c a r e e r s .

chapitre 91

un bon gros chapitre ce soir mais je ne pense pas poster demain car journée plage ! :)

solène.

- laissez moi ! je crie en faisant demi tour.

les flashs fusent d'un coup et je pousse un soupir en courant un peu plus vite.

je tombe nez à nez avec une ancienne connaissance et il me sourit narquois.

- tu veux m'emmener quelque part ? je demande plus qu'énervée en constatant qu'il ne vaut pas mieux que ceux derrière moi.

- à toi de voir ce que tu vas me montrer, dit il en prenant une autre photo sous une orientation différente.

- j'appelle la police nicolas, je le menace en montrant mon portable.

il donne un vague coup dedans et le fixe au sol.

- dommage, la qualité ne devait pas être si moche vu le modèle.

je me baisse pour le récupérer et en voyant l'émeute qui arrive très rapidement vers nous, je tape sur le numéro récemment appelé.

dans le noir, au beau milieu de paris, une ville que je connais pourtant comme ma poche, entourée de tout ses journalistes et paparazzis, je me sentais faible et en position de défaveur.

- allo ? sol ?

je sursaute en entendant la voix de framal et je profite d'un moment d'inattention de la part de nicolas pour courir et m'éloigner d'eux.
qu'est ce qu'il m'a pris de sortir à cette heure ci, sans personne pour prendre ma défense.

je renifle et je remarque tout juste que je pleure stupidement.

- j'ai besoin de ton aide, s'il te plaît.

- t'es où ?

- j'arrive sur les quais, je souffle en respirant bruyamment.

- bouge pas.

- raccroche pas/

j'éloigne mon téléphone, fissuré par endroits, de mon oreille en constant que framal m'a belle et bien raccroché au nez. malgré ca, malgré le fait que je sais très bien que nicolas n'est pas loin, j'arrive à me sentir presque en sécurité.

il ne manque plus que les bras et le rire de mon copain et je nous revois assis là, hier soir.

je respire un bon coup et essuie mes larmes de ma joue. framal arrive en courant et je ne prête même pas attention à ou je marche et qui est ce qui traînerait dans les environs, je me met à courir vers lui, manquant de m'étaler comme une crêpe à cause d'une flaque d'eau bien boueuse et j'enfonce ma tête dans ses bras.

- qu'est ce/

- liaison en plus de ça, commente la voix de nicolas comme si il s'adressait à quelqu'un d'autre que nous.

je sens les bras de framal se resserrer et je regrette un peu d'avoir appelé mon meilleur ami, qui n'agit pas forcément dans la délicatesse en cas de problème.

eliott aurait peut être été plus délicat.

- c'est quoi cette merde solène ?