chapitre 22

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pour vous motiver à aller en cours ! allez les feignasses ! :) (j'en suis une aussi)

solène.

- solène éteint ça tout de suite..

je grogne et me tourne de l'autre côté.

une masse s'abat sur moi pour finalement se retirer deux secondes après.

- allo ?

un blanc s'installe.

- jay ?

j'ouvre les yeux brutalement et ralenti au moment de me relever.

- t'inquiète, c'est pas ce que tu crois, mais oui.

ken me passe mon téléphone et je l'interroge du regard.
il ricane et je commence à avoir peur.

- oui ?

- SOLÈNE KINGSLEY MAHÉ !

j'écarte mon téléphone de mon oreille et masse celle ci.

- merci de m'avoir bousillé mes tympans en deux petites secondes, je dis en fermant les yeux.

ken explose de rire et se lève du lit.
la vue est plaisante.

- qu'est ce que tu fous chez lui ?

- qui ? je demande en faisant la fille qui n'est pas au courant.

- arrête de faire la gamine solène, ken.

- tu promets de pas gueuler si je te le dis ? je demande doucement.

- si tu m'annonces que tu as couché avec lui je te/

- ta gueule, j'ai juste pris une grosse cuite, je dis en riant.

il soupire mais revient à la charge en entendant le dernier mot.

- avec les médicaments ! MAIS T'ES PAS BIEN !

j'éloigne le téléphone de mon oreille à nouveau et lance un oreiller à ken qui rigolait de la merde qu'il avait mise.

- merci, je dis à l'intention de ken qui me le rend pour mon dos.

- de quoi merci ? demande jayden.

- je remerciais ken/

- pourquoi t'as bu solène ?

je lui annonce maintenant ou ?

- j'ai fumer aussi.

il laisse passer un gros blanc. ça passe ou ça casse.

- SOLÈNE ! JE RENTRE CE SOIR CROIS MOI ON VA AVOIR UNE DISCUSSION !

ça casse.

- calme jayden, j'ai 24 ans, je ne suis pas attardée juste handicapée, je dis en grimaçant au dernier mot.

il soupire et je doute qu'il se passe une main dans ses cheveux à répétition.

- je vais bien.

- ken c'est pas un mec posé sol'.

- je sais et je ne lui demande pas de l'être, on est amis.

- mouais.

- t'en parles pas à maman et papa hein ?

ken rigole encore plus en enfilant un sweat.

- ouais ouais.

- jayden.

- solène.

- arrête.

- les rôles s'échangent.

juste avant qu'il raccroche je souris.

- pense à baiser parce que t'es frustré grand frère.

je viens de signer mon arrêt de mort ce soir.

je rigole et lâche mon téléphone qui retombe dans le lit.

- sérieusement ? demande ken en se rallongeant.

- de quoi ?

- tu lui sors ça ?

- c'est mon frère ken.

- même, je sors ca à ma sœur, j'en entend parler pendant trois siècles.

je rigole.

- c'est ta sœur ken, elle a répondu d'ailleurs ?

il sourit et je comprend que oui.

je me relève et il me tend son téléphone. il s'approche pour relire le message et je pousse sa tête ne voyant plus la discussion.

de : irène

- bonne année à toi aussi ❤️

- tu vois je te l'avais dis ! le cœur à tout fait !

il secoue la tête en riant.

- n'imp'.

je souris à la vue du sourire stupide qu'il a en relisant le message de sa sœur et quand il s'en aperçois il lève les yeux au ciel.

on mange un bout et il me dépose à mon appartement pour que je me change.

- j'reviens, je dis en partant pour ma chambre tandis qu'il restait dans le salon.

je prend une rapide douche en m'asseyant sur le banc qui a été installé depuis maintenant trois mois.

je sors et me change en remettant ma coquille et l'attelle.

je retrouve ken dans le salon et je me maudis de l'avoir laissé la.

- qu'est ce que tu fais ? je demande sachant très bien ce qu'il regarde.

- t'as vachement maigri depuis, il remarque en me pointant sur une photo sur la poutre avec kylie.

- je perds mes muscles ken, je dis en prenant l'album de ses mains.

il me fixe attendant ma réaction.

- tu lui as reparlé ?

- non.

il hésite en se mordant la lèvre et je m'assois à côté de lui.

- elle ne peut rien y faire, l'emploi du temps d'une gymnaste de haut niveau est chargé à bloc, j'avais le même avant et je me rend compte que si ca ne posait pas de problème, c'est parce qu'on était à chaque fois fourrée ensemble lors des interviews.

je soupire en fermant l'album.

- et tu sais aussi bien que moi qu'il n'y a aucun but à interviewer une handicapée qui ne pourra sûrement plus remonter sur un agrès.

il passe un bras sur mes épaules et me sourit.

- ils loupent tous quelque chose alors.

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant