» Je voudrais te serrer encore et encore dans mes bras, jusqu'à ne plus savoir si je suis toi ou moi. «
La matinée touchait à sa fin... et en entrant dans le métro, je souris légèrement en me disant que j'avais bel et bien eu raison... cette sortie avait bien été intéressante. Du moins... la deuxième moitié des trois heures passées là-bas.
Ne trouvant pas de place parce que le métro était autant bondé que tout à l'heure à cette heure-ci, je me cala près d'une porte avec Lilou. Les autres filles furent plus rapides que nous, ayant trouvé des places direct en entrant en ayant limite bousculé les passagers qui souhaitaient descendre de la rame. Mais je m'en fichais, j'étais contente de ma place malgré tout... parce que Kev était avec Lilou et moi. Il n'était pas parti avec ses potes qui se trouvaient dans un quelconque autre wagon, il était resté avec moi. Avec cette perspective-là, même attachée sur le haut du métro m'aurait satisfaite, du moment qu'il était avec moi...On commença à parler de tout et de rien... enfin, j'écoutais surtout ce que Lilou et Kev se disaient, parce que j'étais trop occupée à le regarder...A quelques arrêts de celui du tramway, je commençais à faire la warrior et à ne plus me tenir aux barres du métro, pensant qu'il ne pouvait pas y avoir de démarrage brutal ou autres. Mauvais choix... parce qu'à l'avant dernier arrêt avant que l'on ne sorte, le conducteur du métro stoppa d'un seul coup après son démarrage en ayant à peine parcouru un mètre de trajet. Et bien sûr... ce qui devait arriver, arriva !
Sous l'effet de la surprise et ne me maintenant nulle part, je me sentis partir en avant d'un seul coup... je vis Lilou qui se retenait à la porte sur le côté, et je tenta de réfléchir pendant les quelques centièmes de secondes qui me restaient avant que je n'aille m'écraser violemment contre l'avant du métro, lorsque des bras me retinrent de justesse. Et ses bras... ce n'était autre que ceux de Kev. Il réussit à m'attraper in extremis avant que mon visage ne vinrent faire l'objet d'une nouvelle déco abstraite contre la vitre du métro. J'avais senti ses bras m'agripper tellement fort que j'en eu mal au ventre, mais je m'en foutais parce que c'était une douleur agréable pour moi.Le temps que le métro se mette à repartir normalement, nous ne bougèrent plus, attendant que ça se fasse simplement. Puis, nous sentîmes l'habitacle se remettre en mouvement. Je pus enfin déverser le soupir que je retenais, soulagée de constater que j'étais toujours en un seul morceau malgré la peur panique qui m'avait parcourue de me faire mal.
Kev : ... ça va Rose ?
Rose : Oui... merci beaucoup.La tension sexuelle qui régnait à ce moment-là entre nous était très forte, encore pire que lorsqu'il m'embrasse. Ce qui venait d'arriver n'était tellement pas prévu (et je me remercia bêtement dans ma tête de ne pas m'être tenue où que ce soit pour que cela arrive...), que ça fit l'effet d'un électrochoc encore plus ravageur lorsqu'il me toucha. C'était dingue... de ressentir ça pour un garçon.
On ajouta plus rien, se regardant seulement dans les yeux. C'était très très fort... si bien que Lilou ne dit rien non plus, nous observant simplement.Le dernier arrêt de métro fut marqué, c'était le moment de prendre le tramway pour terminer cette course infernale.
Cette fois... il n'était même pas question de penser à s'asseoir, c'était impossible. Alors, on se cala aux premières banquettes à hauteur des fesses sous les vitres que l'on trouva, et nous restâmes comme ça jusqu'au bout. Entre temps, le professeur de mathématiques, Monsieur Martinetto, se joigna à nous en trouvant une place tout au bout de la banquette à côté de Kev. Moi, j'étais en face d'eux, me tenant fermement à un siège en constatant que Kev n'était pas près de moi pour éviter encore une quelconque chute...
Les filles étaient à côté de moi, sauf Alexandra qui débarqua quelques secondes plus tard du bout du tram.Alexandra : ...
Voyant qu'il n'y avait plus de places pour elle, elle fit quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Voulant lui proposer ma place pour que je puisse me rapprocher un peu de Kev, je n'eus pas le temps de le faire et je crois que je le regretterais toute ma vie...
Oui, parce que au moment-même où j'allais ouvrir la bouche à son attention, elle se frayait un chemin vers Kev et cala son gros cul sur ses cuisses sans me demander mon avis. Je n'en cru pas mes yeux...Alexandra : ... Kev, j'peux m'installer là ?
Kev : Euh... bah ouais, si tu veux.... Quoi ?!
Non mais j'hallucinais là, c'était pas possible ce qu'il se passait sous mes yeux là. Je crois que si je n'avais pas fait mon maximum pour me contrôler là, je lui aurais sauté dessus dans la seconde pour l'étrangler à l'aide de ses cheveux longs et horriblement... beaux. NIAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Nan ... tout compte fait, je crois que le pire, c'est que Kev ne l'ait même pas repoussé. Alors que j'étais là, en face de lui ! Je ne pouvais pas le croire... Pourquoi Kev ?
Sentant ma gorge se nouer dès que je déglutissais, je porta mon attention sur les paysages qui défilaient à travers la vitre derrière moi. Mais ça n'empêchait pas la douleur de se faire encore plus forte, parce que je voyais leurs silhouettes se refléter dans la vitre... Je cru en pleurer sur le champs, tellement cette vision était pire que douloureuse.De longues minutes s'écoulèrent ainsi, et je repoussa davantage ma tête vers l'arrière à l'opposé de Kev lorsque je remarqua ce dernier me fixer dans le reflet de la vitre. Une larme s'écoulèrent d'un de mes yeux... je m'empressa de la faire disparaitre entre mes doigts que je fis glisser sur ma joue. Puis...
Alexandra : T'es encore plus confortable qu'un siège Kev.
Kev : Quoi ?
Alexandra : Bah oui...Putain... faites que cela s'arrête, c'est trop douloureux !
Kev : J'comprends pas...
Alexandra : Je suis assise contre ta jambe je te signale.
Kev : ...Kev, je te jure que ça tu vas me le payer... je te déteste !
Kev : T'es pas assise sur moi là, j'te signale que c'est sur le prof de maths que t'es installée.
... Heiiiiiiiin ?! J'ai du mal entendre...
Alexandra : ... Qu... Quoi ?!
Je me retourna pour les regarder... et je me rendis compte que ce que Kev venait de dire était la stricte vérité. Il se décala pour appuyer ses propos, et Alexandra devint rouge tomate suite à cela.
Alexandra : Oh... mon... dieu...
Je la fixa du regard, et ce n'est que lorsque quelques personnes de notre classe, les filles et Kev y comprit, se mirent à rire qu'Alexandra se redressa et gigota dans tous les sens tellement elle était mal à l'aise.
Je ne pus m'empêcher de rire également face à ce spectacle... c'était trop bon ! J'essayais de me mordiller la lèvre inférieure pour éviter que je ne me moque trop fort, mais lorsque Kev posa son regard sur moi avec cette expression sur le visage qui montrait clairement qu'il se foutait de sa gueule... j'éclata de rire.Alexandra : Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit ! Je voulais me caler sur tes jambes, pas sur celles du prof !
Kev : Dommage !Il laissa ce mot lui échapper des lèvres entre deux fous rires. Le prof était très mal à l'aise...
Martinetto : Je... je n'ai pas osé vous dire de vous déplacer Mademoiselle...
Alexandra : ...Les rires repartirent de plus belle devant la maladresse du professeur.
Je fis signe d'un non de la tête que je secoua légèrement pour montrer à Kev que je le trouvais assez dégueulasse avec elle, mais à quel point ça me fit plaisir aussi... surtout lorsqu'il se décida à se déplacer pour me rejoindre près de la porte du tramway.
Le voyant lui échapper, Alexandra, totalement rouge de honte, ne trouva pas d'autres choses à faire que de partir le plus loin possible dans le tramway pour échapper à ça.Oh, la pauvre ! :)
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Coucou les copains, voici la suite !
J'espère qu'elle va vous plaire... en tout cas, cette partie n'en est pas une de plaisir pour Alexandra, je n'ai pas pu m'empêcher de penser "bien fait !" à chaque ligne que j'écrivais !
Mwahahahaaa quel coquin ce petit Kev :)
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Falling Out Of Love_ Tome 1
ספרות חובביםLa nouvelle vie qui allait se présenter à elle lui faisait terriblement peur. Déménager dans une nouvelle ville, démarrer sa rentrée en première dans un Lycée où tout le monde se connait la tétanisait. Elle n'avait jamais vraiment eu confiance en el...