Satané caporal

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« Non non !  Pas de travers les suspensions florales ! Floch, descends de là, tu n'es pas fais pour ça ! Cria Historia.

— La honte ! Il se ridiculise devant Historia celui-là ! » Se moqua un soldat des Brigades en pointant le maladroit du haut de son échelle.

Au loin, je n'écoutais que d'une oreille les plaintes de la reine, de mon côté je restais concentré sur ce tableau qui ornait le hall. Un immense portrait d'Erwin avait été réalisé, la couronne tenait à lui rendre cet hommage, pour une fois, je trouvais ce choix de bn goût. 

Plus tôt dans la matinée, nous avions organisé une réunion pour récapituler les informations acquises en présence de la reine et du générale-en-chef. Finalement, nous nous étions contentés de répéter inlassablement les théories sur l'existence d'une population au-delà des murs puis pour finir, nous avons relu la biographie de mon père, tellement de fois qu'à force, je me sentirai capable de la réciter par cœur...  Fascinant :

« Heu... Ren ? » 

Bordel ! Que cette voix m'avait manqué ! Je fis volte-face et courus vers mon meilleur ami. Nous nous étions peu vus depuis le retour du district, je lui avait rendu visite mais Hange le plongeait souvent dans les vapes pour l'analyser à l'aide d'outils, qui franchement, me faisaient carrément flipper. La mine  d'Armin n'avait pas encore reprit toutes ses couleurs mais putain, je pouvais hurler des heures à l'idée de le savoir auprès de moi à nouveau ! 

« Dis... Est-ce que tu penses que... C'est débile... Penses-tu que Hava accepterait de m'accompagner à la soirée tout à l'heure ? 

— Hein ? Hava, tu parles de « Hava » ? Celle que nous connaissons tous ? Mon pote ! Je ne savais pas que tu la trouvais à ton goût, wow ! Je lui tapotais gentiment l'épaule en souriant fièrement. 

— C'est délicat Ren, nous ne nous sommes jamais réellement parlés...  

— Il faut un début à tout mon brave ! Tiens dis moi, tu comptes t'attacher les cheveux, parce que les miens sont encore plus longs qu'avant et... »

Finalement, face à mon égoïsme et euphorie – que je m'excuserai plus tard – je n'avais pas réellement rassuré et encore moins donné de conseils à mon pauvre Armin. À voir son visage innocent, il ne devait rien piper à ce que je débitais, peu importe, il me connaissait. Finalement, Armin finit par rire de mon brouhaha qui n'avait ni queue, ni tête.  Ce soir nous serons loin des combats et des discussions de tactiques, il fallait qu'on vive, pour tous ceux qui ne pourront être à nos côtés. 

... 

Une heure passa et à l'étage, à l'abri des regards, dans un des appartements d'un membre de l'escouade, un être vivait le calvaire :

« Eh là ! Tu crois aller où comme ça le bourge ? Assieds-toi tout de suite !

— Tu plaisantes ?! Je préfère encore que Pixis me coupe les cheveux ! T'as vu ce que tu as fait à Armin ou quoi Sasha ?! On dirait qu'il a trente ans ! Je ne veux pas ressembler à mon vieux moi !

— Ne l'écoutes pas, je trouve que ça te va à merveille, commenta Mikasa en ébouriffant la chevelure d'Armin. 

— Fais moi confiance, je suis certaine qu'avec une mise à jour tu plairas à beaucoup de filles ! Ou garçons ! Ce qui est sur, c'est que ta coupe est dépassée Kirstein, rends-toi à l'évidence !

— Je t'emmerde Sasha, touches pas à mes cheveux !

— Bah alors ne nous tiens pas responsables de ta vie de célibataire endurci ! Mikasa, tu veux que je te fasse quoi ? 

Ce que nous avons ignoré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant