Chapitre 38

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Jeanne soupire en se réveillant lassement de son lit. Elle rejoint ses parents pour son petit déjeuné.

-Ça va ma chérie demande sa mère inquiète.

-Je ne manque pas à Laurent, soupire tristement la blonde en fermant les yeux, ça me rend triste.

-Allons bon, qu'est-ce qui se passe ?

-Eh bien, je lui avais promis de faire des efforts et d'être moins collé à lui. Donc je ne lui ai pas envoyé de message ou appelé. Mais je ne pensais pas qu'il ne me demanderait pas du tout de nouvelles. Ça fait trois jours déjà.

-Il souffle un peu ma Jeanne, ne t'en fait pas.

-J'espère simplement qu'il ne va pas trop apprécié se retrouver loin de moi...

*

Laurent soupire de bien être sur le balcon de bon matin. Le soleil est à peine levé et l'ambiance calme ne lui fait que du bien.

-Fils, je pars au travail, informe son père en le rejoignant.

-Au travail ? Mais je croyais que tu avais pris des jours de congés pour qu'on passe du temps ensemble.

-C'est le cas mais je dois montré comment fonctionne la trancheuse et la scie à os au nouveau. Je m'absente qu'une heure, ne t'en fait pas.

-D'accord. À tout à l'heure.

-C'est ça fils, sourit Théodore en sortant.

Une fois seul, Laurent saisit son téléphone et se décide enfin à appelé sa femme. Seulement, il se résigne en voulant profité un maximum de sa solitude.

*

-Mickaël, suis moi s'il te plaît, ordonne un infirmier, le professeur désire te voir.

Le malade soupire et se lève de son lit. Il fut accompagné dans le bureau du directeur.

-Le voici pour vous monsieur.

-Merci, sortez maintenant, ordonne le chef des lieux en fixant la fenêtre.

-Hum... Bonjour, vous allez mieux qu'hier, demande le jeune.

-À vrai dire, je n'ai jamais été aussi bien, avoue Charles Henri en se retournant.

Mickaël recule sous cet homme au visage épouvantable. Une aura malsaine émane autour de lui. Son sourire forcé et ses yeux bleus vides accentuent son côté psychotique.

-Vous êtes sûr, demande Mickaël.

-J'ai repensé à notre conversation hier soir avant de recevoir cet appel m'informant le décès de ma femme et de ma fille dans un accident de voiture. Enfin, peu importe.

-Quoi, s'exclame le patient.

-Tu m'as demandé si l'on pouvait guérir les maladies mentales et je t'ai répondu par la négation. Cependant j'ai repensé aux premières méthodes qui étaient utilisées sur les fous dans ton genre.

-Les fous, répète Mickaël blessé.

-Mais il y a un problème, réfléchi Charles en fourrant ses mains dans sa blouse blanche, aucun de mes bouquins ne dient si ces fameuses méthodes fonctionnaient.

-Quelle genre de méthodes, demande Mickaël apeuré.

-Tu vas vite le découvrir. Je t'ai choisit comme cobaye. Nous communiquons bien ensemble alors je m'étais dit que tu serais le mieux placé pour répondre à mes attentes. Ainsi j'ai enfilé ma blouse et préparé une salle d'opération juste à côté des chambres d'isolement.

-J'ai pas envie d'faire ça ! C'est quoi c'délire !

-Ça ne sera pas douloureux, suis moi.

-Mais...

-Aller aller, insiste l'ancien infirmier en lui injectant un puissant sédatif dans le cou.

Mickaël s'endort. Il se réveille une heure plus tard avec grande difficulté. Éblouit par une forte lumière blanche, il reste perdu mais sent cependant des liens retenir ses chevilles et ses poignets.

-Qu'est ce qui m'arrive, bafouille-t-il encore dans les vapes.

-Oh tu es parmi nous, parfait, sourit le professeur en retirant la lumière de son visage, nous allons pouvoir commencer à temps.

-Commencer quoi, panique le blond en regardant les électrodes posé sur son corps.

-Doucement, ton ECG s'accélère, tu l'entends ? Tout va bien se passé. Je suis là pour t'aider à aller mieux.

-Mais j'ai pas dit oui, s'énerve Mickaël, vous allez m'faire quoi ?!

-Savais tu que jusque dans les années 1960, les électrochocs étaient utilisés systématiquement depuis leur invention en 1930 ?

-Quoi ? C'est quoi cette connerie, couine le jeune en sentant de l'eau coulé sur son front et ses tempes.

-Cette expérience avait pour de provoquer une crise d’épilepsie chez le patient afin qu’il libère des endorphines, et donc, c'est ce que nous allons faire, murmure le directeur.

-Arrêtez vous délirez ! Vous avez pas l'droit !

-Tes parents m'ont dit de tout faire pour que tu ailles mieux ! Je ne fais que les écouté ! Maintenant cesse donc tes agitations, ordonne-t-il en lui posant un bandeau humide sur les yeux.

Le souffle du jeune s'accélère ! Pas même les coups de son père ne l'ont effrayé ainsi ! Une serviette s'enfonce dans sa bouche l'empêche de parlé ! Le voilà remplie de violents spasmes sur cette table métallique. Les deux énormes électrodes lui envoyant des décharges si puissante qu'il en perd connaissance.

Charles Henri appuie sur le bouton qui cesse le fonctionnement de la machine et examine son patient.

-Note, le patient c'est évanouie après quinze seconde de la mise en marche. Son rythme cardiaque est de 180 battements par minute. On observe alors une tachycardie, enregiste-t-il sur son mégaphone en éteignant la caméra braquée sur Mickaël.

Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant