« Ce soir nous faisons la fête les amis ! Cela dit, nous devons éviter que les civils le remarquent. Je compte sur vous pour faire le plein d'énergie avec discipline ! Trinquons à la reconquête du mur Maria ! » Il n'a fallu que de deux minutes pour que le brouhaha des soldats recouvre tout le quartier, c'était déjà foutu.
Mes amis et moi étions placés dans un coin de la salle de sorte à ne pas être dérangés par les venues de chacun. Pas de bol... Des avortons des brigades spéciales trouvèrent le moyen de perturber notre discussion.
« Hey là, votre amie là, elle est en train de se faire tout le porc à elle toute seule. Vous ne devriez pas la stopper ou quelque chose du genre ? Fit remarquer un blondin, ayant quelques airs avec le major Mike quand on y faisait attention.
— Franchement mes pauvres, vous n'avez pas l'habitude de voir la couleur de la viande au Bataillon, je vous plains ! Un garçon au visage mutin vint à s'asseoir aux côtés de Jean pour lui donner l'accolade. Ne sachant pas de qui il s'agissait, Jean l'écarta sans délicatesse.
— C'est la honte, les généraux sont en train de se payer nos têtes ! Les gars arrêtez de faire les sauvages ! Nous sommes censés donner l'exemple ! S'égosilla Armin en se tenant désespérément la tête entre les mains.
— Ah ouai ? Et en quel honneur Armin ? Vous vous croyez être des vétérans au palmarès légendaire ? Laissez-moi rire ! Ce blondin là, il me disait vaguement quelque chose mais je n'arrive plus à savoir où je l'ai croisé.
— Comparé à vous, sans l'ombre d'un doute. Rétorqua Jean.
— Oï oï, ne croyez pas que votre corps d'armée soit plus respectable que les autres. Nous contribuons tous à rendre une vie meilleure à l'humanit-
— Non c'est vrai tu as raison, coupais-je, vous êtes tous aussi respectables que nous. Vous faîtes de délicieuses pâtisseries qui nous permettent de nous remplir le ventre quand nous rentrons de mission, ça c'est du talent !
— Là tu marques un point l'suicidaire !
— Attends répètes un peu pour voir ?!
— Tout ce qu'Eren veut dire, c'est qu'il n'est pas compliqué de voir l'écart de force entre le bataillon d'exploration et les autres brigades. Cessez de vous voiler la face et admettez-le, le risque mortel que nous fait encourir chacune de nos missions est sans précédent par rapport à votre train de vie. D'ailleurs, au fond c'est pour cela que vous avez tant souhaité à faire partie des brigades spéciales, je me trompe ? Le ton froid et direct qu'employait Mikasa donnait des sueurs froides aux nouveaux bleus tant la véracité de ses propos sonnaient justes.
— À y regarder de plus près, c'est vrai que vos regards ont bien changé depuis ce jour-là... Vous n'êtes plus les mômes de la 104ème bridages d'entraînement. Ce n'est pas pour autant que nous avons honte de notre faction, détrompez-vous. Nous avons fait partie de la même armée j'vous rappelle. Gardez les pieds sur Terre. Je le répète, nous agissons dans un seul et même but commun, nous sommes tous du côté de l'humanité.
— C'est si solennel, wow.
— Sérieusement c'est quoi ton problème à toi tête de cheval ? Je viens de vous faire un compliment, tu veux quoi de plus ?
— Je le pensais sérieusement le bleu, calmes tes nerfs et bois de l'eau. »
...
Cela devait faire une heure tout au plus que le banquet avait commencé et les abrutis de la Garnison commençaient déjà à chauffer les Brigades Spéciales, aucun groupe pour rattraper l'autre décidément... Je zieutais à la table des généraux pour savoir si leur commandant allait réagir aux tensions. Pas la moindre, il s'en fichait ! Dot Pixis s'extasiait sur la nouvelle bouteille de pinard que Nanaba venait de poser sur leur table, il était presque à vénérer le breuvage. Quand il s'y mettait il pouvait vraiment être déprimant le vioc.
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Ce que nous avons ignoré.
FanfictionA JOUR !! Il y a cent ans, l'humanité a connu la peur et l'humiliation de vivre comme du bétail enfermé dans des murs d'enceinte de cinquante mètres de haut. La terreur de n'être qu'une espèce dominée. Les seuls à voir ce vaste monde sont les...