c a r e e r s .

chapitre 185

solène.

je glisse les cadeaux de noël sous les dizaine de boîtes à chaussures afin que les garçons ne les trouvent pas et je me résous à aller ouvrir à la personne qui va bientôt détruire ma sonnerie à force d'appuyer dessus.

ken est parti en début d'après midi et m'a prévenu qu'il ne serait pas là très tôt.

j'appuie sur la poignée et la tornade qu'est ma meilleure amie déboule dans mon salon pour déposer tous ces sacs qui me paraissent bien trop rempli pour qu'elle puisse les avoir portés toute seule.

clara, juliette et mon frère déboulent dans mon salon chargés comme des mulets alors que je suis toujours en jogging-sweat.

- qu'est ce que t'attend pour tout préparer ?

- il n'est que 17 heures, je grogne en passant ma main sur mon visage.

- tu deviens une grosses feignasse, rigole clara en venant m'offrir un câlin que j'accepte.

- c'est possible mais attend d'être posée, tu verras ce que ça fait d'avoir un dieu grec dans ton lit le matin prêt à te câliner, je souris et mon frère lève les yeux en l'air.

j'ai réussi à placer une gêne et je m'en félicite. c'est quelques secondes de gagnées. kylie ne tarde pas à repartir et je finis dans ma chambre pour me changer.

- c'est ma fête qu'est ce que vous foutez là ? je demande en faisant un magnifique rouleau de printemps pour atterrir la tête dans l'oreiller de mon copain qui sens bien trop bon.

- on vient t'aider à organiser.

- j'aurais mis trois faillis bols de chips et cacahuètes, enfilé une robe et c'était bon.

- t'as pas envie de faire les choses super bien ?

- tu sais, tant qu'ils ramènent tous leurs têtes, le principal est là, je n'ai pas besoin de dix milles sortes de rhum.

elle lève les yeux en l'air et je me redresse sur mon coude pour me relever complément.

- donc je vais aller vous aider, je souris.

- je t'ai ramener une robe !

- pas besoin, je souris, on en a trouvé une avec moha.

- tu abandonnes ta meilleure amie niveau shopping ? s'indigne t-elle.

- mo' est vraiment super doué pour ça. regarde ça !

- j'y crois pas !

- j'ai aussi fais tous vos cadeaux !

- eh moi qui croyais que t'avais passé ta journée au lit !

je secoue la tête et la porte s'ouvre pour laisser passer la face de mon frère, tout fier.

- alors les moches, vous venez aider ?

- on arrive, je souris.

il laisse la porte ouverte juste histoire de me mette en rogne et je la pousse un peu pour la refermer correctement. si j'avais une audition qui dépassait celle de l'humain, je pourrais l'entendre ricaner. là je l'imagine.