Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)

Chapitre 16

Laurent entre dans la chambre de son fils, furieux. Son père vient de partir après lui avoir expliqué l'échange illégal que Mickaël à fait.

-Qu'est ce qui t'as pris, hurle Laurent.

L'adolescent se lève de son lit et encaisse la violente gifle de son père. Sa tête percute le mur de sa chambre. Sonné, il s'appuie contre celui-ci.

-Mais bon sang, pourquoi t'as fait une chose pareille ?! T'es pas bien ou quoi, continue son père en le tirant vers lui pour le serré dans ses bras.

Mickaël est à cet instant perdu. Une gifle puis une étreinte. Partagé entre la folie et l'amour que son père lui transmet.

-Ils auraient pus te faire n'importe quoi, souffle ce dernier, ne recommence plus jamais, tu m'entends.

-Oui, bafouille-t-il à cause de son atroce mal de tête.

-Pour la peine, tu ne mangeras rien ce soir, ni demain et après-demain. Tu es punis, tu restes dans ta chambre, ordonne calmement Laurent.

-D'accord, accepte le jeune blond.

Le père sort et l'enferme à clef pour finalement continuer de corrigé les devoirs maisons de ses élèves. De son côté, Mickaël attend alors que les deux jours passe. Enfin, il change vite d'avis en ouvrant la fenêtre pour sauté dans son jardin et filé sous la pluie de la soirée. Il ne va tout de même pas manqué un entraînement de basket. Sur le chemin, il croise sans le savoir sa mère qui rentre en voiture. Elle se gare devant chez eux et sort.

-C'est moi, annonce-t-elle épuisée, comment était ta journée, demande Jeanne en déposant un doux baiser sur la joue de son mari, plein de nouvelles rencontres j'imagine.

-Non, aucune.

-Oui, évidemment, marmonne la blonde en s'asseyant sur le canapé, la mienne a été longue... Mickaël est revenu ?

-Oui. Je l'ai puni dans sa chambre.

-Pour quelle raison ?

Il retire ses lunettes.

-Notre fils à vendu de la drogue.

Jeanne se redressé, les yeux rond.

-Je te demande pardon ?!

-C'est mon père qui me l'a ramené.

-Mais où est ce qu'il a trouvé de la drogue ?! Est ce qu'il en consomme ?!

-Non. Pas que je sache. C'est en allant voir le patron de mon père qu'il a eu les cinq sachets de cocaïne.

-Cocaïne, répète Jeanne d'une voix essoufflée, d'où est ce qu'il connait le patron de ton père ?

-C'est de ma faute. Quand j'ai récupéré son argent pour le traitement de Marie, Mickaël a attendu dans la voiture et a retenu le nom du bar.

-Oh bon sang, chuchote Jeanne les yeux fermés contre ses mains liés.

-C'est pas tout.

-Quoi ?

-Il c'est fait tabassé par les hommes qui ont récupéré la drogue.

-Hein ?! Mais enfin ! Pourquoi ?!

-C'est comme ça. Ils ont vu un gamin d'à peine seize ans et ont sûrement dû voulu s'amuser un peu.

-S'amuser, répète à nouveau Jeanne, s'amuser ?! C'est amusant de battre un enfant, crie-t-elle en se levant, ça suffit ! On va porté plainte !

Laurent se lève et la suit dans le couloir.

-Non Jeanne !

Il l'a retient.