c a r e e r s .

chapitre 181

solène.

- elle en a mis du temps cette douche, rigole doums en roulant un joint.

- j'ai pris un bain, je rigole en lui frottant la tête après être passée derrière lui.

- le fennec aussi.

- accident de travail, se justifie ken en s'installant dans son canapé et tous les garçons rigolent avant qu'un petit blanc retombe.

l'ambiance était spécial, je crois que tout le monde redoutait l'arrivée de framal et mekra qui avait eu un retardement.

quand framal a passé la porte tout seul essoufflé et en râlant, j'ai froncé mes sourcils.

- c'est une tête de con, assure mon meilleur ami et je me doute qu'il parle de mekra.

il me prend dans ses bras et je sens son gros soupire faire bouger mes cheveux. il inspire trop d'air.

je m'en vais pour chercher une barre chocolatée dans la cachette de sneazz, c'était peut être une mauvaise idée de me donner la planque secrète, pour retourner dans le salon.

- t'as trouvé ça où ? demande ken.

- j'ai ouvert un placard au pif.

ma barre a fini coupé en six morceaux, doums s'en ai mangé deux à lui tout seul.

- il s'est passé quoi ? demande théo à framal qui reprend sa respiration.

il tourne son regard vers moi, puis vers ken et revient à son verre plein.

- une torgnole pour mek de ma part.

bizarrement aucun des garçons ne réagissent, attendant sûrement la suite de l'histoire pour se mettre à réfléchir.

- j'cautionne pas les insultes sérieuses.

framal tourne son regard vers moi et je lui souris en me levant.

- je sais qu'il ne me supporte pas mon fram, je sais ce qu'il a pu dire et tu sais, je m'en fous, j'ai ma vie lui la sienne et je pense pas la piétiner à ce point.

je m'en vais le prendre dans mes bras et la sonnette retentit. j'observe ken passer ses mains deux fois sur ses cuisses avant de se lever sous le regard de 2zer, prêt à aller séparer la potentielle raclée qu'ils pourraient s'infliger.

ken revient avec mekra derrière lui et celui ci s'installe dans le silence des plus complet.

doums chantonne et j'aimerais être comme lui, sans aucune gêne particulière. son joint sur lequel il tire depuis cinq minutes n'est peut être pas aussi néfaste qu'on le pense.

ken croise ses mains en posant ses coudes sur ses cuisses en lançant un regard à mekra.

- je vais préparer à manger, je vous laisse discuter, je suis dans la cuisine si on me cherche.

je claque un bisou sur la joue de framal et je rentre dans la cuisine pour me mettre au repas. parce qu'eux je sais qu'ils ont sûrement la dalle mais moi, je meurs carrément de faim.

je cherche pendant deux minutes une casserole assez grande pour contenir assez de pâtes et je finis par abandonner pour en sortir deux moyenne qui feront une grande à elles deux.

je mets les pâtes dans l'eau directement et m'assois à la table pour scruter mon téléphone portable. j'entends leurs voix mais je m'oblige à faire barrière pour ne pas récupérer des débris de conversations et me faire du mal avec des échos pour rien en cogitant jusqu'à la cuisson optimal des pâtes en chantonnant une musique entêtante.