Chapitre 47 : Le pique-nique.

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LÉANDRE.

Le 12 août, le soir.

Alors que je suis dans le lit en train de m'endormir, je sens des lèvres venir se poser sur les miennes. J'ouvre les yeux et je vois Antoine, le sourire aux lèvres. Il est apprêté, je ne comprends pas trop. Il sent super bon, il s'est parfumé de son parfum habituel.

— Hé... dis-je d'une voix à moitié endormie. Qu'est-ce que tu fais debout ?

— Va t'habiller, je t'emmène quelque part. Me dévoile-t-il.

Il vient prendre ma main dans la sienne et m'aide à me relever. Je pars m'habiller en vitesse, je me parfume un peu et je le rejoins dans le bas de la maison. On ne fait pas trop de bruit, pour ne pas réveiller Paul, Elsa et les autres.

Je le rejoins devant le porche de la maison, fermant la porte derrière moi. Il sourit en me voyant.

— On va où ? Demandé-je, curieux.

— Tu verras.

Il m'attire vers lui et on se dirige jusqu'à la route, où une voiture semble nous attendre. Antoine ouvre la portière et m'invite à monter, me suivant. Nous saluons le conducteur.

— Anto, je comprends pa-

Il vient déposer un doigt sur ma bouche. Je suis surpris, ça lui ressemble pas trop d'être aussi secret. D'habitude, je cerne directement tout ce qu'il entreprend. Mais là, je n'y arrive pas.

Je tourne mon regard vers lui, son doigt toujours sur ma bouche. Il semble être amusé de la situation, ça me fait plaisir de le voir comme ça. J'aime le voir heureux, souriant. Ça me fait sourire automatiquement.

Ce qui est encore plus intriguant, c'est qu'on ne roule pas longtemps. Une fois que la voiture se gare, Antoine m'attrape par la main et m'emmène en dehors de la voiture.

— Tu vas me dire où on va ? Demandé-je, m'impatientant.

— T'es vraiment pas patient, rétorque-t-il sans vraiment me répondre.

C'est là que je remarque que nous sommes en hauteur sur l'île. Le coin est naturel, beaucoup d'arbres exotiques, et de plantes. On pousse quelques branches pour arriver sur le haut d'une colline, surplombant une bonne partie de l'île. La vue est magnifique. Je remarque tout de suite ce qu'Antoine a préparé sur le sol : un petit pique-nique romantique.

Je ne peux m'empêcher de sourire, c'est tellement beau. Je m'approche de l'endroit où se trouve le plaid et je vois qu'il a même pris une bouteille de vin blanc. Il s'est vraiment donné. Sur le côté, je vois son ordinateur avec la page Netflix et la série The Last Kingdom ouverte. Je me mets à rire.

Il s'approche de moi et vient me prendre la main. Il ne quitte pas son regard du mien.

— Quoi ? Demandé-je, souriant.

— Ça fait du bien de t'entendre rire, me dit-il en posant sa main sur ma joue.

Je le laisse faire, profitant du moment. On reste ainsi pendant quelques instants avant de s'installer sur le sol pour profiter de notre moment.

On parle de beaucoup de choses, je pense que ça nous fait du bien de se retrouver vraiment qu'à deux. C'est des moments comme ça qui nous rapprochent encore plus et qui me font me souvenir que c'est l'homme de ma vie. Et, dans ce cas-là, ça me permet aussi de lui dévoiler ce que je ressens. C'est un peu devenu comme une promesse. La promesse de toujours se dévoiler ce qu'on ressent l'un pour l'autre, ce qu'on ressent en général. Ne plus enterrer nos émotions au risque d'exploser. Et ce, à nos dépens..

Amour Refoulé - Antoine Griezmann (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant