Nos jours heureux

44 4 0
                                    


Le lendemain de la soirée vint... Nombreux soldats eurent plutôt intérêt à rester terrés dans leur piaule tant leurs conneries de la veille eurent atteints des records innommables. Tout aurait pu se dérouler à merveille avant la proposition d'extension de soirée d'Hava, dans l'est de la capitale où se trouvaient les quartiers de nombreux étranges loisirs. Sasha se maudissait la tête dans le plumard de s'être autorisée à une telle décadence, Jean de son côté n'était pas en reste non plus... Sacré banquet.

Pour le reste de l'escouade, cette journée marquait le début d'un tout nouveau tournant, tout autant que pour les superviseurs de l'escouade, Hange et Pixis qui eux, surveillaient les préparatifs d'un œil discret. Ils jugeaient intéressant de laisser Jean Kirstein s'occuper de la première session, décision qui a vivement enragé le sujet, celui-ci qui en plus de cuver de la veille, souhaitait se plaindre une énième fois à la porte de l'ancien caporal pour son sort injuste :

« Bien les gars... Faisons comme si je n'étais pas capor-

— Pourtant tu l'es, alors je te conseille de commencer à agir comme tel si tu veux qu'on s'y fasse. Pour nous aussi c'est étrange mais c'est comme ça. Coupa durement la soldate Ackerman. Ignorant délibérément la cuite de son nouveau leader. Oui, à cet instant, Mikasa trouva Jean si faible...

— Dommage que ta sympathie n'ait duré que le temps d'une étoile filante Mikasa... Bon Eren, tu veux bien tenter de te transformer et de... J'en sais rien, montrer à Armin comment sortir d'un titan ?

— J'crois que je n'ai pas eu besoin d'une quelconque aide pour comprendre la combine Jean. C'est instinctif.

— Bon dieu j'vais canner... Par tous les titans, qu'on me vienne en aide... Qu'est-ce que je fous là ? Bon, plutôt, Armin est-ce que tu veux tenter une transformation ? Le nouveau détenteur tiqua à la proposition, jamais il penserait qu'on lui demanderait aussi tôt dans son apprentissage.

— ... J'en sais trop rien Jean. Murmura le blond d'une voix maussade.

— Bien sur que si mon pote ! Nous sommes venus dans ce coin pommé à l'abri de toutes agitations humaines pour ce genre d'exercice et pitié, fais que ma cuite ne soit pas vaine... Nous allons nous écarter, quand tu ne verras plus nos silhouettes, cela voudra dire que nous sommes assez loin de toi. Si tu arrives ne serait-ce qu'à tenir le Colossal sur une quinzaine de minutes, ce sera pas mal.

— Une quinzaine... Répéta-t-il en fixant le sol séché sous leurs pieds. Ce coin désert ne garantit pas une sécurité complète, malgré tout c'est toujours mieux que de tenter le diable à quelques mètre d'un district.

— Voilà ! C'est le mental que je veux Armin ! Prends le temps qu'il te faut pour te préparer. Assura le caporal d'une tape rassurante sur la le crâne de son ami.

— Bertholt aussi avait eu du mal à contrôler son titan... »

Armin marmonna, une fois, puis seconde, personne ne comprit plus son propos :

« Quoi ? Qu'est-ce que tu viens de dire Armin ?

— Je dis, Bertholt aussi avait eu du mal à contrôler le Colossal. Pourquoi moi j'y arriverai ? Vous m'avez vu ?

— Armin, contrôler un titan est une tâche qui demande de l'entraînement. Ne sois pas déçu de ne pas arriver au résultat escompté dès le premier coup. Crois moi, je sais de quoi je parle.

— Tu ne comprends pas Ren, ce n'est pas une question de contrôler ou pas... C'est une question d'en avoir envie. On parle quand même du Colossal les amis, le titan qui a bien failli nous tuer.

Ce que nous avons ignoré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant