chapitre 164

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solène.

- soleeeeeeeeeeene.

je rattrape mon petit frère alors qu'il allait me faire tomber à la renverse. jayden échange une bonne poigne ainsi qu'une bonne accolade avec notre père et il prend délicatement notre mère dans ses bras.

j'ai le droit à un bisou sur la joue et un gros câlin avant que nelly me réclame.
je la serre fort dans mes bras, ses cheveux encore humide de la douche parfumant l'air autour de nous.

on s'est installé sur le canapé, mon père a coupé la télé pour laisser la musique classique de ma mère se propager sans, aucune onde la perturbant, dans le salon où nous étions.

- j'ai une annonce à faire, j'annonce fièrement, pas la moindre gênée de ce que j'allais leur dire.

jayden tourne la tête, un sourire en coin sur le visage, pour observer la réaction de notre père.

ma mère pose ses coudes sur ses genoux et son regard ne me donne qu'une seule envie, la prendre dans mes bras et respirer son parfum, qu'elle n'a pas changé depuis ma naissance.

- hum, papa tu as déjà du apercevoir ken ?

il hoche la tête, impassible et ma mère se lève pour me prendre dans ses bras. j'en profite pour plonger mes mains dans son dos afin de glisser mes doigts dans ses mèches de cheveux.

- je veux le voir, déclare t-elle.

- attend que je finisse, tu ne sais même pas de quoi je parle, je rigole et mon frère laisse un sourire se placer sur son visage.

je tourne la tête pour apercevoir mon paternel échanger un regard avec mon frère, apparement convaincant car il se lève pour me prendre dans bras forts par dessus ceux de ma mère, tous fins.

- il s'appelle ken et c'est un rappeur, j'ajoute en lançant un regard appuyé sur mon père.

comme une bonne partie des pères, des parents mêmes, ils se font l'idée de la racaille deeleuse, jogging casquette à l'envers.
je n'irais pas jusqu'à dire que ken s'habille en costard tout les jours mais il peut très bien enfiler un jean et un polo de temps en temps et ça ils me l'ont bien fait comprendre, cest qu'une question de confort.

alpha m'a donné l'exemple d'un éboueur ; "pour ramasser de la saleté, il s'habille de sorte à ce que sa tenue ne craignent pas et si il lui arrive par malheur de se tacher, ce n'est pas grave". les éboueurs, et donc les rappeurs, ainsi que toutes personnes travaillant en uniformes-costumes ne devraient en aucun cas jugé. "l'habit ne fait pas le moine" a clôturé eliott.
cet exemple je compte bien le ressortir si mon père vient à hésiter sur sa confiance pour cause, sa tenue.

- tu le connais jayden ?

- un de mes meilleurs potes de nice, je connais tout les garçons que tu as vu débarqué la dernière fois maman.

ma mère sourit à mon frère puis me lance un regard.

- hum hum.

- et c'est grâce à eux si j'ai repris la gym, je rajoute en souriant à mon père.

il hausse un sourcil en laissant apparaître un sourire.

- je ne suis pas là pour parler de moi toute la soirée ! je m'exclame. alors faites moi le plaisir de sortir tout vos petits potins.

après un tour de table assez rapide je le dois le dire, nelly m'attrape le bras et je détourne mon regard de celui de mon père pour le porter sur ma petite sœur.

- tu viens à mon gala hein ? me demande nelly en tirant mon bras.

- solène doit être occupée ma chérie, je filmerais pour qu'elle puisse/

- il est quand ton gala mon cœur ? je coupe mon père.

- vendredi soir !

je fronce les sourcils en tournant la tête vers mon père qui en hausse un. du genre "je t'avais prévenu que tu ne pourrais pas y aller". rah il m'énerve quand il prévoit tout à l'avance comme ça.

- tu me prend une place, j'assure en souriant.

——

voilà le chapitre du dimanche soir !

j'aime bien le rythme tous les deux jours ca me permet de m'avancer un peu sans me surmener,
en espérant que ça vous plaise à vous aussi !

à mardi !

- ly'

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant