solène.
ce qui m'a mis la puce à l'oreille c'est quand j'ai compris que effectivement, il n'y avait personne au studio. quelque chose clochait. il avait beau être six heures, je savais que pour la réédition de feu, les gars étaient près à tout.
je n'avais pas oser envoyer de message à ken de peur de le déranger dans son repos mais là, je ne voyais pas d'autres solutions.
à : ken♡
- t'es où bébé ?
de : ken♡
- chez moi.
son message me m'incitait clairement pas à venir le rejoindre mais j'avais besoin d'explication.
je prend le chemin à pied jusqu'au premier arrêt de bus qui se situe un peu plus bas que le studio et choppe le transport de justesse. je m'agrippe au barres pour éviter de me ramasser et m'infliger une honte phénoménale en voulant jouer à la cascadeuse qui n'a pas besoin de se tenir pour rester droite.
je descend à l'arrêt juste en face l'appartement de ken et tape le code.après avoir monté les marches, je sonne et attend qu'il vienne m'ouvrir.
la porte s'ouvre et laisse place à un ken clairement fatigué et défoncé.je pose mes mains sur ses joues dans le but d'observer ses yeux rouges, totalement éteint et il détourne le regard en donnant un léger coups de tête.
mes mains retombent le long de mon corps et je fronce les sourcils.
- qu'est ce qu'il s'est passé ? j'ose demander et je me frappe intérieurement pour le manque de tact.
mais après tout, on parle bien de ken, l'homme le plus franc ?
mais il n'empêche qu'il sait très bien fuir.c'est d'ailleurs ce qu'il est entrain de faire, du moins j'en ai bien l'impression.
il se retrouve et rentre dans son appartement. la encore, je suis partagée entre rentrer sans y être invitée (mais si il avait vraiment voulu être seul, il m'aurait fermé la porte au nez non ?) ou partir et attendre qu'il daigne m'expliquer le problème.
je décide quand même de m'infiltrer dans le petit appartement, en bordel et le retrouver adosser contre sa table de cuisine, les yeux fixés par terre sur une bouteille vide, renversée.
- qu'est ce/ je commence.
- j'ai pas envie d'en parler.
- mais/
- m'adresse pas la parole j'te dis !
je recule de deux pas et observe ken se contenir en serrant les poings.
je ne savais pas quoi dire, le prendre dans mes bras, l'embrasser, ou tout simplement me barrer.et comme une lâche, j'ai choisi la dernière option.
——
désolée de poster si tard, ou si tôt tout dépend :/
mais voilà le chapitre,
bonne nuit à tous,
(je rentre demain chez mi padre ce qui veut dire qu'on va bientôt repasser à un chapitre par jour ;))
- ly'

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c a r e e r s .
Fanfictiondeux personnes. deux cœurs brisés. pour des raisons différentes mais pourtant si semblables. « dans tout les cas, l'amour ça fait mal.» deux personnes portant un amour pour leurs carrières. «si tu leur montres que tu les aimes ils te haïront.» sol...