c a r e e r s .

chapitre 167

solène.

- hey frangine.

- coucou frangin.

je salue sneazz en claquant un bisou sur sa joue.

- désolée pour la dernière fois.

- t'excuses pas, cest déjà oublié.

- menteuse, j'te connais ca te tourne dans l'crâne.

- si tu le dis, je souris en m'accrochant à son bras en voyant les boutiques apparaître.

on ne sait jamais. une solène bien avertis en vaut mieux que deux toutes simples.

- j'aurais du vous soutenir, c'est juste que mek et antoine nous prennent de plus en plus la tête avec nos gow respectives.

- j'comprend t'inquiète.

- la vie d'oim j'sais pas ce qui leur prend.

- hum, ils sont jaloux, je ris et mo me lance son coude qui vient atterrir dans ma hanche.

- mek jaloux ? c'est le reuf le plus bresson. antoine c'est pas c'genre là non plus.

- vous serez tous jaloux un jour bande de nases, ca ne voudra pas pour autant dire que vous êtes des canards ou je ne sais quelle autre connerie.

- solène parle.

- ta gueule, je ris.

- allez, on est la pour une sortie shopping ! s'exclame sneazzy en prenant un air hautement féminin voir pimbêche.

je rigole ce qui attire le regard de quelques personnes.
on rentre dans plusieurs magasin avec pour obligation de ressortir avec au moins une chose appartenant à la liste de mon styliste perso.

- et sinon tu me la montre cette veste ?

parce que je tiens à dire que c'est quand même le but de la mission. le premier truc de la liste.

il se faufile dans les rayon, comme un chien en pleine chasse de gibier et finit par brandir une veste en jean usée aux coudes.

- regarde moi ce style.

la vendeuse observe la scène d'un œil amusé et je me rapproche de mon frérot pour constater un peu mieux le rendu. il se tourne dans tout les sens et je finis par l'arrêter au bout de trois tours sur lui même, pour me montrer son dos, tout maigre, apparaissant recouvert de la veste, commençant à sentir la nausée monter.

- j'avais déjà fais un repérage.

- si je te dis que ca m'étonne pas ca donne quoi ?

- j'avais même trouvé une robe sse-cla ! parfaite pour ton gala là.

- celui de nelly, oui, montre toujours.

il me tire, sa veste toujours sur lui, le cintre coincé à son poignet, à l'autre bout du magasin h&m, dans le rayon femme pour payer sa veste et repartir dans la boutique en question.

- regarde moi aç.

j'observe la robe qu'il me sort.

- c'est rouge, je commente

- c'est sexy, il ajoute.

j'explose de rire et attrape la robe, sublime (on va pas se le cacher) et rentre dans la cabine pour l'enfiler en attendant que mon styliste personnalisé revienne.

je passe mes pieds doucement, faisant remonter la robe jusqu'à ma poitrine après avoir enfilé les bras et finit par refermer la fermeture.

- matte toi pas trop longtemps, je veux voir moi aussi ! s'exclame sneazz depuis l'extérieur.

je râle en souriant et ouvre le rideau. il aurait pu faire le connard et l'ouvrir mais le connaissant et me connaissant, ca aurait mal finit. un talon qui s'égare dans un œil je suppose.

- nek va baver sa race.

- merci pour ce commentaire constructif mais on parle de ma robe de gala là.

- et ? il vient aps ?

je hausse un sourcil l'air de dire "ca l'intéresserait?" et il me répond d'un sourire malicieux du genre "c'est l'après qui l'intéresserait". j'éclate de rire en me disant qu'il faudrait que je leur fasse remarqué mon talent à savoir ce qu'ils pensent tous et il prend une expression sérieuse.

- j'suis pas bien sûre qu'il accepte de rencontrer mon père, s'étendre sur sa vie c'est pas trop son truc.

il secoue sa tête en souriant.

- non mais tu pourrais l'amener, tu fais en sorte d'arriver pile à l'heure. comme ça tes parents le rencontre et papote deux trois minutes. hop le spectacle commence et vous êtes peinards.

- mon père trouveras toujours un truc pour le coincer sneazz.

- réfléchis frangine. bon,   qu'on la prend cette robe au moins ?

———

jsp trop ce que je fais mais prenez ça comme mon retour

j'expliquerais en bref dans le prochain chapitre

je vous aime toujours,

- ly'