chapitre 146

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parce que y'a beaucoup d'interrogation et que j'ai envie de poster mdr


solène.

à : fram

- je peux passer ?

de : fram

- stv

il s'était forcément passé quelque chose entre les gars pour qu'ils soient tous froids avec moi. je n'avais rien fais de mal et je ne voyais pas pourquoi ils se retourneraient tous contre moi.

je prend la route de l'appart de framal et de mekra, en espérant que son frère ne soit pas là. je voulais mon meilleur ami pas framal et un bouledogue près à m'attaquer sur mon visage rouge et mes cheveux en pétards.

malheureusement pour moi, mon vœu n'a pas été écouté. et ce n'est pas un bouledogue et son frère que j'ai retrouvé mais bel et bien toute la bande. seul ken manque à l'appel.

je salue tout le monde et me pose à côté de framal pour laisser tomber ma tête sur son épaule.

- vous avez des nouvelles de nek ? je demande en me tournant vers doums. tu m'en roule un s'il te plaît ?

il me regarde ahuri mais ne rajoute rien en me tendant un joint. le silence s'installe et pour une fois je ne m'en veux pas de le créer.

- alors ? je demande en inspirant la première taff.

- désolé frangine, on est pas plus au courant que toi, me répond sneazz en plongeant son nez dans son pepsi.

plus de coca mon fram ?
je hoche la tête et me laisse porter par l'odeur de cannabis et du shit fumé par théo et doums alors que mekra se contente de plusieurs cigarettes.

c'est peut être pour ça que quand la porte s'est ouverte, je n'ai pas percuté tout de suite.
c'est le regard appuyé d'eliott et de mohamed qui m'ont réveiller.

peut être l'odeur corporelle de ken qui m'a rappelé que je ne l'avais pas vu depuis une semaine.

et sans me contrôler, j'ai traversé la pièce comme une furie et je me suis planter devant lui et sa mine fatiguée.

il s'est mordu la lèvre, à jeté un bref coups d'œil aux deux frères, l'air de dire «qu'est ce qu'elle fout là ?» et il est revenu à moi. ou peut être au mur derrière ?

- j'aimerais des explications, je demande la langue pâteuse de la bouteille de jacks que je me suis enfilé sur la route pour venir chez fram.

peut être du joint que je viens de finir.

- t'as fumé et bu ? il demande en fronçant ses sourcil.

- répond, j'te répondrais.

- j'ai pas besoin de réponse.

- moi si ! je m'énerve.

- pas ici, steuplait.

- t'as peur de quoi ? je demande en haussant un peu le ton. que tes potes entendent notre discussion ?!

il souffle en détournant le regard.
j'allais regretter mes paroles si je me taisais pas.

- parce qu'ils pourront l'entendre de la salle de bain !

ses lèvres se pose sur les miennes et je me débats instantanément en donnant des coups contre son torse.

il resserre sa prise sur mes joue et je finis par m'abandonner à cette matière si douce collée contre mes lèvres rugueuses.

ils se décollent de mes lèvres pour venir cogner doucement mon front contre le sien.

- je peux parler ou t'as quelque chose à rajouter ? il demande en osant un sourire.

les garçons se mettent à siffler et ken se tourne pour leur envoyer un doigt bien placé.

- allez viens, dit il en me tirant vers la porte d'entrée.

je le suis sans saluer les gars et il attrape ma main pour descendre les escalier.
j'observe des traits fins à la lumière de la vielle lumière jaune placée dans la cage et je me surprend à sourire.

on s'installe sur les quais et il s'allume une clope toujours en silence. j'en viens même à me demander si il va ouvrir sa jolie bouche que j'aimerais bien embrasser.

- je dois te lancer ? j'ose demander et je réprime un rire stupidement instinctif que j'utilise lors d'un malaise.

il écrase sa clope et s'en rallume une, j'en profite pour la lui chourer alors qu'il l'avait coincé entre ses lèvres fines et inspirer un peu de ce tube de nicotine néfaste avant qu'il me la retire dans un grognement.

- j't'ai jamais parler de marie jeanne.

je secoue la tête. j'aimerais lui dire qu'il me parle rarement de ses expériences personnelles mais je le laisse fumer sa cigarette tout en m'expliquant.

- elle a cané, avoue t-il et je ne sais pas si je dois me féliciter de connaître ce mot, ce qui m'empêche de générer encore plus de malaise en demandant sa signification, ou le regretter.
d'une overdose. c'était une bonne pote de collège à fram, mek et moi, il continue. une bonne pote il répète, en levant les yeux en l'air.

je ne sais pas quoi dire. si il y avait quelque chose à dire d'ailleurs.

- je suis désolée, je lâche en regrettant mes paroles à peine prononcées.

mais que dire de plus quand quelqu'un vient de caner. d'une overdose tout au plus.

- j'm'en veux de t'avoir envoyer chier l'autre soir, je voulais juste être seul. du moins j'pensais.

«je t'en veux pas» j'aurais voulu lui dire. mais ca serait mentir. parce que oui je lui en veut de m'avoir tenu à l'écart. j'aurais pu l'aider à remonter la pente.

mais il faut croire qu'un fennec du désert, même apprivoisé, revient toujours sur ses habitudes solitaires de survie.

——

je tiens à avoir vos avis sur ce chapitre plutôt long s'il vous plaît :/

j'en suis convaincu ya pas de problème sur ca, j'y tiens pas forcément plus que d'autres mais voilà

bonne fin de journée :*

- ly'

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant