-Comment ça je ne peux pas le voir, hausse la blonde, personne ne me donne de nouvelles ! Il va mieux oui ou non ?!
-Madame Jify, je suis désolée mais...
-Veuillez l'excuser, intervient une voix derrière Jeanne, mais ma femme et moi sommes très inquiets. Nous n'avons plus le droit à aucune nouvelle. Serait-il possible de voire le directeur Charles Henri ?
-Je vais voir ça, un instant, sourit la standardiste.
Ils attendent en silence.
-Calme toi un peu, chuchote Laurent en lui frottant le bas de dos.
Elle repousse son geste et reste de marbre face à lui. Le blond est choqué.
-Qu'est ce qui t'arrive Jeanne, je comprends pas là.
-Je suis désolée, mais c'est impossible, il s'occupe d'un patient. Cependant, il m'a dit qu'il vous appellera plus tard pour vous donnez plus de détail.
-Merci bien, sourit Laurent, bonne journée.
-Quoi ?! Non, hausse Jeanne.
-J'ai dit bonne journée, répète Laurent plus fermement en l'embarquant avec elle.
Le couple sort, ne sachant pas que le patient dont le directeur s'occupe est bel et bien leur fils.
-Qu'est ce qui t'arrive hein, hausse Laurent, j'peux savoir c'est quoi cette humeur ?!
Jeanne reste silencieuse, les bras croisés et le visage renfermé. Laurent soupire, agacé.
-Peu importe... Tu m'as manqué, avout-il dans un petit sourire.
-Ah. C'est bon savoir.
-Qu'est ce que tu as chuchote son mari en posant son front contre le siens, je croyais qu'on partait pour mieux se retrouver.
-Seulement je ne pensais pas que tu étais si bien loin de moi. Loin de Mickaël, murmure-t-elle avant de se séparer de lui et de partir en direction de sa voiture.
-Jeanne, revient ! S'il te plaît !
Trop tard, elle déjà partie. Cependant, Laurent la suit en montant dans sa voiture, déterminé à savoir ce qui tracasse sa femme. C'est pour ça qu'une fois arrivé à la maison, il ferme la porte derrière elle et la retient.
-J'peux avoir des réponses ?!
-Je n'ai rien à dire Laurent ! Arrête un peu !
-C'est pour ça que tu me lances des pics ?!
-Désolée, répond-t-elle à voix basse en s'asseyant sur le canapé.
-J'aurai mieux fait de resté en Italie si c'était pour affronter ta mauvais humeur, grogne le blond.
-Je ne te retient pas. Tu peux y retourné quand tu le souhaites après tout.
Laurent se retourne face à cette tiste voix et tombe sur une Jeanne fragile. Elle fixe l'écran noir de la télé.
-Tu ne m'aurais jamais dit ça auparavant, remarque Laurent.
Elle hausse les épaules.
-Tu es plus heureux là bas. Ça c'est vu sur ton visage quand tu es rentré. Il c'est décomposé à ma vue.
Le cœur de Laurent se pince. Le stress l'envahit. Elle sourit finalement.
-Tant mieux, après tout je t'ai assez torturer l'esprit.
Il l'a retient quand elle passe à ses côtés.
-Ne dis pas n'importe quoi, fit le blond.
-Si ça avait été n'importe quoi Laurent, reprend-t-elle en le regardant, tu m'aurai au moins demandé quelques nouvelles, lui fait réaliser Jeanne, ton silence prouvait bien que je t'étouffais et qu'être loin de moi ne t'as pas dérangé. Mais ce n'est pas un reproche Laurent. C'est juste que je dois m'y faire.
VOUS LISEZ
Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)
Fiksi RemajaTourmenté par ses parents eux-mêmes troublés par leurs maladies respectives, Mickaël ne parvient pas à grandir sainement, bien au contraire. Contraint de faire face à des situations qui n'ont pas lieu d'être en présence d'un adolescent de son âge, i...