Chapitre 48 : De quoi as-tu peur ?

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OMNISCIENT.

13 août.

Antoine et Léandre sont dans leur lit. Le premier est encore endormi, les bras de Morphée étant encore bien entourés autour de lui. Quant au second, il est bel et bien éveillé, en position de côté, l'admirant. C'est quelque chose que Léandre adore faire : l'observer dormir.

C'est aussi une habitude qu'il a de plus en plus pris depuis l'agression et ses nuits courtes. Ça l'apaise de voir Antoine dormir, de ne plus voir son visage anxieux, de le voir détendu, apaisé. De plus, son visage est encore plus beau avec les reflets du soleil levant qui viennent se poser délicatement sur sa peau bronzée.

Léandre se dit qu'il a vraiment de la chance. En y repensant, jamais il n'aurait pensé trouver quelqu'un comme Antoine. Ou bien même trouver quelqu'un tout court. L'amour, c'était tellement un sujet sensible pour le brun. Il ne pouvait se dédier à quelqu'un, s'offrir.

Antoine commence à remuer, se tournant vers Léandre. Il n'ouvre pas les yeux, mais le brun a bien compris qu'il était réveillé.

— T'es en train de me regarder dormir ? Demande-t-il d'une petite voix.

— Du tout, mentit Léandre en fermant ses yeux.

Antoine les ouvre et sourit. Il sait que Léandre fait ça, et il déteste. Aime.. c'est assez compliqué. Il apprécie mais n'apprécie pas en même temps. Léandre ouvre les yeux et émet un léger rire auquel Antoine répond.

— Tu devrais faire attention, Léandre. Je pense que tu développes une obsession pour moi, tu risquerais de tomber amoureux. Dit le blond, voulant le taquiner.

Leurs regards sont connectés, les yeux bleus d'Antoine sont fixés dans les yeux verts de Léandre.

— Impossible, rétorque Léandre. Je ne suis pas du tout amoureux de toi.

Antoine feint d'être choqué.

— Bien sûr que si, tu l'es. Insiste le numéro 7.

Ce dernier vient l'attrape par la hanche et le rapproche vers lui, venant déposer ses lèvres sur celles du brun. Le baiser est doux, léger. Leurs langues commencent à s'entremêler alors que la main d'Antoine commence à glisser le long du corps de Léandre. Antoine, voulant encore jouer le jeu, pousse la couverture et rit.

— Regardez-moi ça, ce garçon est nu. Lâche-t-il en riant.

— Je ne suis pas nu, je suis en caleçon, rétorque Léandre en attrapant la couverture pour se couvrir.

— Donne-moi une minute et tu le seras, bébé.

— Dans tes rêves, Griezmann.

Léandre feint de partir et Antoine le rattrape par le bras, le plaquant sur le lit avec une semi-délicatesse. Le sourire sur les lèvres, il se met au dessus du brun, le surplombant.

Antoine tient, de sa main droite, la main de Léandre. Leurs doigts sont entrecroisés. De sa main gauche, il glisse le long du torse pour atterrir au niveau du caleçon, où il commence à titiller son amant.

Léandre commence à avoir chaud, tout comme Antoine. Cependant, il veut lui aussi pousser le blond à bout dans le jeu. Ainsi, avec sa main libre, il vient stopper Antoine.

— J'suis désolé mais... je ne fais pas avant le mariage, ment-il en tentant de garder le peu de sérieux qu'il lui reste.

Antoine fait semblant de s'avouer vaincu mais continue tout de même avec sa main, voyant que Léandre ne met pas de réelle opposition.

Amour Refoulé - Antoine Griezmann (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant