chapitre 179

1.3K 74 7
                                        

solène.

je me sens d'abord tellement sale d'embrasser mon copain en lui cachant que ca ne va pas puis quand il attrape mes hanches, je finis par me dire que je finirais par lui dire, qu'il faut d'abord que je trouve la façon d'énoncer mon souhait.

- on fait une petite soirée avec le scroums ce soir, tu veux venir ? il demande en se mordant la lèvre.

- pas longtemps, je veux pas être fatiguée demain matin.

- juste histoire de boire un coup, de causer de l'album et on rentre.

je lui souris et je sens cette gêne s'installer, comme si on était au stade post-dispute. il se mordille nerveusement la lèvre et je me demande bien ce qui le travaille tant que ca pour qu'il fasse autant souffrir sa pauvre lèvre. j'envoie un message à framal pour lui dire que je me douche et qu'on se ramène chez ken.

on arrive vite à mon appartement et je monte accompagné de mon copain pour me doucher et me changer.
je finis par me faire couler un bain et quand la porte de la salle de bain s'ouvre je lève les yeux en l'air en me maudissant de ne pas l'avoir fermée à clé.

le rideau s'ouvre et plutôt que de trouver mon copain nu près à se glisser avec moi sous l'eau, je trouve un ken habillé, assez frustré, qui me tend mon téléphone.

j'observe le nom de mon frère sur l'écran deux infimes secondes et je vois ken du coin de l'œil s'asseoir sur le rebord de la baignoire, laissant traîner sa main dans l'eau brûlante, alors que je prend la conversation avec mon frère qui avait déjà débuté depuis deux minutes trente quatre d'après mon téléphone.

- oui ?

- c'était quoi ce passage au sol ?

je râle et il l'entend très bien.

- je me suis loupée, c'est tout.

- ya autre chose j'en suis sûr.

- mais non.

- ton genou ? ou ton dos ?

- tout va tres bien, je retourne faire une vérification auprès de maxime dans une semaine et encore une avant le départ, j'ajoute doucement.

- hum, je suis là sol'.

- moi aussi jay'.

je l'entend rire et je n'arrive pas à définir les réelles tonalités, si elles sont bien vraies ou bien totalement fausses.

au bout de quelques secondes, je me mets à sourire comme une conne. son rire est à la limite de celui de framal.

mais celui de mon meilleur ami reste celui de mon meilleur ami. il est putain de communicatif et reste unique.

ken entreprend de se déshabiller une fois que j'ai raccroché et je le frappe alors qu'il s'allonge de tout son poids sur moi, sa tête posée dans ma poitrine.

- on est ienb.

- t'es bien ! je m'indigne en croisant mes bras sur son torse.

- j'aime quand tu fais ça, il marmonne en penchant sa tête en arrière.

- pourquoi ?

- ca montre que je t'appartiens. et j'aime aç.

je ris doucement et je le sens gigoter pour se retourner et poser ses lèvres sur les miennes. sa main glisse du rebord de la baignoire et il finit tête la première dans mes seins.

j'éclate de rire alors qu'il se plaint de leur petite taille qui n'amortie rien aux chutes. je lui fais remarquer que peu de gens chute dans des seins et son rire me parvient comme une mélodie que je pourrais écouter le soir avant de m'endormir.
juste parce que c'est son rire à lui, que je sais qu'il lui appartient, que je pourrais le reconnaître partis tant d'autres au milieu d'une gare bruyante comme une salle de concert à son apogée.
son rire que j'aime tant.

———

voilà pour le chapitre de ce soir !

j'espère qu'il vous a plu !

très bonne soirée, je vous aime

- ly'

c a r e e r s .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant