c a r e e r s .

chapitre 11

solène.

de : eliott

- stud' aujourd'hui, tu viens ?

à : eliott

- si ça dérange pas...

de : eliott

- un avis féminin f'ra pas d'mal :)

à : eliott

- envoie moi l'adresse et l'heure alors :*

je pose mon portable et nelly débarque dans le salon.

- tu me fais une tresse ?

- viens là princesse, dis je en tapotant la place entre mes jambes.

elle s'assoit et je m'affaire à brosser ses cheveux blonds.

après quelques minutes de coiffure elle me remercie et c'est au tour de finn de se pointer avec son ourson en peluche.

- je veux voir cars.

- alors on va regarder cars.

je mets en route le dvd et il s'endort au bout d'une heure.

je vérifie mes message et remarque qu'eliott m'a répondu.

je ferme les yeux et m'endors calmement près de mon petit frère.

- solène ! ton dos !

je me réveille en sursaut et ouvre les yeux brutalement.

ma mère se tient devant moi, les bras chargés de courses, un air sévère sur le visage.

- tu aurais dû allez dormir dans ton lit, se radoucit t-elle.

- je ne voulais pas réveiller finn, j'explique.

je constate qu'il n'est plus à côté de moi. crédibilité solène. à si, le générique est encore allumé mais le film ne se diffuse plus.

- il est quelle heure ? je demande.

- 15h49, répond ma mère en s'aventurant dans la cuisine.

- merde ! le studio, je jure.

- de quoi ?

- je dois aller voir les garçons aux studio.

- va doucement, me réprimande ma mère en voyant que je me lève trop vite.

au bout de quinze minutes de bus, j'arrive devant le studio.

putain des escaliers.

j'en chie énormément et je crois que si mon coeur ne résonnait pas dans ma poitrine, je me serai cru morte.

je reprend mon souffle en posant une main sur ma poitrine et toque à la porte.

- sol' t'as couru un marathon ? me demande eliott en ouvrant la porte.

- des escaliers putain ! vous êtes des tarés !

il ricane et je claque un bisous sur sa joue.

je m'assois entre doums et alpha.

- ca va comment ? demande alpha

- presque morte, je dis. vous ne voulez plus me voir ou quoi ?

- t'as raison mais enfaite c'est un secret, ta tête est tellement moche qu'on ne la supporte plus, explique doums en faisant des signes de bras.

- merci doums, je souris.

- c'est un plaisir de t'ouvrir à ta beauté inexistante championne.