Chapitre 106

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Pdv Haneul:

-Tu vas mieux ces temps-ci?

-Oui.

Hoseok me dévisage, le doigt pointé sur sa tempe.

-J'ai dit que ça allait!

Il fait super chaud dans sa chambre. Ce qui est incroyable, c'est que malgré le fait que les garçons aient accepté toutes mes demande, Namjoon m'a demandé de retourner voir un psychologue. Bien sûr, c'est une chose à laquelle j'ai refusé. Alors nous avons fait un marché, je devais parlé à quelqu'un. Hoseok est celui que j'ai choisi, car après tout ce qu'on peut lui dire, il garde toujours le sourire. Ce n'est pas quelqu'un qui va avoir pitié, il va consolé tout nous réconfortant de manière chaleureuse.

Je pourrais en parler à V, mais je sais qu'il en serait touché et je ne veux pas qu'il se sente mal. Il culpabilise déjà suffisamment comme ça, et Jungkook est trop concentré à essayer de se faire à l'idée que Taehyung est toujours là.

-Haneul, soupire le rayon de soleil. Pourquoi ne me parles-tu pas aujourd'hui?

Aujourd'hui, je veux juste sortir d'ici.

-Je suis désolée Hobi, mais je vais y aller.

Il soupire en me voyant me lever.

Je prends ma casquette et sors aussi vite que je suis entrée.

-Haneul. . ..

-Il faut que j'aille voir V. A demain.

Je ferme la porte de sa chambre derrière moi. Il est déjà dix-huit heures.

Je longe le mur du couloir, les pieds pantouflé traînant au sol, je marche doucement jusqu'à la chambre de Jungkook.

La porte grince un peu à l'ouverture, mais lorsque mon regard balaye la salle du regard, je découvre le jeune homme allongé sur son lit, les yeux fermés, les écouteurs dans les oreilles.

Sur le moment, je me demande si je devrais juste rentrer chez moi, qu'il est juste en train de dormir et qu'il faut le laisser tranquille. Mais lorsque j'agrippe la poignée de la porte, je vois une larme couler sur l'un des côtés de son visage.

-Jung. . .

Une main vient se poser sur la mienne, je tourne vivement le visage vers mon interlocuteur. Jimin secoue la tête de gauche à droite en me faisant signe de me taire. Doucement, il referme la porte.

-Je ne sais pas si tu sais, chuchote le blond. Mais il faut le laisser seul dans des moments comme ça.

-D'accord. . . J'y vais, alors.

J'enfile ma veste dans un haussement d'épaules et je me dirige vers le escaliers. Une fois sortie de cette maison, je prends une profonde inspiration de l'air du soir de Seoul. Cela ne comble en rien le vide dans ma poitrine, n vide qui s'est installé depuis un moment maintenant., un creux douloureux qui me rappelle ce qu'il s'est passé.

Je marche, tête baissée, les yeux rivés à mes pieds en songeant à ce que je pourrais dire à V en rentrant. Honnêtement, si je ne me suis pas encore barré de cette maison, si je n'ai rien dit à ma mère, c'est pour rester avec lui. Chaque jours en rentrant des cours, dès que je franchis la porte de cette maison, je repense à ce qu'il s'est passé.

Je claque aussitôt la porte sur cette pensée. Non. Ne pense pas à ça. Ca me laisse un goût amer dans la bouche, mais je m'en débarrasse très vite et m'efforce de garder mon esprit aussi engourdi et vide que possible. Il ne faut pas que je pense à lui. Je n'ai aucune envie de me remettre à pleurer. Pas dans la rue.

Hello my alienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant