Chapitre 40 : Coming Out.

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(NDA : Je sais que ça fait super longtemps, je suis juste énormément pris par le travail et les études mais.. en l'honneur de la CDM, je me devais d'en écrire un ;) bonne lecture)

🌟🌟

LÉANDRE.

21 novembre, Clairefontaine, 8h30.

Nous sommes de retour à Clairefontaine, une semaine après la victoire de la ligue des nations par les Bleus. Une semaine après qu'Antoine m'ait embrassé devant tout le monde. Une semaine intense, pleine de rebondissements. Avec Antoine, depuis notre réconciliation il y a deux jours, tout est parfait. Parfait car nous n'avons, aucun de nous deux, ouvert nos réseaux sociaux. On évite la chose, comme la peste.

C'est notre dernier retour à Clairefontaine pour l'année, pour un match amical avec la Pologne. Disons que les Bleus ne vont sûrement pas trop se casser la tête, venant en plus de gagner la ligue. Mais mon oncle leur met tout de même la pression, après tout, ça reste quand même leur leader et son taff.

Antoine dort encore paisiblement à côté de moi, je décide donc de le laisser dormir, sachant pertinemment qu'il préfère louper le petit-déjeuner pour s'octroyer quelques temps de sommeil supplémentaire. J'enfile donc un short avec un des maillots de basket d'Antoine puis je descends à la cafétéria pour prendre mon petit-déjeuner.

Je stresse de faire face à tout le monde. Disons que personne n'a vraiment remis sur le tapis ce qu'il s'est passé lors de la finale de la ligue. Tout le monde a plus ou moins esquivé la chose, comme si rien ne s'était passé. Pourtant, je pense que mon oncle ne va pas me louper.

— Léandranou ! S'écrie Paul en arrivant derrière moi.

Il passe son bras autour de ma tête et me regarde avec ses yeux bizarres, comme s'il cachait quelque chose ou je ne sais quoi.

— Alors comme ça tu es enfin revenu ! Et tu n'as pas lâché mon p'tit grizi ? Il me demande en prenant un bol avec des céréales, accompagné d'une banane.

— Hein ? Demandé-je en fronçant les sourcils, ne comprenant pas.

— Bah tu sais.. Anto me parle de tout.

Je continue de le regarder avec un air d'incompréhension, les sourcils haussés.

— Bon sang, Léandre, soupire-t-il de désespoir. Bah t'es revenu du Chili ! Anto pensait que tu l'avais indirectement quitté.

Et là, grosse piqûre de rappel ! Disons que je n'avais même plus ça dans la tête, mais c'est vrai que pour Paul, c'est comme si c'était hier. En même temps, on ne se voit pas toujours comme il joue en Angleterre en club.

— J'suis content que tu l'aies pas abandonné. Je savais que t'étais pas comme ça. Ajoute-t-il, amenant une grosse cuiller à sa bouche. Et je suis plutôt fier d'Anto d'avoir pris ses cojones et d'avoir assumé devant le monde.

— Ouais, mais j'ai peur que ça ne complique plus les choses.. dis-je, douteux.

— Comment ça ? Demande-t-il, confus.

— Au niveau de sa carrière.

Il prend une grande respiration, pose sa cuillère sur la table et me regarde avec un grand sérieux, alors que nous sommes face à face sur la table.

— Bon, Léandre.. là, il va falloir que tu m'écoutes attentivement. M'annonce-t-il. Ce que je vais te dire, c'est la même chose que j'ai dit à Anto hier soir avant qu'il ne te rejoigne dans votre chambre. Antoine et toi, vous êtes fait l'un pour l'autre, genre... littéralement. J'ai jamais vu quelque chose d'aussi intense et de puissant, c'est même énervant.

Amour Refoulé - Antoine Griezmann (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant