Chapitre 49 _

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» Quand on désire quelqu'un, c'est plus fort encore, on le veut mais parfois on sait qu'on ne l'aura jamais. C'est une envie si forte !... c'est incontrôlable, c'est intense. «

Lundi... et c'est reparti. Nouvelle journée d'une nouvelle semaine de ma vie bizarre au lycée. Si je n'avais pas Lilou et les autres filles de la bande (bon... encore à prouver ce que je dis par rapport à Alexandra), je crois que je ne tiendrais pas longtemps encore.

Tout le long du chemin, je ne faisais que penser à Marilou, à ce super week end en sa compagnie... et de me rendre compte que je devais encore une fois vivre ma vie sans elle à mes côtés tous les jours, me faisait beaucoup de mal.

Je pensais aussi énormément à samedi après-midi. Soyons honnêtes... je ne pensais qu'à Smadja. J'appréhendais de le voir, après tout ça... faire comme si de rien n'était n'allait pas être facile.

J'arriva devant mon casier, et je tomba sur Enrick au détour d'un couloir. Il regardait son téléphone, et quand il me vit, il me fit un bisou sur la bouche. Et moi, j'avais toujours la même distance que j'avais installée samedi soir avec lui...

Enrick : Comment ça va ? Mieux que samedi ?

Que répondre à cette question... étant donné que je ne savais pas moi-même la réponse...

Rose : Oui je vais mieux. Prêt pour le cours d'Histoire ?
Enrick : Ouais... tu n'as pas idée.

Bien entendu, c'était ironique de sa part, parce que ce cours-là sous entendait la présence de Smadja derrière nous pendant une heure.

Mais à ma grande déception... il ne fut pas là. Ni à ce cours-ci, ni au cours d'après, ni au cours suivant... Je ne comprenais pas ça ! Qu'il puisse rater autant de cours comme ça sans que ça ne le dérange pas plus que ça visiblement...

Je regardais mon téléphone pratiquement toutes les demi-heures, sans compter les passages sur Facebook... pour voir s'il m'avait envoyer un message. Que dalle ! Rien ! Nada ! Nothing ! Hannn... ça me foutait les nerfs tellement à bloc que j'avais commencé à monter un texte en béton dans ma tête que j'allais lui déblatérer une fois que je le verrais. Histoire qu'il sache que je ne suis pas un jouet à l'occasion, que je n'apprécie pas trop d'être mise carrément de côté après avoir été aussi proche d'un garçon comme ça !

... Et le pire de tout, c'est que sa voix me manquait, ses mains me manquaient (et encore plus depuis qu'elles s'étaient posées sur moi...), ses yeux me manquaient, sa bouche... tout chez lui me manquait ! Surtout son parfum... je ne sentais rien de tel qui soit similaire à cette odeur bien particulière qui fait chavirer mon cœur à chaque fois que je le respire... et si seulement ça n'avait été que le lundi comme ça.

Le reste de la semaine fut la même chose. Mardi, mercredi (encore c'était moins affectant puisque je n'avais aucun cours avec lui), jeudi et !... vendredi matin. Parce que vendredi après-midi, pour mon plus grand plaisir après avoir passé quatre jours et demi sans ressentir son regard sur moi... il était là. Il était revenu, pile pour le cours de mathématiques où je suis à côté de lui.

Quand j'entra dans la salle, je n'en revins pas de le voir installé à sa place habituelle à côté de la mienne. J'eus légèrement peur avant de m'approcher de lui pour m'installer sur la chaise et poser mes affaires... mais après, dès que je posa mes yeux sur son visage, je ne pus m'empêcher de le regarder pendant trois bonnes minutes. Je sentais que ça le titillait, même s'il ne disait rien... mais je ne pouvais pas détourner mon regard. C'était impossible. Je sentais que c'était une position inconfortable et que je nous mettais mal à l'aise tous les deux, mais c'était comme si j'étais hypnotisée, c'était plus fort que moi !

Falling Out Of Love_ Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant