit pas la peine d'aller la saluer et s'affala directement dans un fauteuil, en retrait, cherchant du regard son cousin Sirius. Elle ne le trouva pas, mais fut rassurée quand elle entendit que Walburga et Orion avaient eu un contretemps et qu'ils étaient en chemin avec leurs fils. Elle ne resterait plus seule bien longtemps. Andromeda ferma les yeux et écouta la musique jouée par le groupe spécialement loué pour l'occasion. Visiblement, on ne se privait rien chez les Lestrange : Bellatrix avait fait venir les derniers chanteurs à la mode, les Moonlight Shadows, un groupe de rock dont toutes les jeunes sorcières étaient folles. Les invités semblaient apprécier le spectacle, et nombre d'entre eux dansaient au centre de la large pièce. Pourtant, on ne voyait que Bellatrix. Les yeux fermés, au milieu des invités, elle semblait en transe. Elle se déhanchait langoureusement au rythme des basses, ondulant le bassin, levant les bras vers le ciel avec une grâce infinie. Elle était sublime. Elle dégageait de la noblesse, du pouvoir et une confiance en soi sans borne. Bien qu'elle fût énervée contre sa sœur, Andromeda ne put s'empêcher de l'admirer.
- Qu'est ce que je te disais l'autre fois. Toujours en train de chercher l'attention.
Andromeda lança un regard amusé à Sirius qui s'asseyait sur la chaise posée à sa droite, un coctail à la main.
- T'es pas un peu jeune pour l'alcool ?
- Tu sais ce que je pense des règles.
- Petit anarchiste.
- Dit-elle, rétorqua-t-il avec un sourire malicieux. Ça se passe comment à Poudlard ?
- Euh...plus ou moins bien. Mais au moins, je ne suis pas au Manoir avec mes parents qui ne m'adressent plus la parole.
- La chance. Je peux plus me les voir, les miens. Toujours à rabâcher les mêmes stupidités. Je les déteste.
- Ne dis pas ça...
- Si, Dromeda. Je les déteste. Tous. Sauf toi. Tu es ma cousine préférée, mais tu le sais déjà hmm ? dit-il en prenant une gorgée de sa boisson et la recrachant aussitôt en faisait une grimace de dégoût.
Andromeda explosa de rire et lui prit son verre des mains avant de pointer sa baguette sur lui en prononçant « evanesco » afin de faire disparaître les traces sur la chemise blanche de Sirius.
- Comment vous faites pour boire une chose aussi immonde ?
Il se dirigea en grognant vers le buffet. Andromeda pensa qu'elle avait de la chance qu'il soit là ce soir. Puis elle pensa que, si sa famille la reniait, il lui serait difficile de voir son jeune cousin. Il devait entrer à Poudlard en 71, juste après sa dernière année ; donc elle n'aurait pas l'occasion de le croiser dans les couloirs. Pour ce qui est des réunions familiales, elle risquait de ne plus y être conviée. Elle sentit un poids se former dans son ventre, puis chassa ces idées de son esprit, et se répéta que tout n'était pas encore joué.
En milieu de soirée, alors qu'elle se dirigeait vers la salle de bain, elle entendit des chuchotements dans l'ombre du couloir. Intriguée, elle s'en approcha discrètement et tendit l'oreille. Elle reconnut immédiatement la voix de sa sœur ainée.
- Le Maître m'a chargée de cette mission, Dolph. Moi, pas toi. Moi, tu comprends ? Il est hors de question que...
Bellatrix s'était tue. Andromeda entendit le bruit de ses talons qui venaient en sa direction et courut à l'opposée, mais elle fut frappée par un éclair de lumière et projetée violemment à terre. Elle essaya de se relever mais très vite, Bellatrix fut au-dessus d'elle et la plaqua contre le sol froid.
- Qu'est ce que nous avons là ? siffla la brune.
Son regard brillait d'une lueur démente. Andromeda frissonna d'effroi.
- On ne t'a jamais dit que c'était mal d'écouter les conversations des autres en douce ? ajouta Bellatrix en prenant une voix de bébé. Papa et maman ne t'ont pas appris la politesse ?
- Laisse-moi, répondit sa cadette en lui jetant un regard noir.
Bellatrix enfonça la pointe de sa baguette au creux de sa mâchoire, l'obligeant à lever la tête.
- Espèce de sale...
- Bellatrix ! tonna une voix masculine.
La brune continua de fixer Andromeda avec un sourire cruel et hésita un instant avant de relâcher son emprise puis de se relever. Cygnus s'approcha des deux sœurs, suivi de Rodulphus qui se plaça à droite de Bellatrix et gratifia la cadette d'un regard dédaigneux.
- Père, cette sale petite fouine a surpris une conversation privée entre Rodulphus et moi. Je ne sais pas ce qu'elle a entendu mais les informations que... si elle...laissez moi la soumettre au sortilège d'amnésie.
- Il n'en est pas question, siffla Cygnus. Vous risquez de causer trop de dégâts, un sortilège d'amnésie serait bien trop puissant. Je vais lui lancer un sortilège de faux souvenirs, cela fera l'affaire. Partez, maintenant.
Bellatrix lança un dernier regard rempli de haine à Andromeda qui était toujours au sol et tourna les talons, suivie par Rodulphus. Le père des jeunes femmes secoua la tête en la regardant disparaître au bout du couloir.
- Je ne sais pas à quoi vous jouez, Andromeda, dit-il, mais c'est un jeu dangereux. Vous n'avez aucune idée de l'ampleur, de l'importance de ce qui se construit dans l'ombre, mais croyez moi ; vous ne voulez pas être dans le camp adverse. Je ne sais pas si cela fait de moi un fou, mais j'ai encore espoir que vous puissiez trouver la raison.
- Père je...
- Je suis désolé, Dromeda. Alternatis.
****
Quand Andromeda reprit conscience, elle était allongée sur le parquet froid, dans l'ombre du couloir, juste en face de la salle de bain. Je ne pensais pas avoir bu autant, se dit-elle. Elle se releva et rejoint la salle de récéption où l'attendais Sirius.
- Tu en as mis du temps, dit-il en râlant.
- Oui je...je crois que j'ai fait un malaise.
- Ça va ? s'inquiéta le garçon.
- Oui, oui.
Andromeda leva les yeux. Du fond de la salle, Bellatrix l'observait d'un air suspicieux.
La fête toucha bientôt à sa fin, et tous les invités rentrèrent chez eux un à un. Narcissa et sa sœur rejoignirent leurs parents pour retourner au manoir Black afin d'y passer la nuit avant de se rendre à Poudlard pour reprendre les cours. Quand elle se glissa sous les couvertures de son lit à baldaquins, Andromeda avait l'étrange sensation que quelque chose lui échappait. Incapable d'identifier le problème, elle trouva finalement le sommeil, et rêva de Teddy Tonks.
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A Black Tale : Sisters of House Black
Fanfiction1969. Bellatrix, Andromeda et Narcissa entament une nouvelle année à Poudlard, sans se douter que celle-ci marquera un tournant décisif dans leur vie encore paisible. Les trois héritières de la noble et très ancienne famille Black seront vite plongé...