Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)

Chapitre 94

Le lendemain, Théodore sourit légèrement en sentant une présence féminine dans ses bras à son réveil. Il baisse les yeux sur elle et ne voit que ses jolis cheveux blonds tombés sur son torse. Il se redresse et la décale doucement afin de ne pas la sortir de son paisible sommeil. Théodore la recouvre et sort après s'être couvert de son pantalon. Dans la cuisine, il lui prépare sur un plateau, un café et des tartines de beurres.

-Ça va ? Tu as passé une bonne nuit ?

Théodore se fige en entendant cette voix coléreuse dans son dos. Ce n'est pas sa femme mais bien la culpabilité qui prend la forme de sa femme. Il se retourne alors et aperçoit sa jolie brune les bras croisés au visage répugné comme il ne l'a jamais vu. Elle qui n'était jamais énervé, est à cet instant remplie de dégoût.

-Maria, je...

-Tait-toi, pleure-t-elle finalement, comment tu as pu ?!

-Maria, écoute moi ! Je t'aime et nécessairerai jamais de t'aimer mais comprend moi qu'il faut que je tourne la page !

-Alors il faudrait que je te comprenne ?! Tu te fou de moi ?! C'est moi qui meurt injustement sous tes coups de couteau et c'est toi qu'on devrait plaindre et prendre pitié ?!

-Je n'ai pas dit ça ma chérie, panique Théodore sous la maladie qui le contrôle en l'approchant.

-Ne me touche pas !

Elle disparaît. Théodore se reprend immédiatement, réalisant que ce n'était que son cerveau.

-M*rde, jure-t-il avant de prendre le plateau et de l'emmener dans sa chambre où il retrouve la blonde en train de se couvrir de sa chemise, bonjour.

-Bonjour, sourit-elle aux anges.

Elle soupire.

-Quelles agréable nuit ? Tu ne trouves pas ?

-Si, bien sûr, confirme-t-il en posant les cafés devant eux.

-Quel galant homme, complimente-t-elle en prenant une tasse et une tartine.

-Ne tâche pas chemise Gaëlle où bien tu le regretteras.

Elle sourit, amusée en voyant l'air mal réveillé de son bel italien.

-Plus sérieusement Théodore, reprend-t-elle, ça va ? Je veux dire, tu ne regrettes pas d'avoir franchi le pas avec une autre femme ?

Le brun relève la tête et fixe le mur.

-Je ne crois pas... C'est simplement un peu... Étrange... La dernière fois était il y a si longtemps, repense Théodore, les derniers moments passés avec elle était... Tendus jusqu'à ce que je commence à délirer et fasse ce que j'ai fait.

"Après une longue journée de travail, Maria rentre de course le soir, les bras remplit de bonnes choses.

-Théodore, l'appelle-t-elle, c'est moi !

Ce dernier sort du salon l'humeur très mauvaise ce que Maria remarque.

-Je sais, soupire-t-elle, je sais que je suis censée rentrer avant dix huit heure le mardi mais nous n'avons plus rien dans le frigo.

-Tu te rend compte du risque que tu as pris, demande son mari d'une voix rauque.

-Théodore, il ne m'est rien arrivé, c'est le plus important, sourit-elle timidement.

Dans hurlement il retourne dans le salon où elle entend un fracas.

-Théodore ! Calme toi, panique-t-elle en le voyant perdre la raison, c'est un vase de ma sœur !