Chapitre 9

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Les gouttes ruissèlent sur ses joues pour se glissées jusqu'à son cou. Les frissons le gagnent depuis le début de soirée. Il est une heure du matin et Mickaël ne quitte pas sa sœur du regard se posant toujours cette même question "Ca c'est vraiment passé ?". Sous le vent qui souffle de plus en plus fort, il décide enfin d'aller dans le seul endroit où il est sûr d'être accueilli. Alors sous l'orage qui fait entendre ses grondement et illumine les rues de Nantes avec ses éclairs, l'adolescent zigzag dans sa ville pour finalement arrivé chez son grand-père. Depuis le couloir de l'immeuble, il put apercevoir de la lumière passée sous la porte d'entrée. Il toque et entre en pensant que celui-ci l'attendait devant la télévision. Seulement, en passant le seuil, plusieurs hommes dans ce petit appartement le dévisagent.

-Euh... Bonsoir, dit-il d'une voix gênée face à tous ces individus intimidants.

-Mickaël, chuchote son grand-père effrayé.

Assit sur le canapé face à son patron, Théodore avale difficilement sa salive à la vue de son petit fils.

Un type grand et baraqué, habillé dans un costume comme tous hommes présents ici, le prend par le col et l'oblige à avancé avant de refermé immédiatement la porte derrière lui. Théodore se lève, tentant de gardé son sang froid face à la situation.

-Ce n'est que mon petit fils ! Il ne répètera rien ! Je vous le promet ! Il sait tenir un secret !

Ne comprenant pas de quoi son grand-père parle, il regarde un peu mieux les lieux et vit des liasses de billets sur la table. Il comprit de suite la situation.

-Grand-père c'est quoi ces conneries ?! Qu'est ce qu'ils font tous là ?!

-Tu es Mickaël Jify, c'est bien ça, résonne un accent italien.

Le petit-fils et le grand-père se dévisagent un instant avant de se tourné vers lui. Un homme dans la soixantaine, habillé d'un costard noir, et un cigare coincé entre l'index et le majeur répand une fumée dense dans la pièce.

-Hum... Ouais, répond ce dernier.

Il reçoit une tape derrière la tête.

-Un peu de tenu fils, gronde Théodore.

Le patron esquisse un sourire en coin et regarde ce jeune de ses yeux foncés.

-Oui, c'est bien toi, continue-t-il.

Il se lève et ordonne d'un claquement de doigt à ses hommes de ranger la somme exorbitante dans des mallettes. En attendant, le patron s'approche du jeune.

-C'est toi qui vits comme ton arrière-grand-père.

-Pardon, répond Mickaël perdu.

L'italien donne l'ordre à ses hommes de sortir en levant son index et son majeur collé.

-Andiamo.

Mickaël les dévisage tous.

-Si tu savais ce que ton nom de famille signifie en Italie, Mickaël Jify, sourit-il malicieusement avant de fermé la porte.

Déboussoler, le jeune regarde d'abord le sol puis lève la tête vers le père du siens. Sous les yeux colorés de celui-ci. Mickaël devine qu'il ne va pas passé un bon quart d'heure.

-Qu'est ce qui t'a prit de venir, hurle Théodore en l'approchant.

Le blond recule, apeuré !

-Tu... Tu m'as dis de venir quand je le pouvait alors C'est c'que j'ai fait.

-Ce soir tu n'aurai pas dû !!

-Et comment j'pouvais l'savoir moi ?!

-Ne me répond surtout pas, crie son grand-père dans une colère à moitié contrôlée.

Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant