Il y a quelques jours, le major convoqua une réunion...
...
Le major aux cheveux blonds faisait les cent pas dans la pièce de conférence, il semblait totalement stressé par la venue de ses confrères. Il y a quelques jours, Livaï lui avait remis la seringue que possédait Kenny Ackerman, l'idée qu'Erwin eut par rapport à cette acquisition ne lui garantissait pas de provoquer la colère de ses homologues.
La seringue permettait à un individu humain de se transformer en titan, c'était ce qui lui avait été rapporté. Erwin, durant des heures durant, réfléchissait à une solution adaptée pour l'avenir de l'humanité. Il s'en est rendu malade à cause de ce dilemme, qu'il reconnaissait quasiment moral. Le major ne se voyait pas bénéficier de ce pouvoir, depuis sa dernière expédition il entrait dans la triste catégorie des estropiés. Aux yeux de tous, un estropié de guerre ne pouvait porter un tel fardeau qu'était le commandement de l'armée entière. Erwin était formel, il continuera à porter haut et fort les valeurs des bataillons jusqu'à son dernier souffle.
Personne ne le dissuadera de cela, jamais.
Non, le dilemme d'Erwin résidait sur le destin de la seringue. Il repassait en revue encore et toujours le candidat idéal pour tenir la responsabilité entière de cette foutue seringue. Hange Zoë ? Bien qu'il respectait son amie, le major ne pense pas que cette dernière puisse en assumer les conséquences sans en perdre la tête. Le suivant fût le commandant Dot Pixis. Erwin esquissait toujours un sourire quand cette idée lui vint, non, ce n'était pas le moment de faire des blagues. L'humanité était en crise. Le général en chef ? Cela dépendrait des motivations de ce dernier si il venait à posséder ce pouvoir. Erwin demeurait sceptique envers son supérieur.
Les occupations de Zacley dans les cachots des imposteurs restaient pour le moins... Tordues. Donc Erwin n'eut qu'un dernier nom en tête : Livaï Ackerman. Tout laissait croire que le noiraud était le potentiel élu. Il ne restait qu'à le proposer...
...
L'heure était venue, les autres chefs rentrèrent un à un dans la pièce, tous furent à l'heure, étonnement. Rectification : presque tous. Le général-en-chef manqua à l'appel, Erwin n'en cherha pas les raisons. Il se disait que leur supérieur finira bien par pointer le bout de nez à un moment donné. La réunion débutera avec ou sans lui. D'un œil discret, Erwin remarqua des marques rougeâtres sur le visage de Livaï, bien qu'elles soient légères, il se questionna. Le caporal Livaï, son second, se battait-il ? Avait-il repris les combats de rues comme à l'époque ? Erwin désapprouva.
« Livaï, je comprends que tu aies besoin de décompresser mais, fais attention. Son visage était marqué et les soldats parlent vite. Le plus petit fixa placidement son supérieur en claquant sa langue contre son palet.
— Je n'ai plus droit d'être blessé maintenant ? Tch, je ne suis pas un dieu Erwin. Bon, on commence ou quoi ?
— Ne me cherches pas Livaï, nous savons tous les deux que ces blessures ne sont pas anodines. »
Hange Zoë qui était arrivée à l'heure, ne savait où donner de la tête. Elle scruta son ami Livaï, puis Erwin, puis Livaï... Sans comprendre la source de leur malentendu.
« Erwin qu'est-ce qui se passe ? Tu comptes pas vraiment virer Livaï ? Si ? C'est signé la mort de l'humanité si tu fais ça ! Paniqua la scientifique en s'agitant dans tous les sens.
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Ce que nous avons ignoré.
FanfictionA JOUR !! Il y a cent ans, l'humanité a connu la peur et l'humiliation de vivre comme du bétail enfermé dans des murs d'enceinte de cinquante mètres de haut. La terreur de n'être qu'une espèce dominée. Les seuls à voir ce vaste monde sont les...