Falling Out Of Love_ Tome 1

Chapitre 50 _

» Je suis tombée amoureuse de toi !... Je ne sais pas comment, je ne sais pas quand, je ne sais pas où... mais je sais que je l'ai fait ! «

Rose : Mmmmmhhhh...

J'avais l'impression d'avoir perdu la notion du temps. Je voulais que ce moment dure toute l'éternité.

Kévin : Il faut qu'on aille en cours...

Non ! Non. Je t'ai tellement attendu sans m'en rendre compte, je ne veux pas décoller mes bras de ton cou.

Rose : Oui... mais...
Kévin : Hmm ?

En plantant mon regard dans le sien lorsque ces lèvres lâchèrent les miennes, j'avais encore plus de mal à croire que c'était lui que je venais d'embrasser à en perdre haleine.

Rose : J'ai pas envie... de te lâcher.
Kévin : ...

Il me libéra les jambes délicatement, et ces dernières touchèrent le sol après que mon dos ait glissé sensuellement contre le mur, au rythme des mains de Sma... Kévin.

Kévin : Alors, tu l'admets enfin.
Rose : Quoi ?

Il me regarda, et attrapa mon visage entre ses doigts si fins, mon souffle se coupa de nouveau. Il posa ses lèvres sur ma bouche une nouvelle fois en capturant le bout de mes lèvres, dans un long baiser. Je sentais mon cœur qui allait exploser dans ma poitrine s'il continuait à me faire ça.

Kévin : Il a fallu que je te fasse ça pour que tu admettes enfin que je te plais.
Rose : ... Parce que t'avais vraiment besoin de ça pour t'en rendre compte ?
Kévin : Oui et... parce que j'en avais terriblement envie aussi. J'pouvais plus tenir là.
Rose : Ah... c'est plutôt moi qui devrait dire ta phrase.
Kévin : Comment ça ?
Rose : Il a fallu que je te dise ce que je t'ai dit pour que tu te décides enfin à m'embrasser.

Je lui sorti cette phrase avec un de mes plus beaux sourires en coin que j'adorais lui faire pour le taquiner. Il se mit à rire, et regarda son téléphone. Je ne pouvais pas décrocher mes yeux de son visage tellement beau... je remarquais encore plus sa perfection, qu'aucune impureté ni était présente. Il représentait un rêve éveillé devant moi.

Kévin : Il va... vraiment falloir qu'on aille en cours cette fois.

Rose : Dommage... le cours que tu me donnais là, était beaucoup plus intéressant.

Même moi, je ne crus pas sur le coup ce que je venais de dire. Et ce n'est que lorsque je remarqua les yeux écarquillés de Kévin que je me rendis compte des mots que je venais d'assembler. Je me porta la main à la bouche en signe de désapprobation à la seconde.

Kévin : Mon dieu, je suis outré ! Si on m'avait dit un jour que Mademoiselle Loreno était capable d'un tel vocabulaire, j'aurais surement parié mes cheveux.
Rose : Ouais, et en plus à cause de toi...
Kévin : Je sais... c'est l'effet que je provoque sur les filles ;)
Rose : Oh achevez-moi !

On se mit à rire, c'était incroyable. Moi aussi, je crois que si on m'avait dit un jour que j'allais être aussi éprise d'un garçon au point de le laisser me toucher à la walegaine dans le noir et m'embrasser dans les toilettes du lycée... je n'en aurais pas cru un seul mot. Les choses prenaient une tournure très intéressante, et ça me plaisait de voir que Kévin était enfin venu à moi. Depuis le jour où je l'ai vu, je l'ai remarqué dans la seconde où j'étais entré dans la salle de cours de Monsieur Martinetto à cause de sa dégaine et de son attitude. Mais faut dire que... il m'avait tapé dans l'œil, je ne faisais que penser à lui depuis ce jour. Il m'a rendu folle, m'a fait connaitre des émotions horribles et à la fois exceptionnelles, il m'a fait complètement perdre la tête...

Kévin : Aller viens.

Il voulut me prendre la main, mais le visage d'Enrick vint me frapper l'esprit. Comment j'avais pu faire ça sans penser à lui ? A après ?

Parce que là, je venais de me foutre dans une merde pas possible... J'eus un geste de recul qui vexa Kévin involontairement. L'ayant remarqué, je m'empressa de lui expliquer ce à quoi je venais de penser.

Rose : Je... sors toujours avec Enrick... au jour d'aujourd'hui.
Kévin : ... Alors pourquoi tu ne m'as pas arrêté ?
Rose : Facile à dire !
Kévin : J'ai l'impression de m'entendre.
Rose : ...

Quoi ? Il avait vraiment dit ça ? Qu'est-ce que ça voulait dire ça... que beaucoup de filles, beaucoup beaucoup d'autres avaient déjà eu l'occasion de l'empêcher d'arrêter les ravages de ses baisers et ses caresses insatiables sur leur corps ?
Bon sang... cette pensée me mit dans un état de rage excessible que je décida de ne pas montrer.

Rose : Je sors avec Enrick mais...
Kévin : ... Tu l'as déjà dit.

Rose : ... mais je prends conscience que...

Kévin : ... Que ?
Rose : ...

Non... je crois que je pouvais pas vraiment lui dire que j'étais tombée amoureuse sans le connaitre réellement, il allait me prendre pour une folle. Et pourtant, j'ai ce sentiment en moi de l'avoir toujours eu auprès de moi dans ma vie. Il a cette attitude si particulière, si familière avec moi. Comme si on se connaissait vraiment depuis longtemps. La déconnade est toujours présente entre nous, quand on se cherche c'est tellement excitant que j'en veux toujours plus.

Rose : C'est pas toi qui m'a dit tout à l'heure... « je ne peux pas me passer de toi ! » ?
Kévin : ...

Je fus presque sûre de l'avoir vu rougir. J'avais touché la corde sensible je crois.

Rose : Oui, je crois que je ne suis pas prête d'oublier ça ! T'es mal barré mon pote.
Kévin : Bon sang tais-toi...

Oh !

Rose : Eh bah alors ! C'est de la gêne que je crois déceler dans tes yeux ou quoi ?

Kévin : ...

Il se forçait à ne pas me regarder suite à cette remarque. Il s'était pas vraiment demandé l'impact qu'allait avoir sa révélation après le baiser de toute évidence ! Mais elle est pas tombée dans l'oreille d'une sourde...

Et je sais pas pourquoi, mais de le voir comme ça là, tout gêné, tout mignon... ça me donna envie de l'embrasser encore. Alors je le força à me regarder en glissant mes mains le long du col de sa veste américaine college, et posa mes lèvres sur les siennes. Il les accepta volontiers.

Kévin : Et j'ai comme l'impression que tu ne peux pas te passer de mes baisers toi...

Rose : C'est si flagrant que ça ?

Je fis la moue. Ça le fit rire, et je pu admirer ses dents si blanches et parfaitement alignées encore une fois.