Amour Refoulé - Antoine Griezmann (bxb)

Chapitre 22 : Interview.

ANTOINE.

Je sors de la douche, ça m'a fait vraiment du bien. Cette nuit était très courte, donc une bonne douche froide était nécessaire pour me réveiller. J'en reviens pas.. Léandre et moi, c'est reparti. Du moins, ça a l'air en bonne voie pour. J'arrive même pas à décrocher ce foutu sourire de mon visage. Je crois que, pour la première fois depuis l'euro, je suis vraiment heureux.

J'enfile mon short et une chemise à manches courtes. J'attrape la brosse et je décide finalement de ne pas les attacher — vu que je les ai raccourci maintenant, le mi-long ne fait pas tâche. Je commence à me brosser les dents quand je reçois un appel FaceTime de ma mère. Je réponds, crachant ma bouche pleine de dentifrice.

— Hé mon chéri ! S'exclame-t-elle souriante.

— Comment ça va, maman ? Demandé-je.

— Je vais bien ! Je ne te demande pas comment tu vas, t'es solaire aujourd'hui mon trésor.

Je ris.

— Tu n'aurais pas quelque chose à me dire ? Me demande-t-elle, pleine de sous-entendus.

Je déglutis. C'est vrai que je lui en ai jamais parlé. Quand il y a eu les articles de presse people, j'ai réussi à déjouer la chose. Ça a été compliqué avec Théo, étant donné qu'il était au courant. C'est comme ça que j'avais réussi à le calmer quand il s'en était pris à Léandre, je lui avais plus ou moins annoncé la chose avant de vraiment lui avouer le lendemain. Il a réussi à me défendre auprès des parents et c'est passé pour des ragots de magazine.

— Bon, je ne vais pas te forcer à me dire, finit-elle par dire. Comment se passe tes vacances ? La Sardaigne, c'est bien ? Pas trop de paparazzis ?

— Tout se passe bien pour le moment. On s'est fait cramé une fois mais tout baigne depuis. Et vous, les valises avancent pour votre séjour chez Erika ? Elle est toujours d'accord ? Demandé-je.

— Oui ! Justement, j'étais en train de finir de rassembler mes affaires. Erika est surexcitée, elle est impatiente de nous voir ! Tout comme les bouts de chou.

Elle a l'air tellement heureuse. Je suis tellement content que mes parents et Erika aient gardé une relation honnête et stable, bien qu'ils soient au courant de notre séparation et des raisons à cause des presses à scandales.

— Je suis super content, ils vont être tellement heureux. Dis-je.

— Je suis sûre d'avoir oublié quelque chose.. murmure-t-elle en cherchant dans sa valise, ma réponse passant à la trappe.

— 'Man, dis-moi tout ce que tu as dans la valise et je te dirai ce qu'il te manque si je trouve. Lui dis-je.

— Sous-vêtements, maillots de bain, robes, t-shirts, produits d'hygiène et une paire de sandales, m'énonce-t-elle.

— Mais, maman, dis-je en riant. T'as oublié la chose importante, la chose que tu embarques toujours en vacances.

— Ton père ? Me demande-t-elle, riant.

Je ne peux m'empêcher de rire.

— Pas faux mais non, c'est ton chapeau en paille. T'as oublié ton fameux chapeau en paille que tu mets littéralement à chaque vacance depuis que je suis tout petit.

— Mon chapeau de paille.. je l'ai mis où ? Se demande-t-elle, commençant à regarder à droite et à gauche. Je ne l'ai pas vu en cherchant dans la penderie.

— Peut-être parce qu'il est sur ta tête ?

Elle vient le chercher de ses mains et semble perdue. Comme si ça l'a troublé.