Amour Refoulé - Antoine Griezmann (bxb)

Chapitre 14 : Budapest.

LÉANDRE

9h15.

J'ouvre les yeux avec difficultés. Je peux ressentir la chaleur du soleil sur mon visage. Je me tourne et je remarque qu'Antoine n'est plus dans le lit. Je me redresse donc.

— Antoine ? T'es là ? Je demande, mais aucune réponse.

J'aperçois un petit mot sur sa table de chevet, sur un post-it violet.

« Je suis parti chercher un petit déj, je fais vite ;) »

Je souris. Lorsque je voulus me remettre bien en place, la douleur dans mes côtes apparut soudainement. Je gémis de douleur.

Je décide d'aller prendre une douche avant qu'il ne revienne. Je file donc sous la douche, tout en faisant attention à mes douleurs. Alors que je me prépare dans la salle de bain, j'entends un téléphone sonner. Je fronce les sourcils, confus car mon téléphone est avec moi.

Je suis donc la source du bruit et je tombe sur le téléphone d'Antoine. Je décide donc de laisser tomber. Le bruit s'arrête avant de ne se remettre à sonner. Et si c'était important ? Je devrais sûrement répondre ? Mais, d'un côté, ce n'est pas mon téléphone, je ne devrais pas répondre.

J'hésite un bon instant avant de ne répondre à l'appel.

?? : Holà, Antoine.

Léandre : Holà..

Je reconnus la voix d'Erika. Merde..

Erika : Qui est-ce ?

Léandre : Euh.. c'est Léandre. Antoine a oublié son téléphone, il ne devrait pas tarder de l'entraînement. Tu peux rappeler tout à l'heure ?

J'ai menti comme jamais. J'espère qu'elle va croire à mon mensonge. Mais pourquoi j'ai répondu à l'appel aussi ? Pis, ça se trouve, c'est quelque chose de grave ? J'en sais rien..

Erika : Oui.

Puis elle me raccroche direct. Antoine entre dans la chambre avec un sachet de boulangerie. Il sourit en me voyant.

— T'es debout. Ça va ? Il demande en s'approchant.

— Oui.. oui, ça va.

— C'était qui ? Il demande.

— Quoi ?

— Au téléphone. Dit-il en indiquant son téléphone dans ma main.

Dois-je lui dire que c'était vraiment Erika ? Puis, après tout, il le verra donc..

— C'était Erika. Lui dis-je.

Je vois son regard devenir soucieux.

— Je voulais pas répondre, Antoine. J'étais dans la douche mais la personne a appelé plusieurs fois, je me suis dit que c'était sûrement urgent donc..

— Hé.. t'inquiète, c'est pas grave. Essaie-t-il de me rassurer. Je la rappellerai plus tard, t'en fais pas pour ça.

Il part s'assoir sur le lit.

— Je suis allé t'acheter des croissants, c'est ta viennoiserie préférée si je ne me trompe. Dit-il, sourire affichée aux lèvres.

— Oui, j'ai faim en plus.

On se met dans le lit, on parle et on petit-déjeune avant de ne se préparer pour prendre un avion direction Budapest !

12h30.