Chapitre 11

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Conversation téléphonique.

-Je garde Mickaël au chaud, fils. Il a attrapé une bonne grippe.

-Merci p'pa. Je ne travaille pas cet après midi. Je viendrai le récupérer à midi.

-Aucun soucis. Tu peux me le laisser si ça ne t'arrange pas. Je n'ai pas envie qu'il soit au milieu d'une nouvelle dispute.

-Je vais faire en sorte d'éviter ça, soupire Laurent.

-Jeanne peut le gardé ce soir ?

-Euh... Oui, pourquoi ?

-Parce que je t'emmène dîner au restaurant.

-Oh je... Tu sais, je préfère rester à la maison...

-Tu sais quel jour on est au moins ?

-Bien sûr. Le neuf novembre. L'anniversaire de la mort de maman. C'est pour ça que chaque neuf novembre je...

-Tu restes près de Jeanne. Je sais mais je me dit que l'on pourrait changé ça et pensé à elle autour d'un dîner puis lui rendre visite tous les deux, insiste Théodore.

-Je ne pense pas que se soit une bonne idée... Jeanne ne va pas apprécié.

-Eh bien demande lui dans la journée, souffle-t-il, et tiens moi au courant.

-D'accord. On fait comme ça. À tout à l'heure.

-Je t'embrasse fils.

Fin conversation téléphonique.

Laurent range son téléphone dans sa veste en jean et réunit ses copies dans sa sacoche qu'il porte sur son épaule. Il ouvre la porte de la salle des professeurs pour en sortir. Seulement, il croise sa collègue. Ils se dévisagent dans de timides regards et dans un signe de tête, se quittent. La petite chanteuse le laisse partir loin dans les couloirs du collemège pour finalement s'isoler comme à chacune de ses heures libres. Le professeur de mathématiques fait entré ses élèves pour deux heures de contrôle.

-Bien, commence-t-il, installez vous et séparez vos tables. Je distribue le sujet, ne le retournez pas tant que tout le monde ne l'a pas. Vous avez les deux heures complètes et pour les tiers temps l'exercice cinq n'est pas affaire ainsi que la question trois de l'exercice quatre. Vous avez droit aux calculatrices, brouillons évidemment à des questions si vous n'avez pas compris certaines demandes. Si jamais je vois les mêmes erreurs sur deux copies voisines, je divise la note en deux. N'est ce pas les jumeaux, dit-il dans un sourire en leur tendant leur copie, séparez plus vos tables vous deux.

Les frères rougissent et baisse leurs yeux verts à la vue de celui de leur prof.

-Lisez une première fois et prenez votre temps. Bonne chance à tous.

-Merci, répondent les élèves en cœur.

Pendant que les minutes s'écoulent à une vitesse folle pour les étudiants, leur professeur corrige tranquillement d'autres copies. Celui-ci en est débordé comme à chaque fois et ne peut se permettre de le faire chez lui. Sa femme l'en empêcherai bien sûr. Dans quelques regards discrets, il repère les yeux baladeurs.

-Tito, je prends conscience que les mathématiques ne soit pas ton fort mais je t'ai quand même tout écrit en italien pour toi. Alors tes yeux, laisse les sur ta copie et réfléchis.

Le jeune pince ses lèvres sous les quelques ricanements. Laurent termine ses corrections et décide de zigzaguer entre les tables. Il constate de très bonnes copie et d'autres plus... Médiocres.

-Zack et Mathéo, je vais finir par perdre patience, gronde-t-il derrière les jumeaux qui se crispent.

Les deux lèvent craintivement leur tête et sourient. Laurent fronce les sourcils, main dans les poches.

Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant