chapitre 46

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MERCI POUR LES 4K OMD

/!\pas de chapitre demain /!\

bonne lecture   -ly'

solène.

- ou tu vas ?

- studio, il répond en enfilant son pantalon.

je me redresse en grimaçant. non seulement j'ai mal au genoux mais mon dos s'y met aussi.

- je t'accompagne, j'assure.

il se tourne vers moi en me lançant un regard qui veut en dire long.

- reste couchée.

- non.

- si.

- non.

- écoute, je ne vais pas retourner la bas.

- tu ne vas pas te suicider, vas y ken, dis le bordel ! t'étais à ça de te suicider ! ça ! je hurle.

il attrape mes mains et me souris tristement.

- je vais mieux, promis. j'ai juste une chanson à enregistrer.

- très bien.

- mais tu peux venir, il rajoute et je me tourne vers lui.

je me lève en silence et me change rapidement. je prend un anti douleur et mon manteau pour sortir.

- pourquoi ? je demande en fronçant les sourcils.

il ne répond pas, se concentrant sur la route.

je lève les yeux en l'air et fixe les bâtiments qui défilent.

- j'allais mal, du genre comme quand j'étais adolescent, l'impression d'avoir remonter le temps et de me voir, j'avais pitié de moi même solène.

je sors de la voiture sans rien dire mais attrape sa main chaude.

- tu vas faire comment pour l'instrumental ?

- je compte sur toi.

- mais/

- je vais régler quelques trucs et tu vas te débrouiller comme une chef.

il passe le casque et le règle tandis que je monte le son du studio.

il m'aide à monter les escaliers et on rentre tous les deux dans le studio.

je pousse la plaque aiguë et descend la grave.
je corrige l'égalisateur et ken se positionne.

il me lance un bref regard et je lui souris en lançant la musique qui résonnera dans quelques secondes dans son casque.

marre d'être déprimé, Seigneur, m'entends-tu ?
je me détruis même au détriment de mon art
j'aimerais agir autrement, suffit d'un rien
peut-être une main tendue, rare
de voir un être humain être humain, ça m'choque
il paraît que c'est normal, est-ce que c'est moi ?
je m'rendais même pas compte
que je vous faisais du mal, excusez-moi
ils ont jeté mon père de son travail comme un malpropre
l'avenir de ma famille dépend sûrement de mon album
faut que j'sois là pour ma petite sœur, elle est inquiète
j'ai appris qu'être un grand frère
c'est pas juste taper ceux qui l'embêtent
c'est pas juste, j'suis tiraillé entre mes envolées lyrics
que peu comprennent, ces problèmes de fric qui me contraignent
envers ma famille, mon âme est pleine de dettes
papa n'a jamais demandé de l'aide
il a géré les crises d'une main de maître
et quand maman était enceinte de moi

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant