chapitre 45

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solène.

j'avais envie de lui crier de réagir parce qu'il s'enfonçait encore plus.
le pire c'était sans doute la cause.
personne ne savait pourquoi, même mekra qui avait essayer de tirer les vers du nez de son amis.

ken était muet dans tout les sens du terme. deux jours sans nouvelles.

les gars ne s'inquiétaient pas plus que ça mais moi ca m'angoissait.

je rentre dans mon appartement et allume la lumière. je pose mes clés et baisse les volets pour finir par rentrer dans ma chambre pour aller dormir.

mon lit me criait depuis la journée qu'il était confortable et je soupirai d'aise en sentant mon dos se relâcher sur ce confortable matelas.

je me met rapidement en pyjama. qui, lui, est constitué d'un jogging et d'un vieux sweat.

je traînasse un peu sur mon téléphone et finis par l'éteindre pour m'endormir.



je grogne et me tourne dans mon lit en enfonçant ma tête dans l'oreiller. je la relève pour voir de quoi provient le bruit et constate que le parasite ayant perturber mon sommeil sort de mon cellulaire.

j'appuie à l'aveuglette sur le bouton centrale et l'écran s'allume. je ferme directement les yeux sous la lumière forte mais les rouvre en pensant avoir lu le prénom de ken s'afficher.

je me redresse d'un coup, attrapant mon téléphone.

- ken ? je demande après avoir attendu quelques secondes.

- c'est pas moi, répond t-il.

- qu'est ce que tu veux ? je demande froidement et je l'entend grommeler.

- strictement rien, juste entendre ta voix une dernière fois.

- comment ça une dernière fois ?

- c'est haut, il dit et je fronce les sourcils.

- ken ? comment s'appelle mon frère ?

- oula, basile ?

je soupire en passant une main dans mes cheveux.

- t'es où ? je demande en me levant.

- très haut, bientôt en bas.

la communication se coupe et je jure fortement.

je me dépêche de sortir et réfléchis à un endroit qui pourrait être en hauteur.

je passe près des quais sans le trouver et m'arrête en fermant les yeux.

bordel.

le pont.

et la je m'en fous totalement de mettre en l'air des mois de kiné. je cours jusqu'au pont de la concorde.

- fais pas ça, je lâche essoufflée.

je chasse les perles salées qui menaçaient de s'écouler à cause de la douleur.

- fais pas ca, tu le regretteras.

il se tourne vers moi et je m'avance doucement. je m'arrête en voyant qu'il relâche sa prise sur la barre qui le maintient.

- je t'assure ken, t'es pas dans ton état normal.

il baisse la tête et j'en profite pour m'approcher très doucement.

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant