chapitre 182

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solène.

de : ken

- les gars de five arrive au stud dans une heure, tu passes ?

je soupire en repoussant la couette après avoir éteint mon téléphone me servant de réveil.

à : ken

- je peux pas, je dois être à la salle pour 9h

de : ken

- steuplait

-

à : ken

- ca passe pour de l'amadouement ça

de : ken

- à toute bb

je lève les yeux en l'air et me décide à sortir de mon lit pour aller prendre une douche pour me réveiller correctement.

j'attache mes cheveux et rentre dans la baignoire pour allumer l'eau alors que mon cerveau entame son rituel habituel. celui de cogité sur le pourquoi du comment de tout ce qui peut lui passer sous la dent.

j'ai la sensation que notre relation évolue, pas forcément en mal mais j'ai bel et bien peur d'en pâtir toujours un peu plus quand viendra l'heure de mon départ.
que ce truc qu'on a quand on se parle, cette façon de se chercher des noises qui me rappelle les jours passés avec lui en tant que meilleurs amis, ce truc que je crains se briser par mon absence de deux semaines.

il fallait que je trouve le courage de lui demander si il tenait à moi au point de venir me voir aux tests avec tous les garçons sinon ça allait me bouffer jusqu'au jour du départ et encore bien après. j'en avais besoin. plus que de mon cadeau d'anniversaire ou de noël. bien plus.
j'avais besoin de son soutient dans ces entraînements étalés sur une semaine qui était loin d'être gagnée. j'avais déjà une potentielle chance de passer dans le filtre des tests évents sans grande difficulté, je n'aurais sûrement peut être pas le niveau pour être retenue si je ne me bougeais pas. et j'aurais besoin de lui, d'eux, dans les deux possibilités. dans la chute ou dans la victoire.

j'attrape les clés de la voiture et prend la route du studio rapidement.

je me gare juste derrière la renaud de ken et entreprend de monter les marches.

je salue eliott qui me paraît excité comme une puce.

je passe une main dans ses cheveux.

- tu feras gaffe, t'as un épi, je l'avertis et sa tête paniquée me faire éclater de rire.

- c'est vrai ? faut que je me recoiffe.

- eh calme, c'était une blague eli.

je me prend un minuscule coup de pied sur le cul et je rejoins ken qui n'avait pas daigné bouger ses fesses du canapé pour venir saluer sa copine qui s'était sacrifiée pour lui.

je me laisse tomber à côté de lui tout en jetant un coup d'œil aux messages échangés.

- irène veut ton num, ris ken alors que je dépose un bisou sur sa joue.

j'attrape son téléphone pour cliquer sur le contact de sa sœur et je rentre ce dernier dans mon téléphone. je lui envoie un message en résistant aux tentations de ken qui est passé en mode "je suis en manque de baise" pour finir par secouer la tête.

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant