chapitre 102

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je ne posterais sûrement pas demain soir pour me concentrer sur l'avancée de l'histoire !

bonne lecture, bonne nuit et surtout n'oubliez pas que je vous aime

- ly'

solène.

- qu'est ce que tu fais là ? je demande déposant un bref baiser sur ses lèvres après avoir vérifié les alentours.

- j'viens te chercher.

je souris et dépose mon sac pour ensuite m'attacher et le fixer dans sa sortie de parking.

ne tournant pas le regard, je soupire en comprenant qu'une couille allait arriver.

ken nous conduit chez framal et mekra ou se trouve sûrement tous les autres garçons.

je descend et referme ma portière pour entamer la montée des étages dans un silence total. ce silence si assourdissant qui pourrait faire fuir un sourd.

- quand tu seras prêt, je lâche en ouvrant la porte assez brusquement énervée de son mutisme soudain.

j'avais beau avoir l'habitude, savoir que ce n'était pas grand chose, ou du moins quelque chose qui pouvait se régler, ca m'énervait. et la journée pourrave que j'avais eu ne m'aidait pas.

je m'installe, après avoir salué doums qui me menaçait de me ranger dans le frigo dès mon arrivée dans le salon, dans les bras de framal qui dépose un bisou sur ma trempe gauche.

- il se passe quoi ?

- rien de spécial.

il hausse un sourcil accompagné d'un rictus qui se veut moqueur.

eliott s'installe à côté de moi en me tendant un verre que je bois d'un coup.

- dure journée ?

je hoche la tête en fermant mes yeux qui commence à me piquer, sûrement du à l'éclairage spécial du salon.

- elle à quoi ? j'entend demander eliott à framal.

- je dors pas, je souffle.

- t'as pas l'air décidé à parler non plus, réplique framal d'un ton sec et je m'en veux de l'avoir envoyé chier quelques instants plus tôt.

je rouvre mes yeux et observe les autres garçons s'amuser sans nous.

- vous avez rien à m'annoncer ?

framal fronce les sourcils.

- on part demain pour nice, lâche mo, allongée, la tête à l'envers, me fixant de ses grand yeux.

- c'est décidé depuis quand ?

- hier.

je comprend que c'est ca qui perturbait ken toute à l'heure.

- vous restez combien de temps ? je demande.

- on rentre pas avant un bout de temps, avoue mon meilleur ami en rabaissant sa casquette.

je fronce les sourcils et ken rentre dans l'appartement. j'estime ne pas avoir à cuisiner les garçons mais plutôt parler de sa tranquillement avec mon copain.

je me lève donc dans l'espoir qu'il capte mon regard, ce n'est pas le cas et je suis obligée d'attraper son sweat pour qu'il daigne me regarder dans les yeux.

il comprend qu'il n'échappera pas à la discussion sérieuse et plutôt que de monter dans une chambre de l'autre côté, ou sortir pour marcher, il s'assoit et se sert un verre.

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant