Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)

Chapitre 21

Après une longue journée remplie de bonnes choses, la petite famille continue sa balade dans le parc. L'adolescent reste près de ses parents qui marchent main de la main. Ces agréables sorties n'ont fait qu'une chose, les rapproché. Et elles n'ont pas seulement joué sur le moral du jeune mais bien aussi sur celui de ses parents.

-Il fait encore chaud même à cette heure-ci, sourit Laurent.

-Oui, tant mieux, répond Jeanne de très bonne humeur.

Même si ses tristes pensées ne l'ont pas totalement quitté, Mickaël doit bien avoué que le soleil ne lui a fait que du bien.

-Tu veux finir ma glace, demande ce dernier à son père.

-Tu n'en veux plus ?

-Non, merci, sourit-il timidement.

Ils s'installent sur un banc où ils regardent les passants se baladé. Ces derniers mois gris ont semblé interminables pour tous. Si bien que le parc est très sollicité. Les yeux ternes et cernés de Mickaël ne cessent de fixé la fontaine décorée de cette magnifique petite danseuse dont la robe est formée par l'eau. Sa sœur l'aimé beaucoup. Il baisse la tête, les mains dans ses cheveux et repense à cette nuit où il ne se reconnaît pas.

-Je, commence-t-il s'en pouvoir finir.

-Tu, continue sa mère.

-Rien...

Jeanne pose sa main sur celle de son fils et dans un tendre sourire, l'encourage.

-Dis nous tout, on t'écoute.

-Je... J'suis simplement désolé pour cette nuit. Je sais pas c'qui m'a prit. Et ça m'effraie.

Laurent se penche légèrement pour apercevoir son visage.

-Y a un truc qui se passe, explique l'adolescent, mais je sais pas quoi. Je comprends pas.

-Tu veux pleuré ?

Après les mots de sa mère, les larmes lui montent aux yeux, il hoche la tête et se force à les retenir.

-Ouais mais... J'veux pas. Sinon j'ai peur...

-Peur de quoi, demande son père.

-D'hurler, couine Mickaël en baissant la tête, les coudes sur ses genoux, mais je sais pas pourquoi... Toute la journée j'ai eu envie...

-On a bien vu, avoue la blonde, tu veux rentré ?

-Non. J'veux voir grand-père. Ça fait tellement longtemps... S'il vous plaît...

Le couple s'échange un regard septique.

-C'est un peu compliqué. On t'a déjà dit qu'il n'avait pas une très bonne influence sur toi, lui rappelle son père.

-Non, c'est pas vrai. Il était toujours là pour moi, tremble le jeune, les yeux fermés.

Dans sa tête, ses humeurs se mélangent à nouveau. Son cœur s'accélère et son corps est remplie de spasmes incontrôlables. Le souffle court et à deux doigts d'hurler sa peine, il se lève et cours à vive allure en laissant ses parents sous le choques. Très vite, il disparaît.

-Oh nan... M*rde... Il est où, panique son père.

-Il est sorti du parc ! Dépêchons nous !

Aussitôt, ils se précipitent près des grilles où ils vient leurs fils déraillé sous la folie. Ce dernier est au milieu de la route, à crié des mots incompréhensibles pour les personnes qui s'arrêtent uniquement pour le regardé. Les voitures autour de lui klaxonnent.