Chapitre 82

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-Je n'ai jamais osé vous demandez, commence Jeanne en se relevant après avoir arrangée les fleurs sur la tombe de sa fille, de quoi est décédée votre mère ?

-AVC, répond son beau père.

-Mon père lui même à faillit en décédé, avoue-t-elle, heureusement, il a été pris en charge assez vite.

-Tout le monde n'a pas cette chance, répond simplement l'italien.

-Je suis désolée pour vous, continue sa belle fille en croisant son bras avec le siens.

Ils partent tous les deux se balader dans la brume matinale en laissant derrière eux, de précieuses personnes de l'autre côté des lourdes grilles.

-Comment trouvez vous mes parents Théodore ? Je ne vous l'ai jamais demandé non plus.

-Simple et aimant. Tout ce qu'il faut, répond-t-il après quelques secondes

-Me voilà rassurée, sourit la blonde, les miens, vous trouve très intelligent et intéressant.

-Ah oui ?

-Oui. Un bel homme, soigneux au langage soutenu et à la culture débordante ainsi qu'aux expériences enrichissantes.

L'italien souffle du nez.

-J'ai simplement sortie le grand jeu.

Jeanne s'arrête ce qui le force à faire de même.

-Non. Écoutez, Théodore, je voulais vous dire que je vous considère réellement comme un deuxième père. Un vrai confident à qui je peux tout dire.

-Oui, absolument tout, sourit-il, aucun tabou avec moi.

-Pour sûr ! Je n'aurai jamais pensé un jour discuter de mes problèmes féminin avec un homme de ma famille.

-Vraiment ? Je préfère que tu me parles de tes inquiétudes sur l'absence de tes menstruations depuis quelques mois plutôt que de te savoir en danger ! C'est important chez une femme les "periods" comme disent les anglophones, ajoute-t-il amusé en se penchant près d'elle.

Ils se sourient, complices.

-C'est le genre de choses que je n'aurais jamais abordé avec mon père par exemple. Enfin, pour vous dire que, moi je trouve sincèrement, que vous êtes un homme formidable, sourit Jeanne.

Théodore la regarde, touché.

-Quels jolis mots, ça me va droit au cœur.

Ils reprennent leur marche dans le froid matinale encore plus complice qu'avant. Malgré l'approche de l'été, le soleil à encore du mal à percer dès les premières heures de la journée dans la jolie région.

-Que diriez-vous d'aller chercher Laurent à l'école. Il n'a qu'une heure d'enseignement le mercredi, huit heure, neuf heure.

-Pourquoi pas, oui. Il est allé au travail à pied ?

-Oui, depuis toujours. Il ne prend la voiture que quand il fait mauvais temps. Il aime marcher, ça lui vide la tête.

Théodore esquisse un discret sourire à chaque fois que l'on lui raconte des petites anecdotes sur son fils.

"-Qu'est ce que tu fais réveillé à cette heure-ci, tonne déjà le père de bon matin, il est encore tôt !

Le petit garçon se retourne alors qu'il regardait son jardin se réveiller doucement avec la rosée sur la végétation ainsi que les rayons du soleil qui percent les feuilles de l'arbre devant sa fenêtre.

-C'est le chant des oiseaux qui m'a réveillé.

-Retourne te coucher !

Mickaël Jify (Volume 6;Partie 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant