Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)

Chapitre 51

Jean tourne la tête depuis le canapé à l'entente de la porte d'entrée. Ses parents sont rentrés. Sa mère retire ses Louboutins roses pâles et son mari lui enlève délicatement son long manteau beige en laissant quelques baisers parsemé sur son épaule. Leur fils lève les yeux au ciel. Il décroise les bras et se lève.

-Bonjour mon chéri, sourit sa mère, tu as utilisé la crème hydratante que je t'ai dit ?

-Nan, j'en ai rien à f*utre.

-Pourtant ton shoot est après demain, il ne faudrait pas que tu es des zones de sécheresse sur le visage.

-Y a plus grave que ça, hausse le roux.

-Quoi donc, demande son père.

-C'est Zoé. Elle est enfermée dans sa chambre et pleure.

-Pourquoi, fit la tante inquiète.

-J'ai invité Jesse à déjeuner avec elle. Ça c'est pas passé comme prévu. Je sais que ça. Zoé est rentrée en pleure.

-Jesse ? Qu'est ce que ce drogué en a à faire d'elle ?

-Éric, hausse Hélène pour la première fois, ne juge pas mon beau frère !

Jean sourit en coin.

-Elle répète qu'elle à tué tata.

-Quoi ? Non, voyons, quelle idée... Je vais la voir immédiatement, s'empresse Hélène en montant à l'étage.

-Tu pourras hypnotiser maman avec des strass et paillettes mais tu pourras jamais lui enlever l'amour qu'elle porte à sa sœur ou Zoé, crache le roux.

-Je ne cherche pas à faire ça, réplique son père.

-Si, tu l'as déjà éloigné de moi, peste Jean en sortant dehors.

-Zoé, ma chérie, fit Hélène en toquant, ouvre moi, on doit discuté.

-Nan ! Laisse moi ! Tu devrais m'détestez ! J'suis la pire nièce qu'on puisse avoir !

-Bien sûr que non.

-J'ai tué ta sœur, hurle la jeune.

-Tu n'étais qu'un nouveau né. C'est un accident qui arrive à certaines mère lors de complications. Mais la mort de la mère provoqué par la naissance du bébé n'est pas de sa faute. Il n'y est pour rien...

-Elle est morte en m'accouchant ! En me donnant la vie ! Alors si, c'est dû à moi ! Vous comprenez pas où quoi ?!! Mon père me déteste et est toxico par ma faute !!

-Zoé, doucement... Tu es sous ma responsabilité depuis ta naissance. J'ai choisi de t'élever parce que je sais que ma grande sœur aurait aimé que je le fasse.

-Alors tu t'es sentie obligé de m'élever pour ne pas le regretter ?

Hélène soupire.

-Non. Je me devais de le faire car je n'étais pas capable d'abandonner la nièce que j'ai attendu depuis des mois avec impatience. Je t'aime très fort Zoé. Et Cassandre aussi t'aime. N'écoute pas ce que ton père t'as dit, il est drogué et plus lui même. Avant tout ça, c'était un homme droit et gentil qui souhaitait plus que tout au monde avoir une petite fille en bonne santé.

Zoé reste silencieuse.

-Pour tout te dire ma chérie, j'ai ton père au téléphone chaque semaine.

-Quoi ?

-Il me demande de tes nouvelles et est très fière de toi.

-Pourquoi il ne me réclame jamais, demande la jeune tremblante.