Un pouvoir venant des étoiles - Tome 2 -

5e Chapitre

Dimanche

PDV de Wendy

Deux. C'est le nombre de jours qui se sont écoulés depuis le réveil de ce Willyam. Il se rétablit assez vite. J'en suis surprise, mais, c'est tant mieux pour lui.

Malgré tout, je l'ai obligé à rester dans sa chambre. Il arrive à marcher mais, même s'il ne le montre pas, je sais que c'est encore un peu douloureux. On ne trompe pas mon intuition de guérisseuse.

Carissa a été adorable. Elle s'est occupé de lui tout le temps. Ça se voit qu'ils sont proches. Willyam aime la taquiner, et l'inverse est aussi vrai. C'est beau à voir. Tiens? Leur relation me fait penser à Jellal... enfin Mystogan. Enfin... je sais plus moi. J'espère qu'il va bien...

Bref. Ces derniers jours ont été chargé. Même si je me suis permise de rentrer, Carissa veillant sur son frère, j'ai passé une bonne partie de mon temps à l'infirmerie. Et... l'autre à crier sur la guilde pour les faire taire. Mais c'est qu'ils sont vraiment bruyants! C'est fou! On devrait tous les rendre muet, juste un jour, histoire de soulager mes oreilles. Je demanderais à Polyssica si c'est possible... Ça ne ferait du mal à personne.

Je pense à tout cela en changeant le bandage sur le torse de Willyam. Quant à sa soeur... On dirait que tout le monde à oublié qu'elle était blessée aussi. Bon, ce n'était que quelques égratignures et une ou deux brûlures, rien de dramatique. J'ai d'ailleurs tout pu soigner en une fois. Elle avait surtout besoin de repos en fait. Elle semble aller beaucoup mieux mais elle ne quitte que peu l'infirmerie : elle tient à rester près de son frère.

Willyam : Tu devrais aller manger.
Moi : Hein? Pourquoi? Je n'ai pas faim.
Carissa : Wendy. C'est la cinquième fois que ton ventre gargouille en 3 minutes.

Comme pour approuver, mon ventre émet un nouveau gargouillit. Carissa me regarde, l'air de dire "Qu'est ce que je disais?" et je souris, vaincue.
Je termine d'enrouler et d'attacher le bandage puis quitte la pièce en leur demandant de m'appeler au moindre soucis.

Je me dirige ensuite vers le comptoir ou Mira prend des commandes. Kinana s'occupe donc de la mienne et, dans les minutes qui suivirent, un plateau-repas succulent trônait devant moi. Son odeur me fait saliver... en fait, j'ai vraiment faim.

Alors que je prenais une bouchée de steak, j'entends Carla, Lucy et Juvia approcher de moi.

Carla : Tu es enfin sorti! C'est pas trop tôt!
Lucy : Carla préboyait de te faire sortir de force si tu n'arrivais pas dans les 2 minutes.

Je souris. Ça ressemble bien à Carla.
Grâce aux filles, j'apprends que Natsu, Gray et Erza sont partis en mission. Levy et son équipe également. De plus, Cana a commencé à s'immiscer dans les missions de la Team Rajin. Enfin, Elfman devrait revenir dans quelques jours de sa mission en montagne avec Lissana.

En parlant d'elle... Je dirais que la situation est revenue à la "normale". Les gens semblent lui avoir pardonné, plus ou moins pour certain. Je suis dans le second cas. Je pardonne, mais je n'oublie pas. Et cela, encore plus quand je ne suis pas la cible. Ça peut sembler étrange...

Notre sujet de conversation diverge jusqu'à nos blessés.

Lucy : Tu n'as rien appris? Ils n'ont rien dit?
Moi : Pourquoi tu es si pressée? Lorsque Willyam sera complète remis sur pied, il parla. J'en suis sûre.

Mon amie semble soucieuse. C'est vrai que, de ces dires, Levy n'a rien trouvé sur cette pierre bleue que l'on a trouvé ce jour-là. Je pourrais leur en glisser un mot... Mais je ne veux pas les brusquer. Ça peut toujours attendre.

Je termine mon repas dans la joie et un semblant de paisibilité, dû à l'absence de Natsu. On a beau dire, c'est quand même eux qui sont les plus bruyant. Avec Cana quand elle se met à boire. Bref...

Je rends mon plateau avec l'argent et laisse mes amies-là. Enfin, toutes sauf Carla. Elle ne m'a pas vraiment laissé le choix. Mais bon, je suppose que ce n'est pas un drame. Enfin... C'est surtout que finir comme Polyssica n'est pas mon but premier...

PDV de Lucy

Après le départ de Wendy, Juvia et moi nous sommes séparés. Elle est partie traîner au parc et moi je suis rentrée directement.

Je ne tiens plus en place. L'ennuie a toujours été la chose la plus horrible pour moi, et cela d'aussi loin que je me le rappelle. J'espère qu'on repartira bientôt en mission. Je pourrais bien y aller seule mais... non, ce serait bien trop ennuyant. J'attendrais que les patients de Wendy soit remis. C'est seulement là qu'on pourra y aller.

Lorsque je ferme la porte de mon appart', je pousse un soupir en m'étirant. Je passe à la cuisine pour boire un verre d'eau, puis je me dirige vers ma chambre. J'ai de la lecture à faire.

Je m'affale sur mon lit quelques instants et regarde le plafond. Je pense... à rien. Enfin, à tout pleins de choses. À ma vie, mon passé, mon futur. Comment serais-je dans 5? 10 ans?
Je secoue la tête. Et voilà. C'est toujours dans les moments d'ennuis que je me mets à me poser des questions bizarres.

Je m'assieds confortablement et attrape le gros livre noir. Je l'ouvre à la page où je m'étais arrêtée hier, et continue de lire.

《 [...]
Comme il est spécifié plus haut, les aethernanos sont stockés dans la Première Origine. Nous savons également qu'une trop grande absorbation de ces particules peut être mortelle pour un mage. 》

Je me souviens... C'est ce qui est arrivé à Natsu après la Tour du Paradis. En Même temps, qui a idée de manger de l'etherion... Maintenant que j'y pense, je me suis peut-être trompé? La pierre que j'ai trouvé pourrait en être aussi?
Hum... après réflexion... Non, impossible. Elles n'ont ni le même aspect, ni le même éclat. Ce n'est toujours pas ça.

《 Lorsque la réserve d'énergie est vide, elle se remplit après un certain laps de temps. La meilleure méthode pour cela est la méditation.

[...]

Des études récentes ont démontré qu'il existerait chez les mages une deuxième réserve d'énergie. Celle-ci serait cependant inutilisable, comme bloquée ou endormie. Un certain enchantement, apparemment douloureux, permettrait de l'éveiller》

C'est bien intéressant tout cela, mais ça ne m'est d'aucune utilité! Je pousse un soupir et referme le livre. Je le pose donc sur ma table de chevet puis regarde l'heure.
Seulement 14h.

Je quitte mes draps et m'approche de ma table. Je pourrais continuer mon roman. Ça fait longtemps... Et puis, j'ai pleins de choses à raconter!