"En sortant du bar après avoir déposé l'argent de sa journée, Théodore reste sur ses gardes comme à son habitude jusqu'à rentré chez lui. Cependant, une femme le retient dans cette petite quincaillerie. Elle. Il l'observe alors longuement, bien décidé à lui faire payé l'humiliation qu'il a reçu. Alors qu'elle arpente les petits rayons où tout est l'un sur l'autre, elle est loin de s'imaginer guetté. Dans sa jolie jupe rouge légère, elle admire les beaux objets de récupération qu'elle raffole secrètement. De petites lucioles jaunes misent en friches au dessus d'un rayon l'arrête. Ici, l'infirmière se sent bien. Cependant, Théodore impatient, apparaît devant elle. Ce qu'elle remarque avec des yeux noisettes effrayés. Son souffle se coupe. Après trois mois, elle ne pensait pas tombé sur lui.
-Bonsoir Maria, commence le brun d'une voix à la fois douce et intimidante.
-Bonsoir monsieur Jify, formule-t-elle les joues rouges.
Ravi de la prendre au dépourvu, il continu son petit jeu qui satisfera sa fierté. Il s'approche de la jolie brune d'un pas assuré. Cette dernière garde la bouche entrouverte, bien embêté par la situation étant donné les derniers souvenirs qu'elle garde d'eux.
-Vous êtes ravissante dites moi, continue le jeune d'une voix toujours aussi glaçante.
Elle serre sa longue jupe, signe de gêne.
-Ah... Sí... Je...
-Quel mignon petit accent vous avez là, sourit Théodore en coin, le coude sur une étagère, répétez le pour voir.
Rouge, très rouge. Maria est plus que mal à l'aise. Elle cache sa bouche de sa main.
-Merci, répond-t-elle d'une voix à peine audible.
-Vous n'avez donc pas froid avec vos bras dénudés ?
En simple débardeur noir à fines bretelles, elle croise ses bras sur sa poitrine.
-Ça va...
-Ah ! Bien sûr que ça va ! J'avais oublié à quel point vous étiez plus à l'aise avec presque rien, murmure-t-il.
L'italienne pince ses lèvres, honteuse et au bord des larmes. Ce qui surprend Théodore pour le coup. Faire pleuré une femme ? Ce n'est pas vraiment ce qu'il voulait. Il s'attendait plus à ce qu'elle s'énerve et parte en furie comme il aime si bien faire quand une dame lui tape sur le système. Il lève les yeux au ciel, ennuyé.
-Je ne suis pas comme ça, formule l'infirmière, vous avez une sale image de moi...
-Alors pourquoi m'avoir fait un coup comme celui-ci, demande plus sérieusement l'italien en la voyant vraiment peinée.
Elle hoche négativement la tête en haussant les épaules.
-Je voulais m'amuser un peu après des mois de travail mais je me suis ressaisie.
-Pourquoi l'avoir fait ? Autant en profité.
-Mais non... Je... Que dirais les autres ?
-Vous n'êtes pas obligé de le crier sur tous les toits. En attendant, moi je suis bien tenté pour en reprendre là où on en était, dit-il plus détendu en étant appuyé contre l'étagère.
-Monsieur Jify, hausse l'infirmère de ce mignon petit accent, ne me provoqué pas ! Ça pourrait mal finir !
Théodore reste surpris à travers son large sourire.
-On se rebelle... Tiens donc... Vous m'avez pourtant répétez que vous étiez à mon entière disposition, murmure le brun en glissant sa main sur la hanche de la jeune femme.
Celle-ci sent son corps tremblé à nouveau. Alors qu'il pousse délicatement en approchant sa bouche demandeuse de la sienne, elle le stoppe.
-Vous n'y pensez pas, gronde-t-elle.
-Eh pourquoi pas, souffle l'ex patient dans son cou avant d'y déposé de tendres baisers.
Maria en a des vertiges. Tant qu'elle se rattrape aux épaules de ce bel homme.
-J'en ai pas envie. Je ne peux pas, assure-t-elle faiblement.
-Votre corps me dit pourtant tout le contraire.
-Eh les jeunes, gronde une voix d'homme d'une soixantaine derrière eux.
-Dieu merci, chuchote-t-elle à elle même.
Ses yeux bicolores roulent. Il se redresse, mécontent de se décoller d'elle.
-Je préfère, bougonne le marchand en salopette avant de disparaitre.
Maria en profite pour s'échapper. Seulement Théodore l'a vue venir et l'a rattrape par la main. Il l'a fait tourné sur elle même pour l'a rapproché de lui.
-Vous et moi, commence-t-il amusé, ce n'est pas terminé.
-Aïe aïe aïe...
Il l'a lâche et disparaît de ses yeux chocolats, pétillants d'adrénaline en sa présence".
À ses souvenirs, Théodore sourit en regardant la vue depuis le balcon de sa nouvelle petite maison. Le soleil couchant, il rentre dans sa chambre et s'allonge sur son lit en posant sa tasse de thé vide à ses côtés. Il touche la place malheureusement sans vie. Ses doigts caressent le coussin où normalement de jolis cheveux noirs désordonnés devraient s'étalés. Le souffle du veuf s'apaise au fur et à mesure jusqu'à ce qu'il s'endorme comme à chaque fois, dans beaucoup remords.
*
Mickaël ouvre ses yeux noisettes, exténué par les traitements qu'il reçoit. Couché dans ce lit où il ne peut même pas changé de position, il soupire longuement et attend patiemment qu'on vienne le délivré. Aussi bien de ses liens que de sa souffrance. Tout comme son grand-père.
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Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)
Teen FictionTourmenté par ses parents eux-mêmes troublés par leurs maladies respectives, Mickaël ne parvient pas à grandir sainement, bien au contraire. Contraint de faire face à des situations qui n'ont pas lieu d'être en présence d'un adolescent de son âge, i...